François-Benoît Hoffmann Quelques mots sur l'auteur : Poète, critique et dramatique français né le 11 juillet 1760 à Nancy, François-Benoît Hoffmann est décédé le 25 avril 1828 à Paris. Littérateur et critique distingué, il meurt à l'âge de 67 ans atteint d'apoplexie et repose au cimetière du Père-Lachaise de Paris. Ses principales oeuvres : Phèdre (1786), Callias (1795), Le trésor supposé (1802), et La ruse inutile (1805). Pour de plus amples informations,
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Les 28 citations de François-Benoît Hoffmann : Tel homme qui pour nous donner des lois bâtit un beau système, devrait d'abord savoir, je crois, se gouverner lui-même ; s'il a trouvé pour les états la règle la plus sage, pourquoi ne l'observe-t-il pas dans son petit ménage ?
François-Benoît Hoffmann - Lisistrata ou Les Athéniennes (1802) Ce qui est indécent n'est pas toujours immoral ; et ce qui est immoral n'est pas toujours indécent. Il y a plus, une chose peut être indécente et morale ; une chose peut être immorale et décente.
François-Benoît Hoffmann - Lisistrata ou Les Athéniennes (1802) La première vue suffit pour nous apprendre si une personne nous plaît. Tout ce qui arrive après est une suite de ce premier moment : pourquoi donc attendre des mois entiers, pour s'instruire de ce qu'on savait dès le premier jour ?
François-Benoît Hoffmann - Le roman d’une heure (1803) Les cœurs capables de s'enflammer à la première vue courent de très grands risques. Le risque de tomber amoureux.
François-Benoît Hoffmann - Le roman d’une heure (1803) Parler à propos de rien convient parfaitement à la jeunesse, et cela nous arrive quelquefois aussi dans l'âge mûr ; parler de tout est le propre des hommes qui savent encore fort peu de choses, et qui prennent l'horizon pour les bornes du monde.
François-Benoît Hoffmann - Les pensées fugitives (1802) Le sentiment de ma faiblesse, la conscience de mon imperfection, me font voir avec peine, et peut-être avec un peu d'humeur, tous les beaux projets qui tendent à la perfection absolue. Tout but où je ne puis atteindre, tout sublime que je ne puis comprendre, toute vertu dont l'austérité m'effraie, tout précepte que je ne puis mettre à profit, tout ordre que je ne puis exécuter, irrite ma médiocrité en humiliant mon orgueil.
François-Benoît Hoffmann - Les pensées fugitives (1802) Les meilleurs raisonnements échouent contre les sensations, et l'amour-propre vaincu n'avoue jamais sa défaite : on peut bien former le goût, mais on ne corrige pas le mauvais goût.
François-Benoît Hoffmann - Les pensées fugitives (1802) Si la perfection pouvait naître des livres, dans le déluge d'écrits qui nous inonde, dans ce torrent de lumières qui nous environne, les sots et les fripons seraient un peu plus rares sur la terre.
François-Benoît Hoffmann - Les pensées fugitives (1802) Les femmes, quand on en connaît une, on les connaît toutes.
François-Benoît Hoffmann - L'original, le 30 juillet 1796. J'entends toujours l'homme crier misère, et chaque jour accuser le destin ; mais chaque jour, on attend, on espère, et chaque jour nous vivons pour demain.
François-Benoît Hoffmann - Les pensées fugitives (1802) La mort est bien épouvantable, me disait-on ; je le sais bien ! Elle a pourtant ceci d'aimable : Quand on est mort, on n'en sait rien.
François-Benoît Hoffmann - Les pensées fugitives (1802) Femmes, que le plaisir enchante, vous ne redoutez point les ravages du temps ; quand la vanité vous dit encore vingt ans, l'almanach vous dit cinquante !
François-Benoît Hoffmann - Les pensées fugitives (1802) Pour un coeur désespéré, la vengeance est le plus doux des plaisirs.
François-Benoît Hoffmann - Azeline, le 5 décembre 1796. Une jalouse et un poltron sont deux sortes de gens qui ne raisonnent guère.
François-Benoît Hoffmann - Le secret, le 20 avril 1796. Les femmes ne méritent pas toutes qu'on se battent pour elles.
François-Benoît Hoffmann - Le secret, le 20 avril 1796. Le repentir a souvent le prix de l'innocence.
François-Benoît Hoffmann - Ariodant, le 11 octobre 1799. Amour, si je succombe, fais que mes voeux soient exaucés ; que l'on élève ici ma tombe, et que ces mots y soient tracés : Au cher objet de sa tendresse, il était près d'unir son sort, mais il mourut pour sa maîtresse, et fut aimé jusqu'à la mort.
François-Benoît Hoffmann - Ariodant, le 11 octobre 1799. Il est beau d'avoir à venger celle que l'on aime.
François-Benoît Hoffmann - Ariodant, le 11 octobre 1799. Compte sur ton bonheur si tu me sers, compte sur ma vengeance si tu me trompes.
François-Benoît Hoffmann - Ariodant, le 11 octobre 1799. L'homme le plus sensible est celui qui punit le plus cruellement un outrage.
François-Benoît Hoffmann - Ariodant, le 11 octobre 1799. Sans l'amour de ses enfants, quel mortel voudrait être père ?
François-Benoît Hoffmann - Ariodant, le 11 octobre 1799. Nature est une bonne mère, elle sait mieux que les parents, quel choix un jeune coeur doit faire, ne forçons point les sentiments.
François-Benoît Hoffmann - Ariodant, le 11 octobre 1799. Du mariage qui fit mon bonheur, il ne m'est resté qu'une fille ; elle seule est toute ma famille, elle seule a tout mon coeur.
François-Benoît Hoffmann - Ariodant, le 11 octobre 1799. Le penchant d'un coeur ne se peut commander.
François-Benoît Hoffmann - Ariodant, le 11 octobre 1799. L'amour ne s'éteint jamais quand il lui reste un rayon d'espoir.
François-Benoît Hoffmann - Ariodant, le 11 octobre 1799. Pour une beauté trop sévère, mille autres souriront tendrement à vos voeux.
François-Benoît Hoffmann - Ariodant, le 11 octobre 1799. Si mon amour est trompé, malheur au rival.
François-Benoît Hoffmann - Ariodant, le 11 octobre 1799. Je puis aimer d'un amour extrême, mais je puis aussi haïr avec fureur.
François-Benoît Hoffmann - Ariodant, le 11 octobre 1799.