Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations de François de Neufchâteau.

1 — Qui est François de Neufchâteau ?

Photo de François de Neufchâteau Biographie courte : Écrivain, poète, fabuliste et homme politique français né le 17 avril 1750 à Frebécourt dans les Vosges, Nicolas François, dit François de Neufchâteau, est décédé le 10 janvier 1828 à l'âge de 77 ans à Saffais en Meurthe-et-Moselle. A peine âgé de 15 ans, en 1765, il publie son premier recueil d'épîtres et de fables, les Poésies diverses, composé de 44 pages, et en 1766 parut son deuxième recueil de poésie : les Pièces fugitives. François de Neufchâteau est élu à l'Académie française en 1803. (Source : Wikipédia)

2 — Les 82 pensées et citations de François de Neufchâteau :

De nos biens, de nos maux l'incertaine mesure, est dans l'opinion plus que dans la nature.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

La vieillesse chagrine incessamment amasse, garde, non pas pour soi, les trésors qu'elle entasse.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Pour prêcher la vertu, pour la persuader, inspirez-la plutôt que de la commander.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Aimez la vérité, qu'elle seule nous touche : fermez à tout mensonge et l'oreille et la bouche.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Qu'un éclat passager, qu'une beauté fragile, ne nous fixent jamais aux dépens de l'utile.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Gloire, vrais biens, bonheur, tout est dans les travaux ; ils causent nos plaisirs et dissipent nos maux.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Avant que le sommeil te ferme la paupière, sur tes œuvres du jour porte un regard sévère.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Aucun devoir n'est vil, le vice seul peut l'être ; un serviteur honnête est l'égal d'un bon maitre.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Le savoir rend quelquefois très impertinent ; un sot savant est sot, bien plus qu'un sot ignorant.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

La sagesse consiste à prendre avec mesure les biens et les plaisirs que donnent la nature.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Craignez un Dieu vengeur et tout ce qui le blesse, c'est là le premier pas qui mène à la sagesse.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Tout consiste en des riens ; heureux qui les saisit ; c'est un rien qui nous place, un rien qui nous détruit.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Partout scandalisée et partout méconnue, la pudeur ne sait plus où reposer la vue.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Par des faits jugez l'homme, et non par de vains mots ; négligez les on dit et les mauvais propos.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Qui veut être prudent doit se ressouvenir, de ne promettre rien qu'il ne puisse tenir.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Renoncez aux plaisirs funestes aux mortels : Ils sont et douloureux et souvent criminels.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Le parfait philosophe est simple, doux, affable ; s'il cherche la raison, c'est pour la rendre aimable.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Un perfide est à craindre en sa marche couverte ; même au sein des succès, il trame votre perte.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Le pauvre ne meurt point, car dans son sort cruel, sa misérable vie est un trépas réel.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Tel est chaque parti, dans sa rage obstiné, aujourd'hui condamnant et demain condamné.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Je hais tout orgueilleux, quel que soit son talent ; j'aimerais beaucoup mieux un modeste ignorant.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Combien l'oubli de l'ordre engendre de malheurs ! Qu'il ruina de maisons ! qu'il fit verser de pleurs !

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

À quelque mouvement qu'on se laisse emporter, jamais de la nature il ne faut s'écarter.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Mère du vrai bonheur et base d'un empire, oh morale ! avec toi tout fleurit tout respire.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Alors que l'on est bien, quand au mieux on aspire, il n'est point de milieu, l'on risque d'être pire.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Il ne faut, pour se faire un sort paisible et doux, voir au-dessus de soi, mais toujours au-dessous.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

On n'est pas écouté quand on parle en grondant : le maître n'instruit plus dès qu'il devient pédant.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Du luxe empoisonneur la folle vanité de l'âme qu'elle enivre altère la bonté.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Jouez pour le plaisir et perdez noblement ; ne soyez point ingrat, ce vice est infâmant.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Songeons à profiter de nos belles années : Les roses d'aujourd'hui demain seront fanées.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Quand on sait, tour à tour, se passer quelque chose, on remplit un devoir que la nature impose.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

L'honnête homme toujours dit la vérité pure, et ne se permet pas la plus faible imposture.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

La vie est le chemin de l'immortalité : Le temps qui fuit toujours, fuit vers l'éternité.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Souvent la remontrance est fille de l'aigreur ; pour corriger autrui ne montrons point d'humeur.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Réduit à tout craindre, l'honnête homme, en secret, ose à peine se plaindre.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Connaissez l'homme à fond, étudiez son cœur ; consultez ses penchants, ménagez son humeur.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Heureux qui se connaît, mais ce bonheur est rare : Loin de s'étudier, on se flatte, on s'égare.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

On passe en un moment de l'amour à la haine : Où l'on croit le plaisir, on rencontre la peine.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

La gloire et les trésors, les honneurs et leur pompe, tout peint notre néant, tout nous fuit, tout nous trompe.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Toute prétention fait mourir la gaité, l'aisance, l'enjouement, l'aimable liberté.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

À quoi bon la fureur, ou pourquoi s'affliger ? Le sage doit souffrir ce qu'il ne peut changer.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Souvent de faute en faute on se fourvoie, on glisse ; en vain on se raccroche, on tombe au précipice.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Toute imposture perce à travers les grands mots ; l'exagération n'en impose qu'aux sots.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Ne hasardez jamais votre estime trop tôt, et soyez pour cela dans le milieu qu'il faut.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Cultivez votre esprit et votre jugement ; attendez tout de vous, rien de l'évènement.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Tout homme dans son sein porte la noble envie d'étendre sa mémoire au-delà de sa vie.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

De l'émulation distinguez bien l'envie : L'une mène à la gloire et l'autre à l'infâmie.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Donnons tout au besoin, rien à la fantaisie : on se soutient par l'ordre et par l'économie.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Tous nos plaisirs sont faux et nos douleurs certaines ; pour un bien ici-bas, les maux sont par centaines.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Nous avons tous nos goûts, nos désirs, nos talents, et pour le bien du monde, ils sont tous différents.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Les règles du devoir ont un nœud réciproque : qui les rompt le premier, consent qu'on les révoque.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Rendez au Créateur ce que l'on doit lui rendre ; réfléchissez toujours avant que d'entreprendre.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Du premier mouvement redoutez la tempête ; dans l'accès de colère on a perdu la tête.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Un grand cœur près du but ne doit point s'arrêter ; il se perd sans retour, s'il n'ose tout tenter.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Faisons à tous un accueil favorable : Un pauvre bien reçu s'en va moins misérable.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Fuir le mal est un point, mais la vertu suprême est de faire le bien qu'on voudrait pour soi-même.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Attachons au passé quelque doux souvenir, le travail au présent, l'espoir à l'avenir.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Les soins d'autrui se règlent sur les nôtres : On ne peut être aimé si l'on n'aime les autres.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Du sort des malheureux adoucir la rigueur, c'est de l'autorité le droit le plus flatteur.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Le ton trop absolu déplaît, révolte, excède.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Tout résiste à celui qui veut que tout lui cède.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Adoucissez le joug de votre autorité ; Plus vous êtes puissant, plus il faut de bonté.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Le besoin de jouir, de plaire et d'être aimable, répand sur notre vie un charme inexprimable.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

On n'a point de mérite à s'abstenir du mal : Être ardent pour le bien est le prix principal.

François de Neufchâteau - Les pensées et maximes (1750-1828)

Il est des ennemis affreux, mais il est des patrons encore plus dangereux !

François de Neufchateau - Le milan, les colombes, et le vautour (1814)

Il faut en actions convertir vos discours, ce n'est que par les faits que les mots auront cours.

François de Neufchateau - La grenouille et le renard (1814)

Le premier pas en tout est le plus difficile.

François de Neufchateau - Les tropes ou les figures des mots (1817)

C'est des malentendus que naissent nos disputes.

François de Neufchateau - Les tropes ou les figures des mots (1817)

C'est avoir le cœur et l'esprit faux que de vouloir réformer nos mœurs et nos défauts.

François de Neufchateau - La grenouille et le renard (1814)

La solitude est douce à qui hait les méchants.

François de Neufchateau - Paméla, IV, 12 (1795)

De l'oubli de ses droits la nature se venge.

François de Neufchateau - Paméla, III, 7 (1795)

Avec la paix du cœur en tous lieux on est bien.

François de Neufchateau - Paméla, III, 19 (1795)

Rien ne peut forcer le libre caractère de la bienfaisance.

François de Neufchateau - Le pauvre d'Alger, Fables (1814)

Dieu seul est Dieu.

François de Neufchateau - Le pauvre d'Alger, Fables (1814)

Il ne faut disputer des goûts, ni des usages, c'est là ce qu'on apprend de mieux dans les voyages.

François de Neufchateau - Le pauvre d'Alger, Fables (1814)

Quand on fait son devoir tout le reste n'est rien.

François de Neufchateau - Paméla, III, 19 (1795)

La surprise est toujours l'effet de l'ignorance.

François de Neufchateau - Paméla, II, 13 (1795)

Charité publique : Métier de paresseux que pratique trop bien tout fainéant.

François de Neufchateau - Le pauvre d'Alger, Fables (1814)

Les sots et les fripons se partagent le monde.

François de Neufchateau - Paméla, II, 12 (1795)

L'oubli de la pudeur mène à l'ignominie.

François de Neufchateau - Paméla, I, 9 (1795)

La bienfaisance est toute volontaire.

François de Neufchateau - Le pauvre d'Alger, Fables (1814)

Le bon goût n'admet rien que le bon sens n'avoue.

François de Neufchâteau - La vulpeïde, prologue (1815)

3 — La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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