Les citations de George Sand.

1 - Qui est George Sand ?

Photo / portrait de George Sand Biographie courte : Romancière, auteur dramatique et critique littéraire française, Amantine Aurore Lucile Dupin, dite George Sand, est née le 1er juillet 1804 à Nohant-Vic dans le département de l'Indre. George Sand décède à l'âge de 71 ans d'une occlusion intestinale à Nohant-Vic le 8 juin 1876. (George Sand sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 224 citations et pensées de George Sand :

O ma pauvre Misère ! je te ferai élever un temple si tu me quittes un jour !

- Lettre à Charles Duvernet, le 19 juillet 1831.

La vie est toujours trop courte pour tout ce qu'on peut apprendre. Si vous vous ennuyez, écrivez des romans, des comédies : tout cela vous fera travailler sans ennui et vous forcera à des recherches historiques qui vous arriveront pleines d'intérêt et de vie. S'ennuyer ! je ne le conçois pas !

- Lettre à Charles Duvernet, le 19 juillet 1831.

Si je rencontre dans ma vie des cœurs qui prennent mes innocentes fantaisies pour des vices hypocrites, je ne prends pas la peine de les en dissuader. Je sens que ces gens-là m'ennuient, me méconnaissent et qu'ils m'outragent. Alors je ne leur réponds pas, et je les plante là.

- Lettre à Sophie Victoire Delaborde (1831)

Rien ne me fait oublier aucune des choses qui m'ont été si chères. Sois sûr que rien ne meurt en moi. J'ai une vie agitée. Mon destin me pousse d'un côté et de l'autre, mais mon cœur ne répudie pas le passé. Il souffre et se calme selon le temps qu'il fait. Les vieux souvenirs ont une puissance que nul ne peut méconnaître, et moi moins qu'une autre. Il m'est doux, au contraire, de les ressaisir, et nous nous retrouverons bientôt ensemble, dans notre vieux nid de Nohant, où je n'ai pas pu vivre, mais où je pourrai, peut-être bien plus tard, mourir en paix.

- Lettre à Hippolyte Châtiron (1834)

Je t'aime comme un frère, et sous les belles étoiles de l'Italie, je n'ai pas passé un soir sans me rappeler nos promenades et nos doux entretiens sous le beau ciel de Nohant.

- Lettre à François Rollinat (1834)

Je connais bien des hommes qui te sont supérieurs ; mais jamais je ne les aimerai du fond des entrailles comme je t'aime. Jamais il ne m'arrivera de marcher avec eux toute une nuit sous les étoiles, sans que mon esprit ou mon cœur ait un instant de dissidence ou d'antipathie. Et pourtant ces longues promenades et ces longs entretiens, combien de fois nous les avons prolongés jusqu'au jour, sans qu'il s'éveillât en moi un élan de l'âme qui n'éveillât le même élan dans la tienne, sans qu'il vint à mes lèvres l'aveu d'une misère pareille.

- Lettre à François Rollinat (1834)

Une jolie femme n'est pas toujours aussi rangée qu'une autre.

- La mare au diable (1846)

Les amis, oh ! les amis ! que c'est un trésor rare et difficile à garder ! Si l'on ne tient pas sa main toujours étroitement fermée, ils s'échappent comme de l'eau au travers des doigts.

- Lettre à Jules Boucoiran, le 17 juillet 1831.

Je hais tous les hommes, rois et peuples. Il y a des instants où j'aurais du bonheur à leur nuire. Je n'ai de repos qu'alors que je les oublie !

- Lettre à Jules Boucoiran, le 17 juillet 1831.

L'opinion est une prostituée qu'il faut mener à grands coups de pied quand on a raison. Il ne faut jamais se soumettre à des avanies pour obtenir des salutations et des courbettes en public.

- Lettre à Adolphe Guéroult, le 9 novembre 1835.

Je travaille toutes les nuits jusqu'à sept heures du matin, je suis comme une vieille lampe. Je pense à toi mon fils, je relis tes bonnes lettres, et je prie Dieu qu'il te rende bon et courageux ; avec cela, tu seras aussi heureux qu'on peut l'être en ce monde. Je vois que tu comprends parfaitement, et que je pourrai causer avec toi, comme avec un ami. Tu es un brave homme mon fils. Bonsoir, vieux ! Je t'embrasse un million, un milliard de fois.

- Lettre à Maurice Sand, le 10 décembre 1835.

Tu es un drôle de gamin mon fils ! J'étais bien contente de ton avant-dernière lettre ; mais, cette fois-ci, tu as mis des s partout. Il y en a tant que, si je pouvais te les renvoyer, tu n'aurais pas besoin d'en mettre de nouvelles dans la prochaine lettre que tu m'écriras !

- Lettre à Maurice Sand, le 10 décembre 1835.

Croyez-vous que je n'aie pas de dignité personnelle à défendre parce que je suis femme ? Allons donc, encore ! Souvenez-vous d'avoir prêché l'affranchissement de la femme. Nous ne savons pas nous les femmes fabriquer des armes, et on ne nous permet pas de provoquer nos maris en duel ; on a bien raison, ils nous tueraient, ce qui ferait trop plaisir à certains.

- Lettre à Adolphe Guéroult, le 9 novembre 1835.

Ce que l'on pense de moi à Paris cela me préoccupe aussi peu que de ce qu'on pense en Chine de Gustave Planche.

- Lettre à Adolphe Guéroult, le 9 novembre 1835.

L'indulgence profonde et l'espèce de complaisance lâche et tendre que l'on a pour soi-même, nous l'avons l'un pour l'autre. L'espèce d'engouement qu'on a pour ses propres idées et la confiance orgueilleuse qu'on a pour sa propre force, nous l'avons l'un pour l'autre. Il ne nous est pas arrivé une seule fois de discuter quoi que ce soit, bon ou mauvais, sans ce que dit l'un de nous est adopté par l'autre aussitôt, et cela, non par complaisance, non par dévouement, mais par sympathie nécessaire.

- Lettre à François Rollinat (1834)

On se console d'aller fort mal en voyant que les autres ne vont pas mieux : triste consolation, en vérité, qui fait beaucoup de mal.

- Lettre à Adolphe Guéroult, le 9 novembre 1835.

On se dispute souvent parce que chacun croit avoir plus d'esprit que son voisin.

- Lettre à Adolphe Guéroult, le 9 novembre 1835.

Pour toutes choses, il y a un beau moment, c'est le commencement.

- Lettre à Adolphe Guéroult, le 9 novembre 1835.

Aime-moi ! je t'apprendrai bien des choses si nous vivons ensemble. Si nous ne sommes pas appelés à ce bonheur, le plus grand qui puisse m'arriver, le seul qui me fasse désirer une longue vie, tu prieras Dieu pour moi, et, du sein de la mort, s'il reste dans l'univers quelque chose de moi, l'ombre de ta mère veillera sur toi.

- Lettre à Maurice Sand, le 18 juin 1835.

Il y a des natures choisies qui se développent d'elles-mêmes, et dans toutes les positions où il plaît au hasard de les faire naître. La noblesse du cœur est, comme la vivacité d'esprit, une flamme que rien ne peut étouffer, et qui tend sans cesse à s'élever, comme pour rejoindre le foyer de grandeur et de bonté éternelles dont elle émane. Quels que soient les éléments contraires qui combattent ces destinées élues, elles se font jour, elles arrivent sans effort à prendre leur place, elles s'en font une au milieu de tous les obstacles. — Il y a sur leur front comme un sceau divin, comme un diadème invisible qui les appellent à dominer naturellement les essences inférieures ; on ne souffre pas de leur supériorité, parce qu'elle s'ignore elle-même ; on l'accepte, parce qu'elle se fait aimer.

- André (1835)

L'homme naît avec plus ou moins de passions, avec plus ou moins de vigueur pour les satisfaire, avec plus ou moins d'aptitude pour en tirer un bon ou un mauvais parti dans la société. Mais l'éducation peut et doit trouver remède à tout ; là est le grand problème à résoudre, c'est de trouver l'éducation qui convient à chaque être en particulier.

- Mauprat (1837)

O femme ! femme ! tu es un abîme, un mystère, et celui qui croit te connaître est trois fois insensé.

- Mauprat (1837)

Le désir, en amour, veut détruire les obstacles qui l'attirent, et il meurt sur les débris d'une vertu vaincue.

- Mauprat (1837)

On ne trouve pas l'amour quand on le cherche ; il vient à nous quand nous ne l'attendons pas.

- Metella (1834)

L'amour est une chose tout à fait involontaire, une maladie de l'âme à laquelle tous nos raisonnements ne peuvent rien.

- Metella (1834)

L'amitié, lorsqu'elle n'est qu'une survivance de l'amour, est plus susceptible de calcul et plus froide dans ses jugements.

- Metella (1834)

Vous qui savez si bien ce que c'est que la fierté, ne vous targuez jamais avec moi des droits acquis. L'affection ne se commande pas, elle se demande ou s'inspire ; faites que je vous aime toujours ; ne me dites jamais que je suis forcée de vous aimer.

- Mauprat (1837)

Il est fort rare qu'un homme parle de lui-même sans dire bientôt quelque impertinence.

- Metella (1834)

La vie ressemble plus souvent à un roman qu'un roman ne ressemble à la vie.

- Metella (1834)

Souvent les sublimes facultés dont l'homme est doué sommeillent pour se retremper comme le germe des plantes au sein de la terre, et, au sortir d'un long repos, elles éclatent avec plus de puissance.

- Spiridion (1839)

Pour des études calmes, il faut un esprit calme.

- Spiridion (1839)

Les plaisirs inattendus sont les seuls plaisirs de ce monde.

- Les lettres d'un voyageur (1834)

L'appétition de la force, c'est le besoin de développement que la nécessité inflige à tous les êtres. Chaque chose veut être, parce qu'elle doit être. Ce qui n'a pas la force de vouloir est destiné à périr, depuis l'homme sans cœur jusqu'au brin d'herbe privé des sucs nourriciers.

- Spiridion (1839)

Aime-moi ! je t'apprendrai bien des choses si nous vivons ensemble. Le plus grand bonheur qui puisse m'arriver, le seul qui me fasse désirer une longue vie.

- Lettre à Maurice Sand, le 18 juin 1835.

L'amitié, c'est une sorte d'amour aussi, immense et sublime en de certains moments, mais insuffisante. La vie de tous les jours, cette chose parfois si odieuse et si pesante dans la solitude, cette succession continuelle de petites douleurs fastidieuses, seul l'amour peut les changer en plaisirs.

- Jacques (1834)

L'amour est comme la foi aux miracles ; c'est un travail de l'imagination pour exciter le cœur et paralyser le raisonnement.

- Jacques (1834)

Quelle noble et précieuse souffrance que celle d'aimer ! De combien de poésie n'est-elle pas la source ? Qu'elle est chaleureuse, qu'elle est productive, la souffrance qu'on peut dire et dont on ne peut être plaint !

- Lélia (1833)

Tel est le cœur humain : l'amour est la lutte des plus hautes facultés de deux âmes qui cherchent à se fondre l'une dans l'autre par la sympathie. Quand elles n'y parviennent pas, le désir de s'égaler au moins par le mérite devient un tourment pour leur orgueil mutuellement blessé. Chacune voudrait laisser à l'autre des regrets, et celle qui croit les éprouver seule est en proie à un véritable supplice.

- Lélia (1833)

Les héritiers des grandes maisons préfèrent l'argent aux monuments du génie.

- Le Piccinino (1847)

Là où tu n'auras semé que le trouble tu ne recueilleras que le doute.

- Evenor et Leucippe (1846)

La dévotion exaltée a ce grand effet sur l'âme qu'elle possède, elle y tue l'amour-propre radicalement, et, si elle l'hébète à certains égards, elle purge l'âme de beaucoup de petitesses et de mesquines préoccupations.

- L'histoire de ma vie (1847)

On a toujours tort quand on blesse ceux qu'on aime !

- Mauprat (1837)

Qu'est-ce que la jeunesse ? Un bal masqué resplendissant de feux ou d'éclairs !

- Flaminio, Théâtre (1854)

Plus j'avance dans la vie, moins je sens en moi de parti pris pour ou contre les manières. Je me laisse aller à aimer tout ce qui me plaît, sans vouloir qu'on me dise si c'est bien ou mal fait selon certaines conventions reçues par les uns, repoussées par les autres.

- Flaminio, Théâtre (1854)

La tolérance que j'ai pour les autres me conduit nécessairement à tolérer mes propres fantaisies, bien que je sache qu'on ne me rendra pas toujours la pareille en impartialité et en bonne foi. Cela ne me fait rien ; on est si heureux de se sentir encore naïf en dépit de l'âge et de l'expérience, qu'on peut bien pardonner aux autres de vous trouver niais.

- Flaminio, Théâtre (1854)

Il n'y a rien de si pudique que le sentiment de l'amour.

- Simon (1836)

Un homme trop pudique pour bien comprendre sa pudeur lutte contre elle-même, et se fait presque un reproche de la délicatesse de son émotion.

- Consuelo (1843)

Si la passion pouvait être un peu philosophe, l'amant heureux serait plein de courtoisie et de générosité pour l'amant délaissé ; mais elle ne l'est pas du tout !

- Lucrézia Floriani (1847)

Sans mémoire, on est éternellement ignorant ; mais savoir son ignorance, c'est savoir qu'il y a un monde enchanté où l'on voudrait toujours se glisser, et, si l'on reste à la porte, ce n'est pas parce qu'on se plaît au-dehors dans la stérilité et dans l'impuissance, c'est parce qu'on n'est pas doué ; mais au moins on est riche de désirs, d'élans, de rêves et d'aspirations. Le cœur vit de cette soif d'idéal. On s'oublie soi-même, on monte dans une région où la personnalité s'efface, parce que le sentiment, je dirais presque la sensation de la vie universelle, prend possession de notre être et le spiritualise en le dispersant dans le grand tout.

- Les nouvelles lettres d'un voyageur (1877)

Regarder la vie agir dans l'univers en même temps qu'elle agit en nous, c'est la sentir universalisée en soi et personnifiée dans l'univers. Levez les yeux vers le ciel et voyez palpiter la lumière des étoiles ; chacune de ces palpitations répond aux pulsations de notre cœur. Notre planète est un des petits êtres qui vivent du scintillement de ces grands astrés, et nous, êtres plus petits, nous vivons des mêmes effluves de chaleur et de lumière.

- Les nouvelles lettres d'un voyageur (1877)

La foi est un sanctuaire d'où l'on sort avec un front serein et une âme bienveillante.

- L'histoire de ma vie (1855)

La solitude est bonne, et les hommes ne valent pas un regret.

- Indiana (1832)

L'amitié qui survit à l'amour est plus susceptible de calcul et plus froide dans ses jugements.

- Mattéa (1835)

La vie est une longue blessure qui s'endort rarement, et ne guérit jamais.

- Lélia (1833)

Quand le cœur est bon, l'on se retrouve et l'on se souvient de s'être aimés. Il m'a semblé plusieurs fois que j'avais à me plaindre beaucoup de toi. J'ai pris définitivement le parti de ne plus m'en fâcher. Je savais bien que j'en reviendrais et que je ne pourrais pas rester en colère contre toi, que tu eusses tort ou non.

- Lettre à Hippolyte Châtiron (1834)

L'homme qui n'a pas souffert n'est rien ! C'est un être incomplet, une force inutile, une matière brute et sans valeur, que le ciseau de l'ouvrier brisera peut-être en essayant de la façonner.

- Lélia (1833)

On n'est jamais supérieur en tous points, quelque sage que l'on soit.

- Jean de la Roche (1859)

Il n'y a pas un coin dans mon âme où la rancune et la vengeance puissent trouver à se loger.

- Consuelo (1843)

Oublie toute rancune, et reviens à moi comme je reviens à toi : sincèrement et avec joie.

- Jacques (1834)

L'indifférence et le dédain, c'est un naturel haïssable entre tous.

- Marielle (1862)

On ne gronde que ceux qu'on aime.

- Marielle (1862)

La beauté de l'âme l'emporte sur la beauté physique.

- Marielle (1862)

Le génie, c'est l'ordre dans la fantaisie.

- Marielle (1862)

Les hommes médisants ont le feu sous la lèvre.

- Marielle (1862)

Préservez-vous du désir puéril de montrer vos biens à ceux qui n'ont rien.

- Lélia (1833)

Les âmes faibles se corrompent dans l'adversité ; les âmes fortes s'y épurent.

- Lélia (1833)

Tout devoir porte en lui-même sa récompense.

- Evenor et Leucippe (1846)

Qui se plaint d'avoir été joué éclate en menaces de vengeance.

- Pauline (1840)

La crainte, c'est la méfiance ; la méfiance, c'est la haine ; et la haine, c'est la menace.

- Le diable aux champs (1857)

La femme est tout pour celui qui mérite le nom d'homme.

- La Daniella, XLV (1857)

Échouer faute d'habileté n'est pas une honte.

- Pierre qui roule, Préface (1870)

Quand la méchanceté est exploitée par les femmes, elle va vite et loin.

- La petite Fadette (1849)

Il y a des convictions entières qui ébranlent les demi-convictions.

- La Daniella, XXXIX (1857)

L'homme ne sait jamais ni ce qu'il veut ni ce qui lui convient.

- Lélia (1833)

Toute liberté a ses limites, sinon elle empiète sur la liberté des autres.

- Le tiroir du diable (1853)

Donnez la préférence à l'une sans exclure l'autre.

- Lélia (1833)

L'amour est un dieu, et toute belle femme au cœur tendre en est la prêtresse.

- Lucrézia Floriani (1847)

Les uns ont de la chance, les autres n'en ont pas : Ça dépend du numéro qu'on tire en venant au monde.

- Mademoiselle Merquem (1868)

Le rire est un grand médecin.

- Lettre à Gustave Flaubert (1873)

L'ennui, c'est le pire des maux.

- Cosima, ou la haine dans l'amour, I, 3 (1840)

La première forteresse d'une femme c'est sa bonne renommée.

- Mont Revèche (1853)

Le repos et la tranquillité ne sont que dans la mort !

- Tamaris (1862)

Pauvre société où le cœur n'a de véritables jouissances que dans l'oubli de tout devoir !

- Valentine (1831)

Les absents n'ont tort que dans les cœurs ingrats et lâches.

- Consuelo (1843)

Un cœur généreux s'engourdit et se dessèche au milieu des indifférents qui l'oublient.

- Les sept cordes de la lyre (1840)

L'esprit de l'homme est enclin à l'orgueil, et l'orgueil corrompt l'esprit.

- Spiridion (1839)

La solitude, sans la foi et l'amour divin, est un tombeau !

- Spiridion (1839)

L'amour, c'est l'idéal de l'égalité, puisque c'est le suprême effort vers l'assimilation des âmes, et quand cette égalité se dérange, la joie des âmes est troublée, et l'enthousiasme chancelle.

- Constance Verrier (1860)

Dieu est grand, Dieu est bon ; nul n'a sondé jusqu'au fond les trésors de sa miséricorde.

- Lélia (1833)

La miséricorde est le plus bel attribut de Dieu.

- Lélia (1833)

Mieux vaut souffrir le mal que de le rendre.

- François le Champi (1850)

Avec des natures indisciplinées, la rigueur est salutaire.

- La filleule (1853)

Le paradis, c'est la fusion de deux âmes dans un baiser d'amour.

- Leone Leoni (1835)

Les révolutions ne sont point des lits de roses.

- La petite Fadette (1849)

Il y a dans certains cœurs un fond d'égoïsme plus dur qu'un diamant où aucun grand sentiment n'y peut germer.

- Aldo le rimeur (1833)

La sagesse paraît sur le visage du sage, mais les regards du fou parcourent la terre.

- Les lettres d'un voyageur (1834)

Le fier a toujours les yeux hautains, et le cœur enflé.

- Les lettres d'un voyageur (1834)

Je t'aime avec passion, je t'aime comme au premier jour.

- Les sept cordes de la lyre (1840)

L'amour seul peut te donner une heure d'extase : Profites-en !

- Les sept cordes de la lyre (1840)

Il n'est point de justice sans connaissance.

- Les sept cordes de la lyre (1840)

3 - La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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