Les citations de George Sand.

1 - Qui est George Sand ?

Photo / portrait de George Sand Biographie courte : Romancière, auteur dramatique et critique littéraire française, Amantine Aurore Lucile Dupin, dite George Sand, est née le 1er juillet 1804 à Nohant-Vic dans le département de l'Indre. George Sand décède à l'âge de 71 ans d'une occlusion intestinale à Nohant-Vic le 8 juin 1876. (George Sand sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 187 citations et pensées de George Sand :

Souvent les sublimes facultés dont l'homme est doué sommeillent pour se retremper comme le germe des plantes au sein de la terre, et, au sortir d'un long repos, elles éclatent avec plus de puissance.

George Sand - Spiridion (1839)

Pour des études calmes, il faut un esprit calme.

George Sand - Spiridion (1839)

Les plaisirs inattendus sont les seuls plaisirs de ce monde.

George Sand - Les lettres d'un voyageur (1834)

L'appétition de la force, c'est le besoin de développement que la nécessité inflige à tous les êtres. Chaque chose veut être, parce qu'elle doit être. Ce qui n'a pas la force de vouloir est destiné à périr, depuis l'homme sans cœur jusqu'au brin d'herbe privé des sucs nourriciers.

George Sand - Spiridion (1839)

Aime-moi ! je t'apprendrai bien des choses si nous vivons ensemble. Le plus grand bonheur qui puisse m'arriver, le seul qui me fasse désirer une longue vie.

George Sand - Lettre à Maurice Sand, le 18 juin 1835.

L'amour est comme la foi aux miracles ; c'est un travail de l'imagination pour exciter le cœur et paralyser le raisonnement.

George Sand - Jacques (1834)

Quelle noble et précieuse souffrance que celle d'aimer ! De combien de poésie n'est-elle pas la source ? Qu'elle est chaleureuse, qu'elle est productive, la souffrance qu'on peut dire et dont on ne peut être plaint !

George Sand - Lélia (1833)

Tel est le cœur humain : l'amour est la lutte des plus hautes facultés de deux âmes qui cherchent à se fondre l'une dans l'autre par la sympathie. Quand elles n'y parviennent pas, le désir de s'égaler au moins par le mérite devient un tourment pour leur orgueil mutuellement blessé. Chacune voudrait laisser à l'autre des regrets, et celle qui croit les éprouver seule est en proie à un véritable supplice.

George Sand - Lélia (1833)

Les héritiers des grandes maisons préfèrent l'argent aux monuments du génie.

George Sand - Le Piccinino (1847)

Là où tu n'auras semé que le trouble tu ne recueilleras que le doute.

George Sand - Evenor et Leucippe (1846)

La dévotion exaltée a ce grand effet sur l'âme qu'elle possède, elle y tue l'amour-propre radicalement, et, si elle l'hébète à certains égards, elle purge l'âme de beaucoup de petitesses et de mesquines préoccupations.

George Sand - L'histoire de ma vie (1847)

On a toujours tort quand on blesse ceux qu'on aime !

George Sand - Mauprat (1837)

Qu'est-ce que la jeunesse ? Un bal masqué resplendissant de feux ou d'éclairs !

George Sand - Flaminio, Théâtre (1854)

Plus j'avance dans la vie, moins je sens en moi de parti pris pour ou contre les manières. Je me laisse aller à aimer tout ce qui me plaît, sans vouloir qu'on me dise si c'est bien ou mal fait selon certaines conventions reçues par les uns, repoussées par les autres.

George Sand - Flaminio, Théâtre (1854)

La tolérance que j'ai pour les autres me conduit nécessairement à tolérer mes propres fantaisies, bien que je sache qu'on ne me rendra pas toujours la pareille en impartialité et en bonne foi. Cela ne me fait rien ; on est si heureux de se sentir encore naïf en dépit de l'âge et de l'expérience, qu'on peut bien pardonner aux autres de vous trouver niais.

George Sand - Flaminio, Théâtre (1854)

Il n'y a rien de si pudique que le sentiment de l'amour.

George Sand - Simon (1836)

Un homme trop pudique pour bien comprendre sa pudeur lutte contre elle-même, et se fait presque un reproche de la délicatesse de son émotion.

George Sand - Consuelo (1843)

Si la passion pouvait être un peu philosophe, l'amant heureux serait plein de courtoisie et de générosité pour l'amant délaissé ; mais elle ne l'est pas du tout !

George Sand - Lucrézia Floriani (1847)

Sans mémoire, on est éternellement ignorant ; mais savoir son ignorance, c'est savoir qu'il y a un monde enchanté où l'on voudrait toujours se glisser, et, si l'on reste à la porte, ce n'est pas parce qu'on se plaît au-dehors dans la stérilité et dans l'impuissance, c'est parce qu'on n'est pas doué ; mais au moins on est riche de désirs, d'élans, de rêves et d'aspirations. Le cœur vit de cette soif d'idéal. On s'oublie soi-même, on monte dans une région où la personnalité s'efface, parce que le sentiment, je dirais presque la sensation de la vie universelle, prend possession de notre être et le spiritualise en le dispersant dans le grand tout.

George Sand - Les nouvelles lettres d'un voyageur (1877)

Regarder la vie agir dans l'univers en même temps qu'elle agit en nous, c'est la sentir universalisée en soi et personnifiée dans l'univers. Levez les yeux vers le ciel et voyez palpiter la lumière des étoiles ; chacune de ces palpitations répond aux pulsations de notre cœur. Notre planète est un des petits êtres qui vivent du scintillement de ces grands astrés, et nous, êtres plus petits, nous vivons des mêmes effluves de chaleur et de lumière.

George Sand - Les nouvelles lettres d'un voyageur (1877)

La foi est un sanctuaire d'où l'on sort avec un front serein et une âme bienveillante.

George Sand - L'histoire de ma vie (1855)

La solitude est bonne, et les hommes ne valent pas un regret.

George Sand - Indiana (1832)

L'amitié qui survit à l'amour est plus susceptible de calcul et plus froide dans ses jugements.

George Sand - Mattéa (1835)

La vie est une longue blessure qui s'endort rarement, et ne guérit jamais.

George Sand - Lélia (1833)

On n'est jamais supérieur en tous points, quelque sage que l'on soit.

George Sand - Jean de la Roche (1859)

Il n'y a pas un coin dans mon âme où la rancune et la vengeance puissent trouver à se loger.

George Sand - Consuelo (1843)

Oublie toute rancune, et reviens à moi comme je reviens à toi : sincèrement et avec joie.

George Sand - Jacques (1834)

L'indifférence et le dédain, c'est un naturel haïssable entre tous.

George Sand - Marielle (1862)

On ne gronde que ceux qu'on aime.

George Sand - Marielle (1862)

La beauté de l'âme l'emporte sur la beauté physique.

George Sand - Marielle (1862)

Le génie, c'est l'ordre dans la fantaisie.

George Sand - Marielle (1862)

Les hommes médisants ont le feu sous la lèvre.

George Sand - Marielle (1862)

Préservez-vous du désir puéril de montrer vos biens à ceux qui n'ont rien.

George Sand - Lélia (1833)

Les âmes faibles se corrompent dans l'adversité ; les âmes fortes s'y épurent.

George Sand - Lélia (1833)

Tout devoir porte en lui-même sa récompense.

George Sand - Evenor et Leucippe (1846)

Qui se plaint d'avoir été joué éclate en menaces de vengeance.

George Sand - Pauline (1840)

La crainte, c'est la méfiance ; la méfiance, c'est la haine ; et la haine, c'est la menace.

George Sand - Le diable aux champs (1857)

La femme est tout pour celui qui mérite le nom d'homme.

George Sand - La Daniella, XLV (1857)

Échouer faute d'habileté n'est pas une honte.

George Sand - Pierre qui roule, Préface (1870)

Quand la méchanceté est exploitée par les femmes, elle va vite et loin.

George Sand - La petite Fadette (1849)

Il y a des convictions entières qui ébranlent les demi-convictions.

George Sand - La Daniella, XXXIX (1857)

L'homme ne sait jamais ni ce qu'il veut ni ce qui lui convient.

George Sand - Lélia (1833)

Toute liberté a ses limites, sinon elle empiète sur la liberté des autres.

George Sand - Le tiroir du diable (1853)

Donnez la préférence à l'une sans exclure l'autre.

George Sand - Lélia (1833)

L'amour est un dieu, et toute belle femme au cœur tendre en est la prêtresse.

George Sand - Lucrézia Floriani (1847)

Les uns ont de la chance, les autres n'en ont pas : Ça dépend du numéro qu'on tire en venant au monde.

George Sand - Mademoiselle Merquem (1868)

Le rire est un grand médecin.

George Sand - Lettre à Gustave Flaubert (1873)

L'ennui, c'est le pire des maux.

George Sand - Cosima, ou la haine dans l'amour, I, 3 (1840)

La première forteresse d'une femme c'est sa bonne renommée.

George Sand - Mont Revèche (1853)

Le repos et la tranquillité ne sont que dans la mort !

George Sand - Tamaris (1862)

Pauvre société où le cœur n'a de véritables jouissances que dans l'oubli de tout devoir !

George Sand - Valentine (1831)

Les absents n'ont tort que dans les cœurs ingrats et lâches.

George Sand - Consuelo (1843)

Un cœur généreux s'engourdit et se dessèche au milieu des indifférents qui l'oublient.

George Sand - Les sept cordes de la lyre (1840)

L'esprit de l'homme est enclin à l'orgueil, et l'orgueil corrompt l'esprit.

George Sand - Spiridion (1839)

La solitude, sans la foi et l'amour divin, est un tombeau !

George Sand - Spiridion (1839)

L'amour, c'est l'idéal de l'égalité, puisque c'est le suprême effort vers l'assimilation des âmes, et quand cette égalité se dérange, la joie des âmes est troublée, et l'enthousiasme chancelle.

George Sand - Constance Verrier (1860)

Dieu est grand, Dieu est bon ; nul n'a sondé jusqu'au fond les trésors de sa miséricorde.

George Sand - Lélia (1833)

La miséricorde est le plus bel attribut de Dieu.

George Sand - Lélia (1833)

Mieux vaut souffrir le mal que de le rendre.

George Sand - François le Champi (1850)

Avec des natures indisciplinées, la rigueur est salutaire.

George Sand - La filleule (1853)

Le paradis, c'est la fusion de deux âmes dans un baiser d'amour.

George Sand - Leone Leoni (1835)

Les révolutions ne sont point des lits de roses.

George Sand - La petite Fadette (1849)

L'amour est ma seule faculté.

George Sand - Aldo le rimeur (1833)

La sagesse paraît sur le visage du sage, mais les regards du fou parcourent la terre.

George Sand - Les lettres d'un voyageur (1834)

Le fier a toujours les yeux hautains, et le cœur enflé.

George Sand - Les lettres d'un voyageur (1834)

Je t'aime avec passion, je t'aime comme au premier jour.

George Sand - Les sept cordes de la lyre (1840)

L'amour seul peut te donner une heure d'extase : Profites-en !

George Sand - Les sept cordes de la lyre (1840)

Il n'est point de justice sans connaissance.

George Sand - Les sept cordes de la lyre (1840)

Pour être téméraire, il ne suffit pas d'être volontaire, il faut encore être innocent jusqu'à l'ignorance.

George Sand - Mont Revèche (1853)

On n'a pas le droit de se décourager : Quand le vin est tiré, il faut le boire.

George Sand - La ville noire (1860)

Le beau malheur que d'être refusé par une femme ! Pour en avoir dix, il faut en demander cent.

George Sand - Le pressoir, III, 8 (1853)

L'amour est aveugle là où l'amitié est clairvoyante.

George Sand - Teverino (1846)

Tout vaniteux déteste son pareil, et raille en lui le vice qu'il porte en lui-même.

George Sand - Consuelo (1843)

Les hommes sont faux, ambitieux, vaniteux, égoïstes, et le meilleur ne vaut pas le diable.

George Sand - Lettre à Gustave Flaubert, le 26 juillet 1870.

Plus on se sent épris, et plus on doit offrir sérieusement son âme.

George Sand - Mademoiselle La Quintinie (1863)

Qu'un baiser de vos lèvres de roses me soit octroyé, et je prendrai la chose en douceur.

George Sand - Cadio, I, 8 (1868)

Aimer est tout, et celui qui aime n'a pas le temps de s'occuper d'autre chose.

George Sand - Valvèdre (1861)

Il faut cultiver les hautes facultés de l'intelligence aussi bien que les doux instincts du cœur.

George Sand - Les sept cordes de la lyre (1840)

Mépris pour mépris, j'aime mieux celui de la haine que celui de la pitié.

George Sand - Isidora, Roman (1846)

Ce que je méprise, c'est le mépris du monde.

George Sand - L'histoire de ma vie (1855)
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