Les citations de Georges Bataille.

1 - Qui est Georges Bataille ?

Photo de Georges Bataille Biographie courte : Écrivain, romancier, philosophe et poète français, chevalier de la Légion d'honneur, né le 10 septembre 1897 à Billom dans le Puy-de-Dôme, Georges Bataille est décédé le 9 juillet 1962 à Paris. Atteint d'une artériosclérose cervicale en 1955, il meurt à 64 ans d'une embolie qui mit fin à ses souffrances. Georges Bataille repose au cimetière de Vézelay dans l'Yonne. Ses principales œuvres : L'expérience intérieure (1943), La part maudite (1949), Éponine (1949), L'abbé C. (1950), Le bleu du ciel (1957), La littérature et le mal (1957), L'impossible (1962), et Le mort publié en 1964. (Source : Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 53 citations et pensées de Georges Bataille :

Intéressé, le mal est un bien pour le malfaiteur ; le mal authentique est désintéressé.

- Le petit (1943)

Les hommes se méconnaissent dans le bien, et s'aiment dans le mal.

- Le petit (1943)

Pourquoi faut-il, hélas, que sur la Terre le bonheur et les fleurs soient toujours éphémères ?

- Le bleu du ciel (1935)

Le pire est toujours possible, et du crime, le pire est le sens dernier.

- Le procès de Gilles de Rais (1959)

L'amour charnel est plus grand que l'amour divin.

- Les œuvres complètes (1970-1988)

Les mots disent difficilement ce qu'ils ont pour fin ultime de dire.

- L'abbé C. (1950)

Il n'est pas de beauté sans fêlure.

- Le coupable (1943)

Bien des choses peuvent se transformer dans les sociétés humaines, mais rien ne prévaudra contre une vérité aussi naturelle : qu'une belle fille ou une rose rouge signifient l'amour.

- Premiers écrits (1922-1940)

L'espoir est le désir mais ouvert à la peur.

- L'au-delà du sérieux (1955)

L'acte sexuel est dans le temps ce que le tigre est dans l'espace.

- La part maudite, avant-propos (1949)

Aimer sans doute est le possible le plus lointain.

- Le coupable (1943)

La vérité n'a qu'un visage, celui d'un démenti violent.

- Le mort (1967)

La caresse de l'œil sur la peau est d'une excessive douceur.

- Histoire de l'œil (1928)

L'angoisse suppose le désir de communiquer.

- L'expérience intérieure (1943)

Le rire est le saut du possible dans l'impossible.

- Ma mère (posthume, 1966)

Le jeu de l'amour, c'est le cœur et les sens jouant au colin-maillard.

- Les œuvres complètes (1970)

Je pense comme une fille enlève sa robe.

- L'expérience intérieure (1943)

L'homme qui apprendrait par cœur un dictionnaire finirait par y trouver du plaisir.

- Lettre à Mlle Leroyer de Chantepie (1858)

Du savoir extrême à la connaissance vulgaire, la différence est nulle.

- Méthode de méditation (1947)

Le cœur est humain dans la mesure où il se révolte.

- L'impossible, L'orestie (1962)

L'aveu est la tentation du coupable.

- Procès de Gilles de Rais (1959)

L'être est lui-même réductible à l'apparence ou n'est rien.

- Le coupable (1943)

L'être est l'absence que les apparences dissimulent.

- Le coupable (1943)

L'intelligence servile est au service de la sottise, mais la sottise est souveraine.

- L'expérience intérieure (1943)

L'angoisse est nécessaire à l'accord, la malchance à la chance.

- Le coupable (1943)

L'amour seul horizon est faiblesse, comédie ou soif de souffrir.

- Le coupable (1943)

Le désir et l'amour se confondent, l'amour est le désir d'un objet à la mesure de la totalité du désir.

- Le coupable (1943)

Le désir des sens est le désir, sinon de se détruire, de brûler et de se perdre sans réserve.

- Le coupable (1943)

La volonté d'échapper à l'apparence aboutit à changer d'apparence.

- Le coupable (1943)

Une conscience sans scandale est une conscience aliénée.

- La littérature et le mal (1957)

Toujours la générosité s'oppose au mouvement de l'avarice, comme au calcul raisonné la passion.

- La littérature et le mal (1957)

Le souci de l'avenir exalte l'avarice ; il condamne l'imprévoyance, qui gaspille.

- La littérature et le mal (1957)

La faiblesse prévoyante s'oppose au principe de la jouissance de l'instant présent.

- La littérature et le mal (1957)

Le bonheur de la mort jouit, il est en moi quelque chose de démesuré, qui veut ma convulsion étranglée.

- Le mort (1967)

L'amour démesuré n'est que la mesure de l'hypocrisie.

- Le mort (1967)

Dieu n'est rien s'il n'est pas dépassement de Dieu dans tous les sens.

- Madame Edwarda (1937)

L'athée ne se soucie pas de Dieu, parce qu'il a décidé une fois pour toutes qu'il n'existait pas.

- La littérature et le mal (1957)

Sans fin, les obstacles dérobent l'amour à la rage d'aimer.

- Le coupable (1943)

Vivre, c'est recommencer ce qui sans finir finit.

- Le mort (1967)

L'angoisse, évidemment, ne s'apprend pas.

- L'expérience intérieure (1943)

La chance étant ce qui n'est pas, réduit l'être à la déchéance de la chance.

- Le coupable (1943)

Je veux vivre avec toi, reste à côté de moi, encore plus près... je veux sentir ton souffle.

- Le bleu du ciel (1935)

Les hommes se méconnaissent dans le bien et s'aiment dans le mal.

- Le petit (1943)

Le rire est divin, il est même plus insaisissable que les larmes.

- Ma mère (posthume, 1966)

Seule une débauche désordonnée me donne un appréciable plaisir.

- Ma mère (posthume, 1966)

L'exploitation de l'homme par l'homme, haïssable qu'elle soit, est donnée dans l'humanité.

- L'expérience intérieure (1943)

L'amour a cette exigence : ou son objet t'échappe ou tu lui échappes. S'il ne te fuyait pas, tu fuirais l'amour.

- Le coupable (1943)

L'extase n'est pas amour : l'amour est possession à laquelle est nécessaire l'objet, à la fois possesseur du sujet, possédé par lui.

- L'expérience intérieure (1943)

L'horreur est la mesure de l'amour, la soif du mal est la mesure du bien.

- La littérature et le mal (1957)

La poésie qui ne s'élève pas au non-sens de la poésie n'est que le vide de la poésie, que la belle poésie.

- L'impossible, L'orestie (1962)

Je donne à qui veut bien une ignorance de plus.

- Le petit (1943)

Une femme qu'on aime guère est plus supportable si l'on fait l'amour avec elle.

- Le bleu du ciel (1935)

L'orgueil est la même chose que l'humilité, c'est toujours le mensonge.

- Le coupable (1943)

3 - La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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