Prenons ce que le sort nous donne, sans pleurer ce qu'il nous ravit.
La parole d'un grand homme vaut mieux que tous les contrats du monde.
La patience a ses bornes.
L'exercice du bien n'est pas si dispendieux qu'on le pense, et dans les miettes d'un repas, on peut trouver une existence.
Je garderai de mon martyre, je garderai de mon bonheur, une tristesse au fond de mon sourire, comme un sourire au fond de ma douleur.
Les bons cœurs font les bons bras.
L'amant qui s'envole ne vaut pas le mari qu'on tient.
Quand on n'a pas ce que l'on désire, il faut se contenter de ce que l'on a.
Les beaux hommes sont trop bêtes, et les non bêtes sont trop laids.
On peut, sans être belle, avoir du charme et de l'esprit.
À chacun son goût et sa folie.
On n'entend que ce qu'on écoute.
Quand on n'est pas bon à grand chose, on peut se croire propre à tout.
Vivez jeunesse, vous dont le cœur est ouvert aux désirs, et n'amassez pour l'avare vieillesse, que le trésor des souvenirs.
Tout parfum s'évapore, et tout flambeau s'éteint.
La part que je connais vaut le tout que j'ignore.
Quand on n'a pas ce qu'on désire, il faut manger ce que l'on a.
La faim est un bon maître.
C'est en travaillant que le temps passe.
Quand on s'est aimé dès l'enfance, et qu'on a vu passer la saison des amours, cela vous donne l'assurance, que si l'on s'aime encore on s'aimera toujours !
Les longs jours sont faits pour les longues tâches.
Honte aux paresseux, mépris pour les lâches !
Du meilleur au pire, la différence est mince.
On n'est pas sot pour être musulman.
Quand le commandement est doux, on bénit la main qui commande.
C'est le cri de l'humanité, cri de salut ou de détresse : Aimer dans sa jeunesse, penser dans sa maturité, se faire aimer dans sa vieillesse.
On ne voit qu'on était heureux qu'à l'heure où l'on cesse de l'être.
Je parle franc, c'est-à-dire français.
L'affection, comme les fleuves, descend et ne remonte pas.
Qui n'a rien, n'a rien à craindre.
Ah ! qu'ils étaient doux, les jours d'innocence, les jours de notre enfance qui sont loin de nous !
L'Amour est un dieu folâtre qui cause bien de l'ennui.
Répond qu'à danseuse légère, il faut allonger le jupon.
Semez, semez sans espérance, les bienfaits qui font des ingrats ; la vertu ne me touche pas, quand elle attend sa récompense.
Le premier pas dans la sagesse, c'est l'amour d'un Dieu révélé ; c'est le mépris de la richesse : on peut l'avoir, puisque je l'ai.
Près de l'amour, tout sait charmer ; loin de l'amour, tout est tristesse.
Ma santé, c'est mon trésor ; et bonhomme vit encore !
On peut, en méprisant les hommes, aimer encore l'humanité.