Horace-Napoléon Raisson

Quelques mots sur l'auteur :

Photo de Horace RaissonÉcrivain et historien français né le 24 août 1798 à Paris, Horace-Napoléon Raisson, dit Horace Raisson, est décédé le 9 juin 1854 dans sa ville natale à l'âge de 55 ans. Il est l'auteur du code civil, un manuel complet de la politesse, des manières de la bonne compagnie, contenant les lois, les règles et des exemples de l'art de se conduire dans le monde publié en 1828.

Les 27 pensées et citations d'Horace Raisson :

Lorsque votre mauvaise étoile vous mettra en rapport avec un contrariant, ne vous avisez pas d'entamer une discussion avec un tel homme : cédez-lui.

Horace Raisson - Le manuel de la politesse et des manières (1828)

Du choc des opinions naît la lumière.

Horace Raisson - Le manuel de la politesse et des manières (1828)

Une heure de conversation avec un pédant fatigue plus qu'un voyage au bout du monde.

Horace Raisson - Le manuel de la politesse et des manières (1828)

C'est une des plaies de la société que ces gens que vous ne connaissez pas, avec lesquels vous vous êtes trouvé cinq ou six fois sans faire attention à eux, et qui se croient autorisés à en agir avec vous comme de vieilles connaissances.

Horace Raisson - Le manuel de la politesse et des manières (1828)

Avec les grands-parents, il y a un point délicat à ménager, c'est l'article succession. De la douceur sans affectation, une impassibilité bienveillante, avancent d'une façon notoire les actions d'un collatéral.

Horace Raisson - Le manuel de la politesse et des manières (1828)

Les femmes qui, toujours et partout, doivent donner le ton à la conversation, sont reines surtout dans le salon, leur avis y a force de loi.

Horace Raisson - Le manuel de la politesse et des manières (1828)

Que votre préférence pour une femme ne vous rende pas inattentif et insensible pour les autres. Celle que vous aimez doit seule s'apercevoir de votre amour. Songez bien qu'une femme a presque autant d'amour-propre pour son amant que pour elle-même. Madame de Staël le savait bien quand elle appelait l'amour l'égoïsme à deux.

Horace Raisson - Le manuel de la politesse et des manières (1828)

Ne répétez pas sans cesse à une femme qu'elle est jolie, qu'elle a de l'esprit, de la grâce. Les dames savent cela beaucoup mieux que nous, et elles aiment assez un homme qui leur apprend quelque chose de nouveau.

Horace Raisson - Le manuel de la politesse et des manières (1828)

Dans le tête-à-tête avec un enfant, établissez entre vous et lui un cordon sanitaire de chaises et de fauteuils, si vous ne voulez pas recevoir la boule de ses quilles dans les jambes, ou celle de son bilboquet au milieu du visage.

Horace Raisson - Le manuel de la politesse et des manières (1828)

On est exposé tous les jours à arriver le premier à un dîner ou à une soirée. De ce tête-à-tête auquel on ne s'attend pas, dépend souvent le degré d'estime et de considération qu'aura pour vous le maître ou la maîtresse de la maison.

Horace Raisson - Le manuel de la politesse et des manières (1828)

Le tête-à-tête est l'écueil des sots : dans une réunion de plusieurs personnes où la conversation est générale, où l'on effleure vingt sujets à la fois, il faudrait être bien malheureux ou bien niais, pour ne pas trouver à placer quelques phrases. Il n'en est pas de même dans le tête-à-tête.

Horace Raisson - Le manuel de la politesse et des manières (1828)

Reconduisez la personne qui vous visite jusqu'à la porte d'entrée de votre appartement ; tenez la porte ouverte, et suivez-la des yeux jusqu'à ce qu'elle se soit retournée pour vous faire un dernier salut d'adieu. Cette politesse est un peu gênante, en hiver surtout ; mais il faut s'y soumettre.

Horace Raisson - Le manuel de la politesse et des manières (1828)

C'est une politesse agréable à accomplir que celle d'offrir la main à une dame qui vous a rendu visite, reconduisez-la jusqu'à sa voiture.

Horace Raisson - Le manuel de la politesse et des manières (1828)

Une visite en vaut une autre, comme un soufflet vaut un coup d'épée.

Horace Raisson - Le manuel de la politesse et des manières (1828)

Le salut est la pierre de touche du bon ton.

Horace Raisson - Le manuel de la politesse et des manières (1828)

On ne doit jamais se permettre une plaisanterie, une épigramme, quand on ne connaît pas tous ceux devant lesquels on parle. Sur trente personnes réunies dans un salon, il s'en trouve toujours quinze au moins, sur lesquelles tombe d'aplomb un trait piquant que vous croyez un ballon perdu.

Horace Raisson - Le manuel de la politesse et des manières (1828)

Les hommes qui ont de l'esprit prennent trop souvent pour de l'approbation les éclats de rire que font naître leurs saillies : s'ils pouvaient acquérir un peu de bon sens, cela ne gâterait rien.

Horace Raisson - Le manuel de la politesse et des manières (1828)

Les niais, dans la société, doivent écouter, se taire, et s'estimer fort heureux qu'on veuille bien supporter leur présence, à titre de tapisserie.

Horace Raisson - Le manuel de la politesse et des manières (1828)

Il y a dans toutes les sociétés trois classes d'individus : des niais, des gens qui ont de l'usage sans esprit, et d'autres qui ont de l'esprit sans usage.

Horace Raisson - Le manuel de la politesse et des manières (1828)

Si vous êtes petit, laid, sans grâce et sans tournure, renoncez à vous produire dans la société ; vous y seriez le but de mille plaisanteries. Tout l'esprit du monde ne vous sauverait pas. Le nom d'Ésope est devenu une sottise.

Horace Raisson - Le manuel de la politesse et des manières (1828)

Si vous avez les yeux petits, privés de cils et bordés de rouge, portez des lunettes à verres azurés : on peut avoir de mauvais yeux ; il est ridicule de les avoir vilains.

Horace Raisson - Le manuel de la politesse et des manières (1828)

Tous les hommes ne peuvent être beaux comme des Adonis : il faut au moins, par les soins que l'on apporte dans l'arrangement de son physique, tâcher de paraître le moins laid possible.

Horace Raisson - Le manuel de la politesse et des manières (1828)

Les usages de la société rendent les vertus plus agréables et plus douces, ils maintiennent la bonne intelligence entre les hommes, et resserrent les nœuds qui les unissent.

Horace Raisson - Le manuel de la politesse et des manières (1828)

La convoitise est la racine de bien des maux.

Horace Raisson - La chronique du palais de justice (1838)

L'amour est une douce chose assurément, mais sa durée est courte et chanceuse.

Horace Raisson - La chronique du palais de justice (1838)

En amour, le raccommodement doit être scellé d'un baiser, et suivi d'un quart d'heure de silence, à peine de nullité.

Horace Raisson - Le livre de l'amour (1858)

Pour qu'une lettre d'amour soit ce qu'elle doit être, il faut la commencer sans savoir ce qu'on dira et la finir sans savoir ce qu'on a dit.

Horace Raisson - Le livre de l'amour (1858)

La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
Top