De toutes les sottises humaines, il n'y en a pas de plus sottes que celles de la vanité.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; Les mélanges de littérature (1805)
Jean-Baptiste-Antoine Suard
Quelques mots sur l'auteur :

Journaliste, écrivain et homme de lettres français né le 15 janvier 1732 à Besançon, Jean-Baptiste-Antoine Suard est décédé le 20 juillet 1817 à Paris à l'âge de 85 ans.
Pour de plus amples informations, lisez sa biographie sur Wikipédia.Les 25 citations de Jean-Baptiste-Antoine Suard :
Ce qui me dégoûte de l'histoire, c'est de penser que ce que je vois aujourd'hui sera de l'histoire un jour.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; Les mélanges de littérature (1805)
Pour démasquer le fat, il ne faut que le démentir ; le sot se dément lui-même par toutes ses paroles, par tous ses mouvements.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; Les mélanges de littérature (1805)
Il n'y a personne de moins curieux d'apprendre que les gens qui ne savent rien.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; Les mélanges de littérature (1805)
Les hommes qui cessent d'obéir sont bien près de commander.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; Les mélanges de littérature (1805)
On obtient de la considération par l'ensemble de sa conduite ; on ne plaît que par les détails.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; De la bonté du cœur (1805)
Pour parvenir à plaire dans le monde, il ne faut guère y porter que la crainte de déplaire.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; Les mélanges de littérature (1805)
Chaque mère est en général plus contente de son enfant que de celui des autres.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; Les mélanges de littérature (1805)
Pour peu qu'on soit parvenu quelquefois à réussir par ses propres forces, on oublie facilement que pour plaire, il faut continuellement ménager les faiblesses des autres.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; Les mélanges de littérature (1805)
Qui s'est accoutumé à ne compter que sur soi en conserve l'habitude.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; Les mélanges de littérature (1805)
Je ne connais rien qui forme mieux le caractère que de se trouver dans des circonstances difficiles, et de s'en tirer.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; Les mélanges de littérature (1805)
J'entends dire tant de mal des jeunes gens qu'il me prend quelquefois envie d'en dire un peu de bien.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; Les mélanges de littérature (1805)
Le passé appartient à la vieillesse, le présent est du domaine de la jeunesse.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; Les mélanges de littérature (1805)
Celui qui veut une perfection absolue veut un grand mal.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; Les mélanges de littérature (1805)
Le monde et ses frottements usent toutes les facultés.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; De la liberté de la presse (1814)
La liberté de la presse est essentielle à la nature d'un état libre.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; De la liberté de la presse (1814)
La loi vient toujours au secours de la raison.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; De la liberté de la presse (1814)
Il ne faut pas faire par l'autorité ce qu'on peut faire par les lois.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; De la liberté de la presse (1814)
Le peuple a besoin des lumières de l'esprit pour se conduire dans la route de la vie.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; De la liberté de la presse (1814)
Mieux vaut courir le risque de laisser circuler une erreur que d'empêcher une vérité de naître.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; De la liberté de la presse (1814)
Le premier mal est toujours aisé à réparer, le dernier est souvent irréparable.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; De la liberté de la presse (1814)
Il ne faut pas toujours attribuer à un défaut de goût une faute de goût.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; Les mélanges de littérature (1805)
L'enthousiasme est la seule manière de sentir les arts.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; Les mélanges de littérature (1805)
Quiconque aime véritablement les arts, donner des préférences et non pas des exclusions.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; Les mélanges de littérature (1805)
Savoir plaire, c'est un bon moyen pour réussir dans la vie.
Jean-Baptiste-Antoine Suard ; De la bonté du cœur (1805)