Biographie courte : Écrivain et critique français d'origine suisse né le 20 novembre 1739 à Paris, Jean-François de La Harpe est décédé 11 février 1803 dans sa ville natale. Élu à l'Académie française le 13 mai 1776, il est mort à l'âge de 63 ans et repose au cimetière du Père-Lachaise à Paris. (Jean-François de La Harpe sur Wikipédia)
2 - Ce dictionnaire vous propose 80 citations et pensées de Jean-François de La Harpe :
La véritable éloquence n'est jamais que l'expression juste d'un sentiment vrai.
Jean-François de La Harpe - Le Lycée, ou cours de littérature (1798-1804)
Ce n'est pas la loi, c'est l'abus que j'accuse.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, I, 1 (1770)
Le génie a considéré la nature, et l'a embellie en l'imitant.
Jean-François de La Harpe - Le Lycée, ou cours de littérature (1798-1804)
Autant la terre manque d'oiseaux, autant la mer en abonde.
Jean-François de La Harpe - L'abrégé de l'histoire générale des voyages (1780)
Le malheur corrompt tout dans les cœurs abattus.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, I, 5 (1770)
Le coupable supplie, et l'innocent s'indigne.
Jean-François de La Harpe - Coriolan, II, 2, le 2 mars 1784.
Le plaisir des bons cœurs, c'est la reconnaissance.
Jean-François de La Harpe - Philoctète, I, 4, le 16 juin 1783.
Un bienfait n'avilit que les cœurs nés ingrats.
Jean-François de La Harpe - Le comte de Warwick, V, 3 (1763)
Il est dur de rougir devant ceux qu'on opprime.
Jean-François de La Harpe - Le comte de Warwick, I, 2 (1763)
Il faut d'un jeune cœur corriger la faiblesse.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, I, 2 (1770)
Quel homme implacable en sa rage inhumaine, au défaut de l'amour veut mériter la haine, et s'assurer du moins cet horrible plaisir, de déchirer un cœur qu'il n'a pu conquérir ?
Jean-François de La Harpe - Le comte de Warwick (1763)
La superstition transforme l'homme en bête ; le fanatisme en fait une bête féroce, et le despotisme une bête de somme.
Jean-François de La Harpe - Les pensées diverses (1791)
Aux lâches, aux pervers, les dieux semblent fermer le chemin de l'enfer.
Jean-François de La Harpe - Philoctète, le 16 juin 1783.
Le calme perfide est voisin de l'orage, on en sort bien souvent par des accès de rage.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés (1770)
Le peuple est inconstant, et sa faveur fragile.
Jean-François de La Harpe - Le comte de Warwick, IV, 3 (1763)
Les bienséances sont la sauvegarde de la morale publique.
Jean-François de La Harpe - Le Lycée, ou cours de littérature (1798-1804)
L'orgueil est ingrat, il hait qui lui pardonne.
Jean-François de La Harpe - Coriolan, V, 3, le 2 mars 1784.
Il ne faut s'occuper du mal que pour en tirer du bien.
Jean-François de La Harpe - Le Lycée, ou cours de littérature (1798-1804)
Les préjugés d'opinions sont plus contagieux que ceux d'intérêts.
Jean-François de La Harpe - Le Lycée, ou cours de littérature (1798-1804)
À mesure que l'on vit plus, on doit pardonner davantage.
Jean-François de La Harpe - Le Lycée, ou cours de littérature (1798-1804)
On est naturellement porté à abuser du pouvoir, même à son détriment.
Jean-François de La Harpe - Le Lycée, ou cours de littérature (1798-1804)
Rien de beau ne peut naitre en des esprits esclaves.
Jean-François de La Harpe - Les Grecs (1772)
La plaisanterie est la vengeance de la supériorité, la punition du scandale.
Jean-François de La Harpe - Lettre à Voltaire, le 25 avril 1772.
Le génie n'exclut ni les erreurs de l'esprit ni l'aveuglement de la passion.
Jean-François de La Harpe - Les mélanges littéraires (1765)
Les belles âmes trouvent la reconnaissance trop douce pour permettre qu'on les en dispense.
Jean-François de La Harpe - Éloge de Catinat (1775)
Contre l'amour sans doute il n'est point de défense ; mais que la solitude ajoute à sa puissance !
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, I, 4 (1770)
Une honorable paix vaut mieux que la victoire.
Jean-François de La Harpe - Coriolan, V, 4, le 2 mars 1784.
Les cœurs ambitieux ne s'attendrissent pas.
Jean-François de La Harpe - Le comte de Warwick, I, 1 (1763)
Les humains sont partout à l'intérêt livrés, et les cœurs vertueux sont partout déchirés.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés (1770)
Lorsqu'on est sensible, il est toujours bien doux de servir les humains sans qu'ils parlent de nous.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, I, 1 (1770)
Le parti le plus sage et le plus raisonnable, toujours par quelque endroit peut paraître blâmable.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, I, 1 (1770)
Le droit d'opprimer des captifs abattus est un plaisir encore pour qui n'en connaît plus.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, I, 1 (1770)
L'esprit de tyrannie entre facilement dans une âme flétrie.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, I, 1 (1770)
À force de souffrir souvent on s'endurcit.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, I, 1 (1770)
Toujours dans la douleur on verse quelques pleurs, on croit dans l'avenir ne voir que des malheurs.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, I, 1 (1770)
On affaiblit toujours tout ce qu'on exagère.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, I, 1 (1770)
On doit haïr un rival, un vainqueur, qui joint à ses succès l'insulte et la hauteur.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, I, 1 (1770)
Ah ! l'injustice armée insulte à la vertu.
Jean-François de La Harpe - Virginie, IV, 6, le 11 juillet 1786.
Il est doux d'abaisser des ingrats.
Jean-François de La Harpe - Coriolan, IV, 5, le 2 mars 1784.
C'est la main des ingrats qui blesse un cœur sensible.
Jean-François de La Harpe - Coriolan, I, 3, le 2 mars 1784.
C'est au cœur d'une mère une idée importune, que de voir un enfant s'éloigner de ses bras.
Jean-François de La Harpe - Virginie, I, 4, le 11 juillet 1786.
L'esclavage toujours produit l'ignominie.
Jean-François de La Harpe - Virginie, I, 3, le 11 juillet 1786.
Il n'est que les grands cœurs qui sentent d'un bienfait le plaisir.
Jean-François de La Harpe - Philoctète, I, 4, le 16 juin 1783.
Hélas ! il est affreux de quitter ce qu'on aime !
Jean-François de La Harpe - Le comte de Warwick, V, 5 (1763)
La fermeté modeste honore l'innocence.
Jean-François de La Harpe - Coriolan, I, 3, le 2 mars 1784.
De tout voeux forcé la chaîne est odieuse.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, II, 4 (1770)
L'amour excuse tout alors qu'il est extrême.
Jean-François de La Harpe - Le comte de Warwick, I, 3 (1763)
Il n'est que trop d'esprits lâches et corrompus qui font plier la loi sous le joug de l'usage.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, II, 4 (1770)
J'aime mieux succomber avec gloire, que d'avoir à rougir d'une indigne victoire.
Jean-François de La Harpe - Philoctète, I, 1, le 16 juin 1783.
Souvent on paye cher le plaisir des vengeances.
Jean-François de La Harpe - Coriolan, IV, 5, le 2 mars 1784.
J'aime trop la valeur pour en être jaloux.
Jean-François de La Harpe - Coriolan, IV, 1, le 2 mars 1784.
Tromper un malheureux est un double attentat.
Jean-François de La Harpe - Virginie, II, 1, le 11 juillet 1786.
Ne me reprochant rien, je dois être tranquille.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, II, 4 (1770)
La crainte du Seigneur commence la sagesse, la charité l'achève.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, II, 4 (1770)
Qui n'a joui de rien, n'a rien à regretter.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, I, 1 (1770)
Le moment du péril est celui du courage.
Jean-François de La Harpe - Coriolan, I, 1, le 2 mars 1784.
On ne pardonne point à qui nous fait rougir.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, III, 1 (1770)
L'amour peut tout oser, et l'or peut tout séduire.
Jean-François de La Harpe - Virginie, II, 5, le 11 juillet 1786.
La malédiction suit les enfants rebelles.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, II, 6 (1770)
Qu'est-ce donc enfin que les lois les plus belles, si le législateur se met au-dessus d'elles ?
Jean-François de La Harpe - Virginie, III, 2, le 11 juillet 1786.
L'erreur fit les tyrans, et la loi vient des Cieux.
Jean-François de La Harpe - Virginie, III, 2, le 11 juillet 1786.
La haine et l'intérêt sont d'injustes arbitres.
Jean-François de La Harpe - Le comte de Warwick, I, 2 (1763)
Un grand homme partout rencontre une patrie.
Jean-François de La Harpe - Coriolan, IV, 5, le 2 mars 1784.
Qui reçoit sa grâce aux remords s'abandonne.
Jean-François de La Harpe - Coriolan, V, 3, le 2 mars 1784.
La force n'est un droit qu'aux yeux de l'insensé.
Jean-François de La Harpe - Virginie, III, 2, le 11 juillet 1786.
Le fer est la raison des rois.
Jean-François de La Harpe - Le comte de Warwick, I, 2 (1763)
Qui trahit les siens, craint et ses alliés et ses concitoyens.
Jean-François de La Harpe - Coriolan, IV, 5, le 2 mars 1784.
Pour punir une offense, la générosité peut plus que la vengeance.
Jean-François de La Harpe - Le comte de Warwick, III, 4 (1763)
La meilleure leçon est celle des exemples.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, I, 1 (1770)
Le cœur, pour se donner, a-t-il besoin d'espoir ?
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, I, 4 (1770)
Le crime flétrit l'âme, et ne conduit qu'au crime.
Jean-François de La Harpe - Philoctète, III, 3, le 16 juin 1783.
Tout soldat est grand dans un jour de victoire.
Jean-François de La Harpe - Coriolan, III, 4, le 2 mars 1784.
Hélas ! sans la dompter on connaît sa faiblesse.
Jean-François de La Harpe - Le comte de Warwick, I, 3 (1763)
Qui n'a plus rien à perdre n'a plus rien à craindre.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, II, 1 (1770)
L'abus du pouvoir enfante tous les crimes.
Jean-François de La Harpe - Philoctète, I , 4, le 16 juin 1783.
Un esprit né chagrin plaît par son chagrin même.
Jean-François de La Harpe - Le Lycée, ou cours de littérature (1798-1804)
Il en est de l'hypocrisie comme de l'envie : comme l'envie, elle est détestable.
Jean-François de La Harpe - Le Lycée, ou cours de littérature (1798-1804)
L'hypocrisie est un mensonge timide et bas ; le mépris est sa punition.
Jean-François de La Harpe - Le Lycée, ou cours de littérature (1798-1804)
Tout dépend de ce Dieu qui dispose des cœurs.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, II, 2 (1770)
La cause du faible est un objet sacré.
Jean-François de La Harpe - Mélanie, ou les vœux forcés, II, 6 (1770)