Le Ciel, dans nos douleurs, sur nos jours passagers sème au moins quelques fleurs.
Mes malheurs m'ont appris à plaindre ceux des autres.
L'amour embellit tout, le présent, l'avenir.
Que l'aspect d'un ingrat fait souffrir la nature.
Tous les soins d'une femme ont un charme si doux !
Le cœur le plus tendre et le plus généreux ne nous préserve pas d'un destin malheureux.
Les malheureux sont des êtres sacrés vers lesquels sans efforts nos cœurs sont attirés.
L'enfance à des charmes si doux.
Du bonheur les jours purs et sereins rarement sur la terre ont lui pour les humains.
L'erreur de nos soupçons est souvent sans retour.
C'est cesser de souffrir que de quitter la vie.
L'amour, fier de ses droits, comme la liberté, rend l'homme à la nature, à son égalité.
Aux dépens de son peuple on n'est point généreux.
L'amour traîne souvent quelque crainte à sa suite.
Le bonheur est le but où tout mortel aspire, et le chemin des moeurs peut seul nous y conduire.
Quand le sort une fois a marqué sa victime, rien ne change l'arrêt, injuste ou légitime.
Eh ! qui pourrait compter les bienfaits d'une mère ? À peine nous ouvrons les yeux à la lumière, que nous recevons d'elle, en respirant le jour, les premières leçons de tendresse et d'amour.
Il est certains moments à saisir dans la vie.
Notre bonheur n'est qu'un malheur plus ou moins consolé.
Heureux qui, entre sa femme et ses enfants, dans le sein de la paix voit écouler ses ans.
Les cœurs les plus ardents ont leur mélancolie.
Qu'il est doux, quand le cœur de ses ennuis pressé lève à peine le poids dont il est oppressé, de rencontrer un cœur qui sente nos alarmes, qui plaigne nos douleurs et s'unisse à nos larmes !
La jeunesse est souvent la saison des douleurs.
Le travail chasse l'ennui.
Si l'on plaint d'un vieillard le sort infortuné, on plaint également l'enfant abandonné.
La force trop souvent n'égale pas le zèle.
Mes bienfaits ont toujours cherché mes ennemis, et mon sort fut toujours d'accabler mes amis.
Sur sa propre innocence un mortel affermi a sa vertu pour juge, et le Ciel pour ami.
Pour vivre heureux, il faut sentir le prix du bien que l'on possède.
De l'affreux égoïsme est né le célibat.
Heureux les fils qui ont eu dans leur père un modèle.
Le bien rend en bonheur cent fois plus qu'il ne coûte.
Le grand art d'être heureux n'est que l'art de bien vivre.
Importuner ! voyez-vous comme ce mot est impropre entre deux amis !
Il n'y a point de plaisir qui n'ait sa douleur.
Heureux qui, dès l'enfance, n'a jamais séparé l'amour de l'innocence.
Tout cœur sensible et sage va droit au mariage. Vous soupirez : mais est-ce un si grand mal quand on aspire à l'anneau conjugal ?
Je suis libre, dit-il ; et la loi, juste et sage, n'a forcé jusqu'ici personne au mariage.