Du malheur, quel qu'en soit la cause, supportons les décrets d'un destin rigoureux ; le cruel désespoir nous cause des maux encor bien plus affreux.
De la félicité le malheur est bien près.
La liberté nous plaît ; la nature la donne.
Abusant de sa liberté, la trop sémillante jeunesse, croit toujours voir l'austérité dans les conseils de la sagesse.
A ce qui plaît la jeunesse est docile.
Que la sémillante jeunesse au plaisir se laisse emporter ; elle doit toujours respecter le doux repos qui plaît à la vieillesse.
La crédule jeunesse est souvent dupe de l'amour.
L'homme partout est inconstant, quelque douce que soit la chaîne qui l'engage.
La force veut soumettre et feint de protéger ; la vertu, la candeur, savent persuader.
De la félicité l'apparence est trompeuse.
Pour être heureux, époux, faites votre devoir, et ne voyez jamais plus que l'on ne doit voir.
L'ennui cruel et sa triste langueur sont inconnus dans une vie active.
Craignez d'un ennemi les soins officieux ; s'il feint de vous servir, il est plus dangereux.
Dans le danger ne perdons pas courage : conserver le sang-froid est un grand avantage.
Toute amitié dont la base est le crime doit finir par la haine : on en est la victime.
Les crimes sont pesés dans la juste balance ; tôt ou tard les forfaits trouvent leur récompense.
Raison, humanité, sont des mots qu'un corsaire ne connaît pas dans son vocabulaire.
Que les jours fortunés passent rapidement !
Un juge peut être humain, doux, aimable, mais il faut être intègre, et punir le coupable.
Sous un air doux craignons la fausseté : on voit plus d'un minet dans la société.
Un propos séduisant et flatteur est le plus sûr chemin du cœur.
Jouissons toujours des douceurs, des présents, des faveurs que la fortune nous donne, sans nous inquiéter de ceux qu'elle abandonne.
D'un bon ami réclamer l'assistance, c'est l'obliger ; sa récompense est le plaisir d'exercer la vertu.
Souvent le plus beau jour finit par un orage.
Trop d'amour-propre aveugle l'ignorant ; fuyons l'esprit fâcheux qui se croit du talent.
Le mariage est une union où chacun doit l'un et l'autre s'aider.
Dans un esprit léger, rarement la raison préside.
Se taire et souffrir en silence, est souvent le parti que dicte la prudence.
La fortune est aveugle, et souvent récompense une mauvaise action.
Toujours la bonne instruction prévient les vices du jeune âge.
Dans la rivalité jamais on ne s'accorde.
Contentons-nous du sort que nous fit le destin.
La fureur au sage est contraire.
Mauvais conseil et gourmandise ont causé plus d'une sottise.
Un mauvais railleur est un sot personnage.
L'homme toujours parle d'humanité, mais ses actions souvent prouvent sa cruauté.
L'utile à tout doit être préféré.
La mort se plaît à la surprise.
Le temps, ce grand consolateur, apaise un peu la douleur.
Tous les vices chéris s'accueillent avec soin !
Tout être abhorre l'esclavage.
Le besoin nous unit, l'intérêt nous divise, c'est du genre humain la devise.
Joli minois est toujours séduisant.
La guerre est un sot métier.
Des conseils du méchant craignons d'être victime.
Dans l'oisiveté fermente le crime.
La jeunesse doit respecter le doux repos qui plaît à la vieillesse.
Du plaisir, la jeunesse est toujours idolâtre.
Loin des envieux, l'homme est parfaitement heureux.
La société, doux charme de la vie, fait le bonheur de l'homme et partout le convie.
Heureux l'être qui vit sans cesse loin du monde et des envieux !
Souvent la main qui vous caresse, vous prépare un sort affreux.
De deux maux, on doit éviter le plus grand.
Dès aujourd'hui, sachez vous occuper, vous préviendrez l'ennui.
Le méchant n'a jamais tort, c'est la raison du plus fort.
Chacun chez soi doit être libre.
L'intérêt ne connaît point d'amis.
La trop sémillante jeunesse croît toujours voir l'austérité dans les conseils de la sagesse.
Le malheur survient, hélas ! sans qu'on y pense.
Les biens et les grandeurs font naître le souci.
L'honneur soutient la bravoure craintive.
Quand il s'agit de bonne chère, un gourmand ne la refuse guère.
Le bonheur passe comme un songe, c'est l'illusion du mensonge.
Marcher tout seul est ennuyeux, on s'amuse mieux quand on est deux.
L'homme, à son intérêt, mesure le bienfait.
Quand on est mère, on aime tendrement.
La liberté fait le bonheur suprême.
Tout être bon se fie au personnage qui sait charmer par un joli langage.
Le bonheur, dans le mariage, règne toujours quand on sait s'accorder.
Si les hommes sont rois de tous les animaux, qu'ils n'en soient pas les bourreaux.