Jean Jaurès

Le premier des droits de l'homme c'est la liberté individuelle, la liberté de la pensée.

L'enseignement de la morale doit donc être la première préoccupation de nos maîtres.

La récompense est réservée au juste, le châtiment à l'impie.

Une perpétuelle évolution est une perpétuelle création.

Les gloires du passé ne sont vivantes que pour les pays vivants.

Le courage, c'est de supporter sans fléchir les épreuves physiques et morales, que prodige la vie.

Le courage, c'est de ne pas livrer sa volonté au hasard des impressions et des forces.

L'humanité est maudite, si pour faire preuve de courage elle est condamnée à tuer éternellement.

Le courage, c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille.

Le courage, c'est de comprendre sa propre vie, de la préciser, de l'approfondir.

Le courage, c'est de dominer ses propres fautes, d'en souffrir mais de n'en pas être accablé.

Parler sans but constitue la satisfaction des imbéciles.

Qu'est-ce que l'idéal ? C'est l'épanouissement de l'âme humaine.

Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel.

On n'enseigne et on ne peut enseigner que ce que l'on est.

Donner la liberté par la force est une étrange entreprise ; en la donnant, on la retire.

Tout ce que la France fera dans le monde pour organiser juridiquement la paix et la fonder immuablement, sur l'arbitrage et le droit, ajoutera à sa puissance défensive.

Tout ce que la France ajoutera à sa puissance défensive accroîtra les chances de paix.

C'est vers le financier gaspilleur, vers le bourgeois taquin et avare que va, de siècle en siècle, la richesse des champs, des vignes et des bois.

Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire ; ne pas subir la loi du mensonge triomphant.

L'abondance est le fruit d'une bonne administration.

Parce que le millionnaire n'a pas récolté sans peine, il s'imagine avoir semé.

La force de la passion crée la force de la règle.