La cruauté est une maladie infectieuse dont il faut rigoureusement se protéger. Le monde est devenu un endroit où il est dangereux de vivre et, dans nos écoles, toute forme de coercition, de menace, de colère doit être totalement et complètement évitée, car tout cela durcit le cœur et l'esprit, et l'affection ne peut coexister avec la cruauté.
Le contrôle de l'enseignement par l'État est une calamité. Il n'y a aucun espoir d'établir la paix et l'ordre dans le monde, tant que l'éducation est au service des États ou des Églises.
S'attendre à être apprécié et soutenu est un manque de maturité.
Les leaders et leurs autorités sont facteurs de détérioration dans n'importe quelle culture. Suivre quelqu'un c'est n'avoir pas de compréhension ; il n'y a là que crainte et conformité, lesquelles aboutissent à la cruauté des États totalitaires et au dogmatisme des Églises.
Quand il y a de l'amour entre deux êtres, les différences cessent d'exister.
Un ambitieux est un être cruel qui piétine les autres afin de satisfaire son ambition.
Le cerveau, l'instrument qui pense, qui réagit, est l'entrepôt de la mémoire.
Un esprit intelligent doit pratiquer le doute et le scepticisme.
On ne peut pas inviter le vent, mais on doit laisser la fenêtre ouverte.
L'intelligence, c'est l'aptitude à discerner, comprendre, distinguer ; c'est aussi l'aptitude à observer, rassembler tout ce que nous avons accumulé depuis de nombreuses année, et à agir en fonction de cela.
L'éducation devrait éveiller la capacité de se percevoir soi-même et non une complaisance pour l'expression de la personnalité.
Se mettre à la remorque d'une personnalité, quelque forte qu'elle soit, ou se laisser attirer par une idéologie, ce ne sont pas là les moyens de créer un monde paisible.
Le véritable problème de l'éducation est l'éducateur.
Vivre, c'est découvrir par soi-même le vrai en toute liberté.
L'amour est une flamme sans fumée. La fumée est tout ce que nous connaissons si bien : la fumée de la jalousie, de la colère, de la dépendance, de l'attachement, des mots « personnel » ou « impersonnel ». Nous n'avons pas la flamme, mais nous connaissons si bien tout ce qui concerne la fumée.
L'amour est une flamme sans fumée, toujours neuve, créative et joyeuse.
Le rôle de l'éducation est d'aider chacun d'entre nous à vivre librement et sans peur.
L'éducation doit aider l'individu à mûrir librement, à s'épanouir en amour et en humanité.
Apprendre c'est vouloir progresser, c'est être animé d'une passion, d'une soif intense de découverte.
Le passage de la certitude à l'incertitude n'engendre que la peur.
La véritable éducation, c'est d'apprendre comment penser, et non pas quoi penser.
L'éducation à pour but d'apporter à l'esprit la liberté totale, afin qu'il soit capable de mettre de l'ordre dans sa propre vie, mais aussi, par ce processus même, de faire émerger des structures sociales différentes.
La connaissance de soi est le commencement de la méditation.
La cruauté intentionnelle est l'œuvre d'un démon plutôt que celle d'un homme.
On ne peut servir Dieu en étant cruel et en tuant des êtres sans défense.
La religion enseigne l'unité des êtres, la bonté et la douceur envers toute créature sensible.
La bonté ne peut fleurir que dans la liberté.
Là où il y a amour, il y a compassion avec laquelle l'intelligence va de pair.
L'art de vivre, c'est la relation ; sans relation il n'est pas de vie.
Le désordre engendre l'autorité, et l'autorité sous toutes ses formes n'est autre que le mal.
Toute relation se double d'une responsabilité immense.
La relation est un miroir dans lequel on peut se voir, non tel que je souhaiterais être, mais tel que je suis.
Toute relation est un miroir où le moi et nos activités peuvent nous apparaître.
Il n'y a pas de société s'il n'y a pas de relation.
La sagesse s'obtient en observant et comprenant les incidents quotidiens dans les relations humaines.
Apprendre à se connaître, voilà toute la difficulté pour l'homme.
La connaissance de soi consiste à suivre le moi, à suivre toutes les pensées, tous les sentiments, tous les mobiles, et à ne jamais, fût-ce pendant un instant, se dire qu'on les connaît.
L'idéal est une invention du cerveau en vue de s'évader de ce qui est.
Écouter ne consiste pas à approuver, à condamner ou à interpréter, cela consiste à examiner.
Le cerveau est le résultat du temps et de l'expérience, tout ce que l'on dit a déjà été emmagasiné.
Écouter est un art, il nous faut avoir un sentiment de calme dans le cerveau.
Communiquer avec quelqu'un, c'est faire ensemble un voyage en se comprenant.
Un esprit n'est jamais silencieux, il bavarde sans arrêt, sans cesse il parle, soit à quelqu'un, soit à lui-même.
Aimer, c'est avoir cet extraordinaire sentiment d'affection sans rien demander en retour.
La vérité est un pays sans chemin, et qui suit quelqu'un, cesse de suivre la vérité.
La recherche de la vérité est religion, et la vérité n'est d'aucun pays, d'aucune foi.
Chercher la vérité c'est passer de la vitrine d'une boutique à une autre.
La liberté ne commence qu'avec la connaissance de soi dans la vie quotidienne.
L'amour est une qualité du cœur où la division est exclue.
Ce qui est beau dans le fait d'apprendre, c'est qu'on ne sait pas.