Qui entreprend deux choses en même temps n'en termine aucune.
Le pédantisme dans le langage est un défaut qui appartient à l'extrême vanité.
Agis toujours avec justice, afin de pouvoir enlever aux remontrances toute apparence d'arbitraire.
Les malotrus ne savent pas causer, ils se bornent à contredire tout ce que l'on dit.
Être en retard ne trahit pas un manque de temps, mais un manque d'égards.
Le jeune homme, de nos jours, parfaitement poli est un phénomène charmant !
Nul n'a le droit de prétendre imposer son opinion à autrui.
Le pédantisme fait entrer en première ligne dans ses calculs l'infériorité d'autrui.
L'inexactitude est inexcusable, quelque excuse que l'on puisse alléguer.
La propreté est un luxe à la portée de tout le monde.
On n'admire jamais ceux qui se prodiguent des louanges à eux-mêmes.
La franchise est une vertu qui ne peut se produire sans se créer des ennemis implacables.
Mieux vaut savoir se taire que de dire inutilement une vérité désagréable.
Les personnes bien élevées ne parlent des gens qu'elles connaissent que pour les défendre.
Un jeune pédant fait sourire, tandis qu'un pédant arrivé à la maturité de l'âge fait rire.
La bienveillance écarte les honteux mouvements de l'égoïsme et de la vanité.
La bienveillance est un sentiment que nous devons à tous nos semblables.
Pour atteindre la perfection de la politesse, il faut posséder la bonté et la générosité.
On ne peut substituer l'apparence à la réalité.
Tout excès conduit au ridicule.
Aucun défaut n'est incurable pour ceux qui ont la ferme volonté de s'en corriger.
Trop de rigueur fait haïr l'éducation, et détester l'éducateur.
La tendresse fraternelle est l'un des sentiments les plus doux, les plus élevés qu'il nous soit donné d'éprouver.
L'arrogance n'est autre qu'une insuffisance d'intelligence, elle est incorrigible.
Le cœur est le meilleur guide que l'on puisse suivre en toute circonstance.
Il n'est rien de plus pauvre que le faux luxe.
Le faux luxe porte toujours le cachet du mauvais goût.
L'éducation ne peut porter de bons fruits si elle n'appelle à son aide la patience et la bonté.
Une trop grande dose d'assurance conduit au ridicule.
La franchise est une vertu qui ne peut se produire sans exciter des représailles.
Les personnes ignorantes ont seules recours à la médisance.
On ne peut s'obstiner à laisser peser sur les autres une dette dont ils veulent s'acquitter.
La véritable générosité donne ses soins, ses sacrifices, sans les compter.
Le savoir-vivre ne saurait s'apprendre comme une leçon qu'un enfant récite machinalement.
Quand on a l'âme modeste et l'esprit droit, on ne se montre ni roide, ni déterminée.
Pour être véritablement poli, il faut être à la fois bon, juste et généreux.
Le meilleur procédé à suivre pour se délivrer des flatteurs consiste à ne leur accorder aucune importance.
Méfiez-vous de ceux qui font trop de compliments, comme de ceux qui s'abstiennent toujours d'en faire : les premiers sont des flatteurs, les seconds des envieux.
On dit le bien que l'on pense, et l'on n'est jamais obligé de dire le bien que l'on ne pense pas.
Le compliment bien placé, mérité, est un témoignage de bienveillance.
L'être inexact est à la fois un être égoïste, vaniteux et mal élevé.
Être inexact, c'est préférer ses caprices à tous les devoirs que l'on doit remplir vis-à-vis des autres.
Arriver à l'heure indiquée pour un rendez-vous est un devoir auquel on ne peut manquer.
L'exactitude n'est pas seulement la politesse des rois, mais bien celle de tout le monde.
La vanité, seul un sot peut l'éprouver.
Les faux savants cherchent à éblouir ; les savants véritables cherchent à se faire comprendre.
La bienveillance est l'essence même de la politesse.
Les sots sont dépourvus de tout sentiment délicat et généreux.
Malgré toute l'habileté que l'on déploie, on ne saurait duper longtemps un auditoire.
On est bien souvent surpris des succès obtenus par certaines médiocrités !
Aujourd'hui, hélas !... à part quelques rares exceptions, les vieillards seuls sont polis !
L'adversité est une institutrice rude.
Ni préférences ni antipathies hautement avouées, telle est la règle que nous commande la civilité.
L'étonnement implique toujours l'ignorance.
Les personnes trop éblouies par leur mérite personnel sont réduites à changer sans cesse d'amis.
On n'est plus poli du moment où l'on choisit les personnes avec lesquelles on veut être poli.
Le bon goût exige la précision unie à la concision.
Les malotrus réussissent bien vite à nous lasser, sans réussir à se contenter eux-mêmes.