Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations de Diane de Beausacq.

1 — Qui est Diane de Beausacq ?

Photo de Diane de Beausacq Biographie courte : Écrivaine et femme de lettres française née le 3 octobre 1829 à Cherbourg dans la Manche, Marie Joséphine de Suin, comtesse de Beausacq par son mariage, est morte le 19 décembre 1899 à 70 ans à Paris. Elle fut directrice de La mode illustrée et femme de lettres connue sous le nom de Diane de Beausacq, et ses noms de plume de Comtesse Diane et Emmeline Raymond. La publication de ses Maximes de la vie rencontre un véritable succès en 1883 ainsi que son Livre d'or publié en 1886, un livre contenant des jeux d'esprit (Le jeu des petits papiers) sous forme de question / réponse. Ses principales oeuvres : Les Lettres d'une marraine à sa filleule (1863), et La civilité non puérile mais honnête publiée en 1863 également. (Diane de Beausacq sur Wikipédia)

2 — Les 155 pensées et citations de Diane de Beausacq :

Changez-vous votre écriture quand vous voulez paraître méchante ? — Je suis franche jusqu'au bout des doigts.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Trouvez-vous de la poésie dans le mariage ? — Poésie classique.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Quelle est la vertu qui vous coûte davantage ? — La patience, quand je vais faire plaisir.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Rire, est-ce être heureux ? — On s'y trompe parfois soi-même.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Votre vertu vous pèse-t-elle ? — J'ai l'habitude de la porter.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Quel est le plus vaniteux de l'homme ou de la femme ? — Celui qui aime le moins.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Qu'est-ce que le désespoir ? — Le sentiment de l'impossible.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Où court-on le plus vite ? — Au dénouement.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

D'où viennent les émotions vives ? — Du cœur, qui les reçoit.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Si vous n'étiez pas femme qui voudriez-vous être ? — Celui que j'aimerai.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Qu'est-ce que l'amitié ? — Le faux nez de l'amour.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Qu'est-ce qu'un ridicule ? — Le bonheur des amis.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Quel est le plus volage de l'homme ou de la femme ? — Homme souvent varie, bien femme est qui s'y fie.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

À quoi cela tient-il ? — Notre vie tient à un fil ; notre cœur à un regard ; notre réputation à un mot ; et le reste au hasard.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Le respect peut-il tuer l'amour ? — Oui, si l'amour l'a blessé.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Que reconnaît-on facilement ? — L'orgueil sous le masque de la modestie.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Un et un font-ils toujours deux ? — Oui, en amitié.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

En quoi l'homme diffère-t-il de la femme ? — La barbe est d'un côté, la toute-puissance est de l'autre.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

En quoi le singe est-il supérieur à l'homme ? — Il ne se prend pas au sérieux.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Qu'est-ce qu'un ami pour une femme ? — Un ministre sans portefeuille.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Que dites-vous à confesse ? — Comme tout le monde : Je ne le ferai plus.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Par quoi est-on averti qu'on aime ? — Souvent par la jalousie.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Qu'est-ce qu'un violon ? — Un perce-oreille.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Quels sont les défauts qu'on avoue ? — Ceux qu'on changerait contre les siens.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Se repose-t-on sur ses lauriers ? — Oui, quand ils sont secs.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

À quelle fleur aimeriez-vous à être comparée ? — À celle qui garde son parfum plus longtemps que sa fraîcheur.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Est-il amusant de dire tout ce qui passe par la tête ? — Moins que de le faire.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Qu'est-ce que la fièvre ? — Une nuit blanche et des idées noires.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Qu'est-ce qu'une coquette ? — Une charitable personne qui fait à tout le monde de petites aumônes, et laisse les vrais pauvres dans la misère.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Qu'est-ce qui s'en va sans retour ? — La confiance.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Si on vous offrait une couronne, l'accepteriez-vous ? — Vaut mieux régner incognito.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Où l'amour est-il à l'aise ? — Dans un nid étroit.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Quel est le symptôme de l'amour ? — Vouloir parler et se taire.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Quelle est la différence entre je voudrais et je veux ? — Je voudrais être belle, et je veux être bonne.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Sur quel œil le petit dieu malin met-il son bandeau ? — Peu importe, il voit au travers.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Comment faites-vous pour être toujours gracieuse ? — J'aime.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Qu'est-ce que la crinoline ? — Ce qui s'écarte de la vérité.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Est-on heureux de posséder ce qu'on a désiré ? — Quand cela arrive encore à temps.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Quelle est la naissance la plus obscure ? — Celle de la calomnie.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

À quoi tient-on le plus ? — À ce qui a le plus coûté.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Quelle est votre conclusion de la vie ? — Tout est selon.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Que faire des ennuyeux ? — Un public.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Qu'est-ce qu'on pardonne le plus difficilement ? — Ses torts.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Quelle est la mission de la femme ? — Allumer le feu.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Qu'est-ce qui est plus éloquent que discret ? — Un regard.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

À quoi pensez-vous malgré vous ? — À mes ennemis.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Qu'est-ce que l'amitié ? — Une vieille fille.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Quel devrait être le but de la vie ? — Aller à la mort, par le meilleur chemin.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Qu'est-ce que la foi ? — C'est croire sans savoir pourquoi.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Jusqu'à quel point l'habit fait-il le moine ? — Jusqu'à la corde.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Qu'est-ce qu'un raisonnement qui manque de base ? — Croire qu'on est aimé, parce qu'on aime.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

La générosité vient-elle du cœur ou du caractère ? — Le cœur l'inspire, le caractère empêche de la regretter.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Quelle différence y a-t-il entre pécher et pêcher ? — Une différence d'appâts.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

À quoi servent les yeux ? — À être vus.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

À quoi sert l'espérance ? — À attendre.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Le doute vient-il du caractère ? — Il vient de l'expérience.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Qu'est-ce qu'un point sur un i ? — Le strict superflu.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Pourquoi le sourire éclaire-t-il tous les traits du visage ? — Parce qu'il est un rayon.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Qu'y a-t-il de meilleur en ce monde ? — Les promesses de l'autre monde.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Qu'est-ce que l'exactitude ? — Ne pas arriver trop tôt.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

À quoi sert la conscience ? — Elle sert après, à donner des remords.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

À quoi reconnaissez-vous un ami ? — Il ne parle de mes défauts qu'à moi-même.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Avec qui le secret est-il plus difficile à garder ? — Avec sa conscience.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Qu'est-ce que le souvenir ? — Un portrait flatté.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

L'obstacle est-il pour vous une barrière ? ― C'est la barrière du combat.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Comment se débarrasser d'un égoïste ? — En lui parlant de soi.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

À quoi servent les aveux ? — À faire croire qu'on n'est coupable que de ce qu'on avoue.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Qu'est-ce qu'un parfum ? — Un baiser de l'air.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Qu'est-ce que l'égalité ? — La concession des forts, la prétention des petits.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Comment finit l'amour ? — En faisant une victime.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Que vous dit la solitude ? — Elle laisse parler les absents.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Quel est le tombeau de la gaieté ? — La réflexion.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Qu'est-ce qu'un trouble-fête ? — Quelqu'un qu'on croyait loin.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Pourquoi la foi est-elle une force ? — Parce qu'elle fait entreprendre.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Qu'est-ce que le bon sens ? — Pour chacun, celui qu'il a.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Que faut-il être pour être aimée ? — Être soi-même.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Comment éteindre le feu qu'on a allumé ? — En le laissant brûler seul.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Quelle est l'arithmétique du sentiment ? — Un et un font un.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Comment peut-on voir le beau sans l'admirer ? — Quand on l'envie.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Aimeriez-vous à être logée comme la tortue ? — Non, elle n'a pas de chambre d'amis.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Où trouve-t-on le courage ? — Dans l'espérance.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Comment revoir ce qu'on a perdu ? — En ne cherchant pas à le remplacer.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Pourquoi la jeunesse est-elle gaie ? — Parce qu'elle attend ce qu'elle espère.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Êtes-vous heureux quand vous riez ? — Du bout des lèvres.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Qu'est-ce que la calomnie ? — La force des lâches.

Diane de Beausacq - Le livre d'or de la comtesse Diane (1886)

Comment osons-nous juger les autres quand nous sentons si bien tout ce qui leur manque pour nous juger ?

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

La vieillesse voit le passé comme la jeunesse voit l'avenir, en rose.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Les heures sonnent indifféremment pour tous, et retentissent différemment pour chacun.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Ceux qui ont trop de cœur sont les dupes de ceux qui n'en ont pas assez.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

L'espérance est entêtée : il n'y a qu'elle qui sache attendre.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

L'esprit peut imiter le cœur, le cœur ne peut imiter l'esprit.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

La colère de l'honnête homme est l'ivresse de l'indignation.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Le jaloux est un martyr qui martyrise.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

On dit qu'on ne voudrait pas recommencer sa vie, et on tient à la continuer. Quelle inconséquence ! On sait pourtant que le meilleur est au commencement.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Quelque ridicule que soit la mode, il est encore plus ridicule de la braver que de la suivre.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

La constance demeure, et la persévérance tient à avancer.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Un bon caractère : ne pas se fâcher quand on vous gronde ; ne pas gronder quand on vous fâche.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Autant d'amoureux, autant d'amours ; chacun aime comme il est.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

L'avare se prive de tout, de peur d'être un jour privé de quelque chose.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Être triste, c'est presque toujours penser à soi.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

On a souvent pensé à la mort de ceux qu'on aime, parce qu'on la craint ; à la mort de ceux qu'on hait, parce qu'on l'accueille. La mort des indifférents, qui pourtant n'émeut pas, est celle qui surprend davantage.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

L'intelligence des femmes est inférieure à celle des hommes ; toute femme qui tente de le nier, travaille à le prouver.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Un deuil de convenance est toujours commode : chacun en profite pour élaguer de sa vie ce qui l'ennuyait. L'un ne sort plus, mais reçoit encore ; l'autre sort, et ne reçoit plus ; ce sont des vacances noires.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

C'est un grand orgueil que d'oser être tout simplement soi.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

L'amour maternel et l'amour filial sont dans tous les cœurs, mais ils n'y ont pas la même valeur. Préférer son enfant au reste du monde, c'est seulement suivre l'instinct commun à tous les animaux. Préférer sa mère au reste du monde, c'est obéir à la justice, à la reconnaissance, à la raison que la nature n'a donnée qu'à l'homme : on doit juger une âme non pas sur ses sentiments en général, mais sur le choix qu'elle fait parmi ses propres sentiments.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

J'estime les dupes ; les coupables se méfient toujours.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Nos douleurs ennuient ceux qu'elles n'attristent pas.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Tout être aimé qui n'est pas heureux paraît ingrat.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Gâter les enfants, c'est les tromper sur la vie, qui, elle, ne gâte pas les hommes.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

L'oubli est le pardon involontaire.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Dans l'homme l'enfant n'est pas mort, il n'est qu'endormi, les autres enfants le réveillent.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Le doute empoisonne tout et ne tue rien.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

L'être le plus aimé est celui par qui on aura le plus souffert, puisqu'on est sensible à tout ce qui lui arrive et à tout ce qui vient de lui.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

L'être qui se repent ne cherche plus le bonheur, il accepte l'expiation sous la forme de la vie.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Rien ne remercie mieux que le bonheur de celui qu'on a obligé.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Les indifférents ne connaissent pas nos peines ; les amis ne les comprennent pas comme nous.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Les orgueilleux nous agacent, mais nous n'osons pas les mépriser, parce que nous sentons qu'orgueil oblige.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

De même que les religieux se mettent en la présence de Dieu en commençant une oraison, de même l'esprit se met en la présence de l'absent en commençant une lettre. Toute lettre est une évocation : aussi le plus vrai souvenir que nous puissions garder d'un être aimé, demeure-t-il dans ce que nous lui avons écrit.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

On ne plaint jamais sincèrement que les maux dont on aurait souffert.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Le monde, qui se laisse duper par les apparences, ne reconnaît rien sans elles ; pour lui il n'y a pas de souffrance sans larmes, de piété sans pratique, de misère sans haillons. Décidément les hypocrites traitent le monde comme il mérite d'être traité.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Personne n'est exempt d'erreurs en ce monde, mais le nombre de ceux qui savent reconnaître leurs torts est bien restreint, car il se compose de caractères qui ont plus d'équité et de franchise que de vanité, et qu'un juste amour-propre excite, non pas à paraitre avoir toujours raison, mais à n'avoir jamais tort sciemment.

Diane de Beausacq - Les lettres d'une marraine à sa filleule (1863)

Quand les querelles deviennent des tempêtes, arrivent bientôt les larmes aux yeux.

Diane de Beausacq - Les lettres d'une marraine à sa filleule (1863)

La moquerie est l'esprit des gens qui n'ont pas d'esprit.

Diane de Beausacq - La civilité non puérile, mais honnête (1863)

La politesse est, pour un grand nombre d'individus, seulement un masque pris en certaines circonstances. Il y a peu de personnes réellement polies de nos jours.

Diane de Beausacq - La civilité non puérile, mais honnête (1863)

La politesse n'est autre chose que la manifestation, la preuve visible, et, pour ainsi dire, palpable de la bonté. La politesse c'est la monnaie faite avec le métal précieux composé des vertus contenues dans les cœurs généreux ; c'est l'affirmation des sentiments élevés, des instincts de dévouement ; c'est, en un mot, la qualité qui révèle toutes les autres qualités.

Diane de Beausacq - La civilité non puérile, mais honnête (1863)

L'égalité des droits implique toujours l'égalité des devoirs.

Diane de Beausacq - La civilité non puérile, mais honnête (1863)

Le pédantisme s'allie toujours à une instruction très superficielle ; l'homme réellement instruit ne sera jamais un pédant, et rien n'est plus aimable et plus simple qu'un véritable savant.

Diane de Beausacq - Les lettres d'une marraine à sa filleule (1863)

Le pédant pense toujours que l'apparence suffira pour éblouir et établir son mérite.

Diane de Beausacq - Les lettres d'une marraine à sa filleule (1863)

Le pédantisme est ridicule, même dans les choses graves ; mais quand il se révèle à propos de futilités, il devient grotesque.

Diane de Beausacq - Les lettres d'une marraine à sa filleule (1863)

Quand on aime, on se sent moins d'esprit ; quand on est aimé, on en a davantage.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Pour la jeunesse le devoir n'est nulle part, mais le droit, en revanche, est partout.

Diane de Beausacq - À quelque chose malheur est bon (1866)

Le pédantisme procède de la vanité et aboutit au ridicule ; il est la conséquence d'un jugement faussé par l'égoïsme, et peut métamorphoser un homme intelligent en un sot, insupportable par l'estime qu'il fait de lui-même et le dédain qu'il professe pour les autres.

Diane de Beausacq - Les lettres d'une marraine à sa filleule (1863)

Il n'y a de sacrifices que pour ceux qui n'aiment plus ; ceux qui aiment ne sentent pas qu'ils se sacrifient.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

On naît timide, on devient arrogant.

Diane de Beausacq - La civilité non puérile, mais honnête (1863)

Qui pense moins à soi pense davantage aux autres.

Diane de Beausacq - La civilité non puérile, mais honnête (1863)

La politesse rapporte plus qu'elle ne coûte.

Diane de Beausacq - La civilité non puérile, mais honnête (1863)

La politesse ne peut être que mutuelle.

Diane de Beausacq - La civilité non puérile, mais honnête (1863)

Ne plus aimer, c'est ne pas aimer en sachant pourquoi.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Une confiance imperturbable en soi est le premier élément de succès.

Diane de Beausacq - La mode et la parisienne (1867)

Qui ne se gêne pas gêne autrui.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Ce qui rend touchant le dévouement du chien, c'est qu'il ne s'exprime que par des preuves.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

L'esprit peut imiter le cœur ; le cœur ne peut imiter l'esprit.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

On peut rendre son affection ; jamais on ne rend son estime.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Il n'est pas nécessaire d'être aussi riche pour donner que pour prêter.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

La plupart des hommes gagnent à être un peu connus, et perdent à être absolument pénétrés.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

L'amitié en veut à l'amour, comme le pauvre en veut au riche.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Fais honorer le nom de famille en mémoire de ton père qui l'a porté. Fais aimer le nom de baptême en souvenir de ta mère qui l'a choisi.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

La conscience n'est rien dans les âmes où elle n'est pas tout.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Celui qui arrange un mariage sacrifie d'ordinaire une de ses connaissances à un de ses amis.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Ceux qui s'écoutent eux-mêmes n'écoutent jamais les autres.

Diane de Beausacq - La civilité non puérile, mais honnête (1863)

On pardonne aisément à ceux qui ont lésé des intérêts matériels, qui par leurs paroles, leurs actions, ont causé un tort réel ; mais on ne pardonne pas à l'attitude superbe de ceux qui semblent dire à tout le monde : Je mérite l'admiration de tous, et je ne vois personne dont la supériorité puisse être comparée à ma propre supériorité !

Diane de Beausacq - Les lettres d'une marraine à sa filleule (1863)

La mélancolie vient du caractère, et la tristesse vient de la vie.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

Avec ce goût, la lecture, une femme est à l'abri des atteintes du plus dangereux de ses ennemis : l'ennui.

Diane de Beausacq - Les lettres d'une marraine à sa filleule (1863)

Le pédantisme est la conséquence d'un jugement faussé par l'égoïsme.

Diane de Beausacq - Les lettres d'une marraine à sa filleule (1863)

Quand nous avons changé d'avis nous voudrions que tout le monde en ait changé avec nous, el il nous est désagréable de rencontrer chez les autres notre ancienne opinion.

Diane de Beausacq - Les maximes de la vie (1883)

3 — Ses citations classées par œuvres :

La civilité non puérile, mais honnête » Lettres d'une marraine à sa filleule »

4 — La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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