Les citations de Laure Conan.

1 - Qui est Laure Conan ?

Photo / portrait de Laure Conan Biographie courte : Écrivaine, nouvelliste et romancière canadienne de langue française née à La Malbaie au Québec le 9 janvier 1845, Marie-Louise Félicité Angers, dite Laure Conan, est décédée le 6 juin 1924 à l'Hôtel-Dieu de Québec. Considérée comme la première romancière québécoise, son roman le plus célèbre est Angéline de Montbrun publié en 1881. À la suite d'une intervention chirurgicale afin de lui enlever une tumeur cancéreuse, Laure Conan meurt à l'âge de 79 ans, et repose au cimetière de La Malbaie. Ses principales œuvres : Angéline de Montbrun (1881), À travers les ronces (1883), À l'œuvre et à l'épreuve (1891), L'oublié (1902), L'obscure souffrance (1919), et La sève immortelle, publication posthume en 1925. (Laure Conan sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 75 citations et pensées de Laure Conan :

L'alcoolisme est le crime de tous les peuples, l'opprobre universel de la race humaine.

- Aux Canadiennes (1913)

Chez les buveurs qui ne sont pas des ivrognes, l'intelligence s'altère, s'affaiblit, la volonté s'affaisse, les forces diminuent. Et les effets de l'intempérance ne s'arrêtent pas à l'individu qui s'en rend coupable. Ils ont une portée incalculable, car l'alcool empoisonne les sources de la vie.

- Aux Canadiennes (1913)

N'abandonnez jamais votre père ! Si faible, si coupable qu'il soit d’être alcoolique, ne voyez en lui que le plus à plaindre des malheureux.

- L'obscure souffrance (1919)

Parfois, c'est en demandant les plus amers sacrifices que le confesseur prouve la tendresse de sa charité.

- L'obscure souffrance (1919)

Un père alcoolique, c'est dur à supporter. Et, quand il ne tient qu'à vous d'avoir ailleurs une vie très facile, très agréable, vous demander de ne pas déserter la maison paternelle, c'est bien vous demander l'héroïsme. Et il y a trop longtemps que je me sacrifie !

- L'obscure souffrance (1919)

Un désir réalisé qu'est-ce que c'est ? Si vous saviez quel vide ça laisse ! Si vous saviez comme c'est triste de constater que l'amour où l'on a tout mis s'attiédit... de savoir qu'on n'a plus qu'à le sentir mourir.

- L'obscure souffrance (1919)

On dit que nos morts nous entourent, qu'ils sont des invisibles, non des absents. Si c'était vrai, quelle nombreuse famille j'aurais autour de moi !

- L'obscure souffrance (1919)

S'il est des douleurs qui fortifient l'âme, qui l'enrichissent, n'en est-il pas d'autres qui la flétrissent et la dessèchent ? Le vent et l'orage donnent aux plantes plus de force et de vie. Mais qui n'a vu de ces arbres dépouillés, déchiquetés, rongés jusqu'au faîte par les larves ? Douloureuse image qui m'a fait songer plus d'une fois. Pour peu qu'on s'observe, on sent si bien comme les chagrins misérables appauvrissent l'âme, la vulgarisent et la déflorent. C'est triste, mais c'est vrai.

- L'obscure souffrance (1919)

On ne doit pas souhaiter une jeunesse toujours heureuse, pas plus qu'un printemps toujours serein. Que deviendrions-nous, mon Dieu ! si les jours de pluie ne se mêlaient aux jours de soleil ? Tout périrait, tout se pétrifierait ou s'en irait en poussière.

- L'obscure souffrance (1919)

La tyrannie de la passion, la souffrance, l'humeur, les travers d'esprit excusent probablement bien des torts. Heureux ceux qui ont la généreuse bonté, la largeur d'âme. Mais les souffrances arides et continuelles gâtent le caractère. Les jours s'écoulent, nous laissant toujours plus ennuyés, plus irrités. Le cœur s’aigrit, se remplit de fiel.

- L'obscure souffrance (1919)

Le sérieux de la vie pèse parfois sur moi jusqu'à m'oppresser.

- La vaine foi (1921)

La vie n'est douce qu'à ceux qui ont la paix de l'âme.

- La vaine foi (1921)

Il est terrible d'entrer dans les ténèbres de sa conscience, je redoute la lumière.

- La vaine foi (1921)

L'amour passe tôt ou tard, et jamais très tard.

- La vaine foi (1921)

Le meilleur de la vie, c'est de travailler, c'est d'aimer.

- La vaine foi (1921)

Les angoisses du doute me sont absolument inconnues, et les vérités mal dites font un effet fâcheux.

- La vaine foi (1921)

Quand la vie est douce, la jeunesse est éternelle.

- La sève immortelle (1925)

On cesse de s'aimer si personne ne nous aime.

- Angéline de Montbrun (1884)

Le bonheur humain se compose de tant de pièces, qu'il en manque toujours quelques-unes.

- Angéline de Montbrun (1884)

Il n'y a pas d'alcoolique incurable, rien n'est impossible.

- L'obscure souffrance (1919)

Ai-je jamais senti cette soif d'enfer qui consume l'alcoolique et lui fait sacrifier sa raison, sa santé, son honneur, sa vie ? Tout comprendre serait peut-être tout excuser, tout pardonner.

- L'obscure souffrance (1919)

Heureux ceux qui ont la généreuse bonté, la largeur d'âme.

- L'obscure souffrance (1919)

Le propre du père, c'est de pardonner et d'aimer.

- J'ai tant de sujets de désespoir (1878-1924)

Ce qui peut tout animer, tout adoucir, tout colorer : un grand amour.

- Angéline de Montbrun (1884)

La grande tristesse, c'est d'avoir eu vingt ans et de ne les avoir plus.

- Œuvres romanesques (1974)

Si triste qu'elle soit, la vie est toujours grande et belle par l'acceptation de la souffrance.

- Angéline de Montbrun (1884)

Quand il s'agit de sentiments, les femmes n'ont pas de mesure.

- La sève immortelle (1925)

Une sympathie profonde est chose rare.

- L'obscure souffrance (1919)

Rien ne transforme une maison comme la présence d'une femme charmante.

- À l'œuvre et à l'épreuve (1891)

Rien de grand n'a jamais eu de grands commencements.

- À l'œuvre et à l'épreuve (1891)

Ni la révolte, ni le dégoût n'adoucissent l'acuité de la souffrance.

- L'obscure souffrance (1919)

Un cœur patient est un cœur triste.

- La sève immortelle (1925)

Lorsqu'on souffre, rien n'est plus pénible comme le contact des indifférents.

- Angéline de Montbrun (1882)

La patience et la volonté font des miracles.

- L'obscure souffrance (1919)

Hélas ! il n'est pas facile de rencontrer l'âme avec laquelle on voudrait faire le voyage de la vie.

- L'obscure souffrance (1919)

Rien n'est beau comme la voix humaine, quand elle est belle.

- À l'œuvre et à l'épreuve (1891)

Le salut d'une âme vaut mieux que la conquête d'un empire.

- À l'œuvre et à l'épreuve (1891)

Il y a des joies qui sont une source intarissable de force pour l'âme.

- À l'œuvre et à l'épreuve (1891)

C'est lorsqu'on est le plus près du but qu'on doit redoubler le pas.

- Silhouettes canadiennes (1917)

La sympathie, le respect et les services reçus et rendus forment entre eux des liens solides.

- Silhouettes canadiennes (1917)

Il faudrait savoir s'aveugler, le cœur devrait incliner l'esprit à l'indulgence. Dans l'alcoolisme, il faudrait voir surtout la détresse suprême de l'âme.

- L'obscure souffrance (1919)

Si l'amour prenait racine, j'en planterais dans mon jardin.

- La sève immortelle (1925)

Que de foyers d'où l'amour est absent ! Combien sont unis par le sang sans l'être par le cœur. Que d'isolés même dans le mariage. J'incline à croire qu'une grande affection est l'une des raretés de ce monde. Comment se contenter d'un sentiment sans élévation, sans profondeur, sans charme ? Il est clair que beaucoup s'en contentent. Serait-ce donc un tort d'avoir le cœur difficile ? On a l'air d'en juger ainsi, mais il me semble, à moi, que c'est plutôt un malheur.

- L'obscure souffrance (1919)

Aimer, admirer, c'est le bonheur ! mais, combien l'ont en ce monde ?

- La sève immortelle (1925)

Ma jeunesse, vieillie tout à coup, n'a plus d'espoir, et mon cœur défaille devant la vie.

- À l'œuvre et à l'épreuve (1891)

Les grandes passions, comme les grands feux, sont agréables à voir de loin.

- Œuvres romanesques (1974)

L'amour aime les excès.

- La sève immortelle (1925)

Il y a des excès de sensibilité que la raison réprouve sévèrement.

- L'obscure souffrance (1919)

La vie intérieure est impénétrable.

- L'obscure souffrance (1919)

Oh ! qu'on est peu sincère, même avec soi-même.

- L'obscure souffrance (1919)

Il faudrait savoir donner ses sueurs comme on donne son sang.

- L'oublié (1904)

À toutes les peines, le travail est le meilleur remède.

- J'ai tant de sujets de désespoir (1878-1924)

Affections, sympathies, joies, plaisirs, action, tout me manque pour être une créature active et vivante.

- L'obscure souffrance (1919)

Ceux qui cherchent le bonheur en ce monde n'y trouvent que le regret d'avoir perdu leur temps.

- L'obscure souffrance (1919)

Il faut être, non comme on voudrait, mais comme on le peut.

- L'obscure souffrance (1919)

Sur la terre, ils sont rares ceux qui connaissent les grandes joies. Et que durent-elles ? Où est l'amour qui contente le cœur, l'amour qui jamais ne s'altère, qui jamais ne se fane ? Ai-je tort ? Il me semble que les déchirantes séparations ne sont pas la pire souffrance des cœurs aimants. Ce qu'il y a de petit, de faible, de pauvre, de court dans les meilleures affections me semble plus difficile à supporter.

- L'obscure souffrance (1919)

Parfois, il faut si peu de chose pour changer l'amitié en indifférence.

- Angéline de Montbrun (1882)

La volonté de Dieu fait tout le prix de nos actes.

- L'obscure souffrance (1919)

L'abattement n'allège rien, il faut réagir contre l'ennui.

- L'obscure souffrance (1919)

Partout où il y a de l'amour, c'est le paradis.

- L'obscure souffrance (1919)

Il faut avoir aimé dans la douleur pour savoir ce que c'est vraiment qu'aimer.

- La sève immortelle (1925)

Aimer ou être heureux, c'est la même chose ; mais il faut la pureté pour comprendre l'amour.

- Angéline de Montbrun (1884)

Un cœur noble aime ce qu'il doit aimer, et donne une beauté auguste à tous ses devoirs.

- L'obscure souffrance (1919)

L'amour chez l'homme est comme ces feux de paille qui jettent d'abord beaucoup de flammes, mais qui bientôt n'offrent plus qu'une cendre légère que le vent emporte et disperse sans retour.

- Angéline de Montbrun (1882)

Le grand crime contre l'amour, c'est de ne plus le rendre.

- Angéline de Montbrun (1882)

Dans les grandes œuvres, il n'y a pas de petits ouvriers.

- L'oublié (1904)

On ne choisit pas celle qu'on aime.

- La sève immortelle (1925)

Le vrai contentement, c'est ne rien espérer, ne rien désirer, ne rien attendre.

- Elisabeth Seton (1903)

Les illusions n'ont pas la vie longue.

- À l'œuvre et à l'épreuve (1891)

La volonté de Dieu est dans les événements.

- La sève immortelle (1925)

L'amitié sans confiance, c'est une fleur sans parfum.

- Angéline de Montbrun (1882)

Rien n'est petit dans l'amour.

- Angéline de Montbrun (1882)

La plus grande douceur de la vie, c'est d'admirer ce qu'on aime.

- À l'œuvre et à l'épreuve (1891)

Ah ! La jeunesse, l'immortelle poésie du cœur !

- La sève immortelle (1925)

La solitude est bonne pour les calmes, pour les forts.

- Angéline de Montbrun (1882)

3 - La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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