Les 61 pensées et citations de Laure Conan :
Si l'amour prenait racine, j'en planterais dans mon jardin.
Le bonheur humain se compose de tant de pièces, qu'il en manque toujours quelques-unes.
Il n'y a pas d'alcoolique incurable, rien n'est impossible.
Ai-je jamais senti cette soif d'enfer qui consume l'alcoolique et lui fait sacrifier sa raison, sa santé, son honneur, sa vie ? Tout comprendre serait peut-être tout excuser, tout pardonner.
Heureux ceux qui ont la généreuse bonté, la largeur d'âme.
Le propre du père, c'est de pardonner et d'aimer.
Ce qui peut tout animer, tout adoucir, tout colorer : un grand amour.
La grande tristesse, c'est d'avoir eu vingt ans et de ne les avoir plus.
Si triste qu'elle soit, la vie est toujours grande et belle par l'acceptation de la souffrance.
Quand il s'agit de sentiments, les femmes n'ont pas de mesure.
Une sympathie profonde est chose rare.
Rien ne transforme une maison comme la présence d'une femme charmante.
Rien de grand n'a jamais eu de grands commencements.
Ni la révolte, ni le dégoût n'adoucissent l'acuité de la souffrance.
Un cœur patient est un cœur triste.
Lorsqu'on souffre, rien n'est plus pénible comme le contact des indifférents.
La patience et la volonté font des miracles.
Hélas ! il n'est pas facile de rencontrer l'âme avec laquelle on voudrait faire le voyage de la vie.
Rien n'est beau comme la voix humaine, quand elle est belle.
Le salut d'une âme vaut mieux que la conquête d'un empire.
Il y a des joies qui sont une source intarissable de force pour l'âme.
C'est lorsqu'on est le plus près du but qu'on doit redoubler le pas.
La sympathie, le respect et les services reçus et rendus forment entre eux des liens solides.
Il faudrait savoir s'aveugler, le cœur devrait incliner l'esprit à l'indulgence. Dans l'alcoolisme, il faudrait voir surtout la détresse suprême de l'âme.
Que de foyers d'où l'amour est absent !
L'amour chez l'homme est comme ces feux de paille qui jettent d'abord beaucoup de flammes, mais qui bientôt n'offrent plus qu'une cendre légère que le vent emporte et disperse sans retour.
Le vrai contentement, c'est ne rien espérer, ne rien désirer, ne rien attendre.
Un cœur noble aime ce qu'il doit aimer, et donne une beauté auguste à tous ses devoirs.
On ne choisit pas celle qu'on aime.
Quand la vie est douce, la jeunesse est éternelle.