Le mariage est la monogamie codifiée, et la monogamie ne correspond, chez l'homme ou chez la femme normale, qu'à un état second du cœur et des sens.
Avoir connaissance de la contrariété des sexes, c'est nécessairement en être troublé.
Il faut bannir de soi toutes les formes mesquines et si facilement dégradantes de la plainte.
Il n'y a pas le Bonheur, mais il y a les bonheurs, ceux de chaque âge de la vie, ceux de chaque heure de la journée, ceux de chaque mouvement du cœur, de l'esprit et du corps.
Désirer, c'est vouloir du plaisir ou de la tendresse, c'est agir et non subir.
L'amour est plus fort que tout, plus fort que la mort, que le devoir, plus fort que le bonheur.
L'amour est involontaire, nous ne sommes pas libres d'aimer qui nous aime.
Les jeunes sont l'espoir, la vie qui vient, la sève qui monte ; de la jeunesse d'aujourd'hui va dépendre le sort prochain de l'humanité.
C'est dans la jeunesse que la pensée et l'action s'aiguillent pour le reste de l'existence.
Toute société qui prétend assurer aux hommes la liberté, doit commencer par leur garantir l'existence.
La volonté d'être heureux ne suffit pas au bonheur.
C'est à la mort d'un être aimé qu'on détermine la place exacte qu'il tenait dans notre vie.
Le Socialisme, c'est l'expression du bon goût, de la beauté, et c'est en fait la plus belle réalisation de l'Homme depuis qu'il pense.
Seul un homme heureux peut être un membre utile de la société. Et une des conditions du bonheur est l'amour du métier.
Seul l'amour-passion rend heureux, puisque seul il emploie, jusqu'en ses réserves cachées, notre provision d'énergie vitale, et les souffrances qu'il cause.
On peut aimer l'amour sans aimer personne ; on peut aimer un être sans aimer l'amour.
Oui, il faut dire aux jeunes filles, il faut répéter aux jeunes hommes, que le mariage ne contentera pas leur besoin d'amour ou plutôt de passion.
Tout faire l'un devant l'autre, tout laisser voir, mettre en commun toute la vulgarité ou tout le secret des habitudes corporelles, cela serait charmant.
Que le divorce subsiste donc, et même qu'on le rende plus facile, j'y souscris.
La France n'a qu'une chance de salut, l'amour égoïste de tous ses enfants.
Aimer, c'est vivre dangereusement.
Aimer, c'est la transformer en une héroïne du cœur, c'est la parer des plus exquises délicatesses.
Si nous trouvons la vie mauvaise et dure, il faut l'aimer cependant, et la réaliser meilleure.
Mon enfant, il faut aimer la vie, et travailler pour qu'elle aime chacun de nous.