Le destin nous donne tantôt du sucre, tantôt du fouet, pour nous obliger à avancer.
Le gène fait le génie, mais le génie perfectionne le gène.
Une éducation qui n'apprend pas à vieillir fabrique des monstres : des jeunes avilis par le racisme de leur âge.
Seule la paresse fatigue le cerveau.
La paresse à imaginer une société dans laquelle le citoyen pourrait vivre autre chose qu'une existence de travailleur.
Plus on a d'esprit, moins on est méchant.
L'enfance trouve son paradis dans l'instant, elle ne demande pas du bonheur, elle est le bonheur.
Les injures ne se nourrissent plus que de sexe : « niquer », « enculer », termes presqu'anodins.
L'avenir de l'homme, c'est son cerveau.
Se sentir solidaire n'empêche pas de rester solitaire.
Un enseignement privé vaut mieux qu'une sous-éducation nationale.
L'intelligence, c'est ce qui fait qu'on s'abstient de conclure.
Que les imbéciles ont parfois raison, il ne faut pas en abuser.
Le savoir suprême s'il suffisait de s'asseoir pour l'acquérir, toutes les grenouilles seraient Bouddha.
La bêtise, la méchanceté, le vice sont moins insupportables que le mensonge.
En amour, la mémoire mesure l'intensité plus que le temps.
Les faibles ont des problèmes, les forts ont des solutions.
La plus belle ruse du diable est de persuader ses disciples qu'il n'existe pas.
Dans le cœur des enfants, il n'y a pas de séparation heureuse.
Mieux vaut se taire et être que parler absent.
L'homme est né bon, c'est la société qui le pervertit.
La femme est une fleur qui ne vit que pour déverser sur un homme un océan d'amour.
La femme est une fleur qui ne vit que pour s'ouvrir tout entière à un homme.
Le peuple français, qui est d'une ignorance confondante en matière économique, est généralement convaincu : a) Que la source principale de l'argent n'est pas le travail, mais ce que doivent à tous les citoyens, par décret de la providence, l'État et les entreprises. b) Que le trésor public est inépuisable et d'ailleurs sans rapport avec le courage et la capacité de la population nationale. c) Que toutes les questions sont résolues par le principe des vases communicants : quand le niveau des riches descend, le niveau des pauvres monte.
L'homme a les ailes de l'espoir, il y a en lui de quoi aller encore plus loin qu'un vol qui s'achève.
Chaque embryon humain est une colonie de morts.
La plus profonde infirmité de l'homme, c'est de ne pas pouvoir prendre son bonheur en patience.
Il n'est pas commode de s'accepter, il faut y mettre du sien.
On a toujours des excuses quand on fait des sottises en pensant au-dessus de ses moyens.
Il n'y a que les sots qui défient l'inconnu.
Savoir ce qu'on sera, c'est vivre comme les morts.
Qui veut profiter de la vie doit se décrasser l'esprit des habitudes d'une logique bornée.
Le témoignage vaut ce que vaut le témoin.
La suprême illusion de l'homme, c'est sa conviction qu'il peut faire.
Une civilisation sans culture fait des sociétés sans pédagogie.
Le droit de se tromper, d'être stupide ou fou, devrait être sacré.
Le pire des chômages, c'est le chômage de l'amour.
Renonçons à flatter la jeunesse, on fera faire des progrès à l'éducation.
La joie de vivre n'est pas un but, mais un devoir.
L'imbécile veut changer le monde, l'intelligent se contente de le gérer.
Être, c'est être différent, c'est n'avoir pas de sosie, pas même dans la glace.
La joie n'est rien d'autre qu'une disposition de l'âme à la joie. Une joie qui déborde la personne et toutes ses certitudes.
Quand on vient de l'enfer, on connaît les chemins qui y conduisent.
On ne monte jamais si haut que lorsqu'on ignore où l'on va.
Toute politique qui menace les libertés individuelles doit être combattue.
Les peuples heureux et prospères sont ceux où la loi intervient le moins dans l'activité des hommes et où l'Etat se fait le moins sentir.
La vérité sempiternelle est au bout de la queue des rats.
Les sociétés, comme le poisson, pourrissent par la tête.
Tout ce qui arrive est pareil à la vague de la mer : elle bouge, elle fait croire au mouvement, mais pourtant elle appartient à cette grande profondeur d'eau immobile.
L'économie socialiste est un gaspillage entouré de mots ; mais le vent emporte les mots, et on voit le trou.