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Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations de Delphine de Girardin.

1 — Qui est Delphine de Girardin ?

Photo de Delphine de Girardin Biographie courte : Écrivaine, salonnière, poétesse, journaliste et femme de lettres française née le 24 janvier 1804 à Aix-la-Chapelle en Allemagne, Delphine de Girardin, née Delphine Gay, est morte le 29 juin 1855 à Paris. Elle repose avec son époux Émile de Girardin au cimetière de Montmartre à Paris. Ses principales œuvres : Le Lorgnon (1832), Napoline (1833), La canne de monsieur de Balzac (1836), L'école des journalistes (1839), La croix de Berny (1846), les Lettres Parisiennes du vicomte de Launay (1836-1848), et Il ne faut pas jouer avec la douleur, nouvelle publiée en 1853. (Source : Wikipédia)

2 — Les 125 pensées et citations de Delphine de Girardin :

Le bon goût fait pardonner même une mauvaise plaisanterie.

Delphine de Girardin - Il ne faut pas jouer avec la douleur (1853)

Les bons cœurs, ces anges de la terre, sont un asile contre le malheur.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Qu'il est doux d'être aimé ! Tout le monde a dit cela et tout le monde l'a pensé ; et cependant, si l'on était de bonne foi avec soi-même, chacun avouerait que toutes les inquiétudes, tous les orages, toutes les larmes, toutes les angoisses, tous les remords de sa vie lui sont venus de ce bonheur si doux.

Delphine de Girardin - Marguerite, ou Deux amours (1854)

Ma fille est un ange que Dieu m'a donné pour m'aider à supporter les peines de cette vie.

Delphine de Girardin - Marguerite, ou Deux amours (1854)

Quand ma mère est à mes côtés, il n'y a pas de nuages pour moi dans le ciel.

Delphine de Girardin - Marguerite, ou Deux amours (1854)

Les ennuyeux se rendent toujours justice, ils s'ennuient aussi eux-mêmes. Ils se fuient ; pour s'amuser, ils ont besoin des autres, c'est-à-dire d'ennuyer les autres. Ces esprits engourdis aiment le bruit qui les réveille et le mouvement qui leur fait sentir l'existence.

Delphine de Girardin - Il ne faut pas jouer avec la douleur (1853)

Il y a de jolies femmes, coquettes, gourmandes, et d'une vanité à toute épreuve, c'est-à-dire qui ne résistent à aucune tentation. Elle aiment les diamants avec passion, comme on aime les fleurs et les châles de l'Inde avec caprice. Ces femmes sont célèbres par leurs succès infiniment variés ; on les accusent d'avoir dévoré plusieurs patrimoines et compromis plusieurs hommes. Elles aiment les dentelles, elles aiment les riches étoffes, les montres de valeur, les bijoux ciselés, les chaînes d'or, les dîners fins, les brillantes fêtes, elle aiment tout... excepté cependant ceux qui leur offrent ces richesses et ces plaisirs pour être aimés.

Delphine de Girardin - Il ne faut pas jouer avec la douleur (1853)

Le paon orgueilleux se métamorphose parfois en colombe.

Delphine de Girardin - Il ne faut pas jouer avec la douleur (1853)

Les femmes les plus faciles à conquérir, elles ne coûtent que de l'argent.

Delphine de Girardin - Il ne faut pas jouer avec la douleur (1853)

Tous les conquérants en amour se ressemblent, le passé ne compte pas pour eux. Il leur faut chaque jour des victoires nouvelles ; ils ne savent garder leur prestige qu'à ce prix. Attacher est plus difficile que séduire ; triompher est plus facile que régner ; usurper n'est rien, conserver est tout.

Delphine de Girardin - Il ne faut pas jouer avec la douleur (1853)

Si le printemps est la saison des amours, ce n'est pas celle des séductions.

Delphine de Girardin - Il ne faut pas jouer avec la douleur (1853)

Une femme peut cacher qu'elle souffre, qu'elle s'ennuie, qu'elle aime, mais elle ne peut cacher qu'elle attend. Elle ne peut empêcher ses regards de se jeter sur la pendule à tous moments ; elle ne peut empêcher sa tête de se lever au moindre bruit ; elle ne peut s'empêcher de pâlir et de rougir chaque fois que la porte s'ouvre ; ct puis, quand l'heure est passée, quand ses regards éteints se découragent, quand son front incliné se voile d'ennui, il est encore un effort pour elle impossible : c'est de cacher qu'elle n'attend plus.

Delphine de Girardin - Il ne faut pas jouer avec la douleur (1853)

On ne loue jamais bien une femme quand on en loue deux. Les louanges se détruisent mutuellement. Il n'y a qu'un seul moyen de faire un bel éloge d'une femme, c'est de dire beaucoup de mal de sa rivale.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Le bonheur n'est pas autre chose qu'une suite de petites joies.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 14 juin 1837.

L'Argent ! qui rend l'esprit et le courage nuls, change le génie et l'amour en calculs.

Delphine de Girardin - Poésies, Napoline (1833)

L'amour a de singulières terreurs et de pénibles caprices : c'est une étrange passion dont le premier mouvement est de fuir ce qu'elle cherche, et le second de regretter ce qu'elle a fui !

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Une femme doit être coquette avant d'être inspirée.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 19 août 1837.

Tout homme est sujet à l'erreur, toute médecine est dangereuse. Mais erreur pour erreur, danger pour danger, je préfère encore le médecin qui nous laisse mourir au médecin qui nous tue.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Le prix d'une chose, c'est l'idée qu'on y attache.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 24 mai 1837.

Les esprits dont la mission est de détruire les préjugés sont ceux qui ont le plus de préjugés.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 24 mai 1837.

Chaque nouvelle relation est un nouveau roman.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 8 mars 1837.

L'infidélité est comme la mort, elle n'admet pas de nuances.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 22 mars 1837.

Si pour l'amour l'absence est dangereuse, l'amitié sait la vaincre.

Delphine de Girardin - Retour, Épître à ma sœur (1856)

L'amour rend modeste ; à peine sous sa loi, on devient plus timide et l'on doute de soi.

Delphine de Girardin - Napoline (1833)

C'est l'intelligence qui fait la valeur d'un homme ; c'est le caractère qui fait la dignité.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 30 novembre 1838.

La coquetterie, c'est la véritable poésie des femmes.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 19 août 1837.

L'homme s'étant croisé les bras, la femme s'est mise à l'ouvrage.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 12 mars 1840.

Ce qu'il y a de plus rare en France, après une femme bête, c'est une femme généreuse.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 23 mars 1844.

Un homme intelligent à pied va moins vite qu'un sot en voiture.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 28 mai 1840.

Il ne faut pas plaisanter avec les femmes, dont la tête s'enflamme facilement, dont la pensée incessamment travaille. Un mot soudain les refroidit, et ce que l'on a médité pour entraîner leur amour est quelquefois précisément ce qui l'éteint.

Delphine de Girardin - Monsieur le marquis de Pontanges (1856)

Le regard ment, le sourire est perfide, la parure ne trompe jamais.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 10 août 1839.

La faiblesse de l'esprit est pleine de ruse, elle se donne toute sorte de faux noms qui la déguisent ; elle ressemble toujours à une espèce de force : l'entêtement, par exemple, qui est une faiblesse de première qualité, l'entêtement se nomme, pour ceux qui en sont doués, fermeté d'opinion ; l'indécision se nomme prudence ; la bêtise se nomme constance dans les idées, et la paresse force d'inertie.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Un bouquet de violettes pour celle-là ; un bon dîner pour les uns ; une promenade en bateau ; du feu en hiver, de la glace en été ; du vin pour le pauvre : tels sont les détails dont se compose le bonheur.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 14 juin 1837.

L'amour, ce n'est qu'un moment dans la vie, un rêve, et quelquefois un rêve douloureux.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 29 juin 1841.

On ne réussit dans le monde que par ses défauts. De tous les défauts, le plus profitable, celui qu'on doit cultiver avec le plus de soin, c'est la présomption. Ce défaut-là est à lui seul une fortune. Il vaut mieux, pour un jeune homme qui veut faire son chemin, être présomptueux et n'avoir pas le sou, que d'être modeste avec une terre en Normandie. La présomption est un patrimoine.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Nier un danger, cela ne vous empêche pas d'y succomber ; cela vous empêche seulement d'agir à propos et de le conjurer lorsqu'il en est temps encore.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Les misanthropes sont honnêtes, c'est pour cela qu'ils sont misanthropes.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Une fois les exigences de la vie réelle satisfaites, les besoins de la pensée, les rêves de l'imagination se font sentir.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Il y a des gens à qui la plainte sert de consolation.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Rien n'est plus froid dans une fête que les envieux.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

On n'est ridicule, on n'est vulnérable que par ses prétentions.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Chaque puissance a son prestige, et le prestige de l'homme d'État populaire est dans sa simplicité.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Le destin des orgueilleux est d'être menés par ce qu'ils méprisent.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Les gens qui détestent le monde sont précisément ceux qui le rendent amusant ; c'est peut-être parce qu'ils sont indépendants de lui, et que les esprits indépendants sont les seuls qui sachent être toujours aimables.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Ça ne doit pas être agréable que de rouler toujours dans sa tête des pensées mauvaises ; si petit que soit un cœur, quand il est chargé de haine, il doit être bien lourd.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Les imbéciles et les niais sont si contents quand par hasard un homme d'esprit se fourvoie !

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Voulez-vous être fort dans votre blâme, maintenez-vous dans votre droit ; voulez-vous être cruel, soyez juste.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Nous Français, qui sommes un peuple léger, nous sommes malveillants pour ce qui est nouveau ; nous sommes curieux, mais nous restons incrédules.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Où la liberté n'existe plus pour les partis, la liberté n'existe plus contre eux. Où la compression a tous les droits, la raillerie n'en a plus aucun. Alors l'histoire qui plaisante et qui passe, l'histoire vivante n'a qu'à se taire pour laisser parler l'histoire qui juge et qui reste.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Si les louanges portent malheur, les reproches en compensation portent bonheur. A peine a-t-on fait l'éloge d'un de ses amis ou d'un proche, que l'on apprend une trahison de l'un ou une maladresse de l'autre.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Le ridicule est de tous les agresseurs celui qui a le moins de courage : comme tous les poltrons, il n'attaque que ceux qui le craignent ; il ne poursuit que les gens qu'il fait fuir. Abordez-le franchement, et il devient si timide qu'il vous tend la main, et que, loin de vous nuire, il peut vous servir au besoin.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Le prix d'une chose, c'est l'idée qu'on y attache, à moins cependant qu'on ne soit forcé de la payer ; alors c'est le prix qui fait l'idée.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Nos qualités nous viennent de la nature, mais nos vertus sont le fruit de notre éducation ; un enfant avare, si on lui fait honte de son avarice, peut devenir généreux ; un poltron peut devenir brave ; un égoïste même peut devenir bienfaiteur par orgueil ; mais un homme gauche est toujours maladroit, et un paresseux est toujours inutile.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Les gens d'esprit sont ceux qui disent le plus de bêtises quand ils mentent.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Les vives émotions ont un instinct qui nous servirait de thermomètre pour juger les gens qui nous aiment si nous le consultions plus souvent. Il est des amis que nous allons voir tout de suite quand il nous arrive quelque chose d'heureux ; notre bonheur n'est complet que lorsqu'ils le connaissent, ceux-là sont les vrais amis.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Il n'est rien de plus séduisant que la grâce unie à la force.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Un sot qui parle avec assurance peut dire bien des bêtises impunément.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Le monde élégant est une énigme dont le mot n'est pas intérêt, mais vanité.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

L'indépendance d'esprit est une colline d'où l'on voit de haut et de loin.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

L'élégance n'est pas toujours la distinction, en élégance rien n'est joli d'une manière absolue.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)
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