Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations célèbres de Delphine de Girardin.

1 — Notre citation favorite de Delphine de Girardin :

Photo de Delphine de Girardin Rien n'est si dangereux qu'un premier succès. Tout bonheur est un piège que nous tend le destin. D'ailleurs, il résulte toujours de la grande application d'esprit qu'exige la réussite d'une entreprise audacieuse, il résulte toujours une fatigue de la pensée, une détente de toutes les facultés, une courbature de nos sens, une négligence, suite de l'enivrement même du triomphe, qui nous amène à compromettre le succès que la veille nous avons acheté par tant d'efforts. (Extrait des maximes et pensées publiées en 1855.)

2 — Les pensées et citations célèbres de Delphine de Girardin :

Une passion profonde dans un cœur vierge conserve son instinct, et l'instinct vaut quelquefois mieux que l'expérience. Tout calcul apporte avec lui une vertu refroidissante.

Delphine de Girardin - Monsieur le marquis de Pontanges (1856)

La vanité des hommes est si singulière qu'ils sont plus fiers des avantages qu'ils ont acquis que de ceux que la nature leur a donnés.

Delphine de Girardin - Monsieur le marquis de Pontanges (1856)

La première pensée d'une femme passionnée est son amour. Aimer, c'est là ce qui l'occupe.

Delphine de Girardin - Monsieur le marquis de Pontanges (1856)

L'impartialité, en ce monde, vous isole ; soyez impartial, et vous serez bientôt suspect.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 28 mai 1840.

Un soupir est un reproche au présent, un sourire au passé.

Delphine de Girardin - Les poésies complètes (1842)

Les femmes ne pardonnent jamais qu'après avoir puni.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 11 mai 1837.

L'art de gouverner, c'est l'art de choisir.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 21 octobre 1837.

Ô femmes belles ! écoutez ce secret, qu'il vous serve de guide en vos amitiés : celle qui vous admire vous trompe ; celle qui vous fait admirer vous aime !

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 30 mai 1839.

Les hommes aiment surtout les faveurs auxquelles ils n'ont pas pas le droit.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 22 mars 1837.

L'instruction pour les femmes, c'est le luxe ; le nécessaire, c'est la grâce, la gentillesse, la séduction.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 8 février 1837.

Le monde appartient aux esprits courageux.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 24 mai 1837.

Le bonheur, c'est un regard, un mot, un sourire pour ceux qui s'aiment.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 14 juin 1837.

Le bonheur n'est pas une grosse belle pierre précieuse qu'il est impossible de trouver, que l'on cherche, mais sans espérance. Point du tout, le bonheur, c'est une mosaïque composée de mille petites pierres qui, séparément et par elles-mêmes, ont peu de valeur, mais qui, réunies avec art, forment un dessin gracieux.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 14 juin 1837.

Le bonheur, c'est d'être libre, libre de la plus belle de toutes les libertés, celle de la pensée ; de ne porter la chaîne d'aucun, d'être indépendant ; de n'avoir à défendre ni la sottise des uns, ni la mauvaise foi des autres ; de chercher le bon côté de toutes les choses, comme l'abeille cherche le miel de toutes les fleurs ; de regarder avec un œil pur, d'écouter avec une oreille indépendante ; de voyager et de s'arrêter selon sa fantaisie là où le soleil est plus brillant ; de s'enivrer de tous les parfums, de s'amuser de tous les esprits, de jouir de tous les instants, le bonheur c'est d'être libre !

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 21 juin 1837.

La vie des femmes se divise ainsi : L'âge où l'on danse, mais où l'on n'ose pas valser, c'est le printemps. L'âge où l'on danse, où l'on valse, c'est l'été. L'âge où l'on danse encore, mais où l'on préfère valser, c'est l'automne. Enfin l'âge où l'on ne danse plus, c'est l'hiver... l'hiver toujours rigoureux de la vie.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Un très beau jeune homme n'est pas toujours séduisant, mais il est toujours compromettant.

Delphine de Girardin - La canne de M. de Balzac (1867)

En amour, qu'est-ce qu'un jour de bonheur, sans le lendemain qui le purifie ! C'est du lendemain que le cœur date ses souvenirs.

Delphine de Girardin - La canne de M. de Balzac (1867)

À quinze ans, les femmes admirent les beaux hommes par niaiserie ou par intérêt ; à quarante, par conviction.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Sachez comprendre avec intelligence les jouissances passagères que le hasard vous jette, que votre caractère vous donne ou que le ciel vous envoie, et vous aurez une existence agréable. Pourquoi toujours regarder à l'horizon, quand il y a de si belles roses dans le jardin que l'on habite ? Eh mon Dieu ! ce qui empêche de trouver le bonheur, c'est peut-être de le chercher !

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 14 juin 1837.

Ce qui est plus triste qu'un plaisir perdu, c'est un bienfait manqué.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 6 juin 1840.

La franchise, en ce monde, vous fait passer pour un fou, et l'indépendance pour un original.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 28 mai 1840.

Vouloir se corriger de ses défauts, c'est apprendre à les connaître.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 28 mai 1840.

On ne réussit dans le monde que par ses défauts.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 28 mai 1840.

La femme vraie est à la fois bonne comme une sainte et méchante comme une déesse.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 12 mars 1840.

La femme règne et ne gouverne pas.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 12 mars 1840.

Qu'est-ce donc qu'être savant ? C'est savoir qu'on ignore !

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 10 août 1839.

Vive la science des ignorants ! elle est limpide.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 10 août 1839.

En politique comme en religion, il s'agit bien moins d'édifier les dévots que de convertir les incrédules.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 26 juillet 1839.

On ne loue jamais bien une femme quand on en loue deux.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 26 juillet 1839.

Il n'y a que ceux qui ont appris à commander qui sachent obéir.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 12 janvier 1839.

L'intelligence fait la valeur d'un homme ; le caractère fait la dignité.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 30 novembre 1838.

Les sourires de fripons s'entendent.

Delphine de Girardin - Monsieur le marquis de Pontanges (1835)

L'instinct vaut quelquefois mieux que l'expérience.

Delphine de Girardin - Monsieur le marquis de Pontanges (1835)

Une femme est toujours veuve avec un marin.

Delphine de Girardin - Poésies, Napoline (1833)

N'admire pas qui veut.

Delphine de Girardin - Poésies, Napoline (1833)

La force du jeune âge est dans son ignorance.

Delphine de Girardin - Poésies, Napoline (1833)

D'une sublime erreur n'arrêtez point l'excès ; c'est la témérité qui fait les grands succès.

Delphine de Girardin - Poésies, Napoline (1833)

Il y a des gens qui ne savent faire de l'élégance qu'avec le dédain ; que dédaigner, c'est régner !

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 14 juin 1837.

La femme n'a plus de prestige : On l'outrage bravement, on l'insulte sans honte !

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 7 juin 1837.

La réalité parisienne est toute dans l'aspect : Être n'est rien ; paraître est tout.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 7 juin 1837.

Le Parisien, qui n'éprouve jamais le besoin de réfléchir, éprouve toujours celui de parler.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 30 mai 1837.

Être toujours le même et paraître toujours nouveau, voilà le secret de plaire.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 24 mai 1837.

La morale n'est faite que pour ceux qui n'en ont pas.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 12 avril 1837.

Il n'y a de réel et de positif que les plaisirs de la vie.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 12 avril 1837.

L'incertitude c'est la mort, c'est l'oisiveté, c'est le découragement et la stérilité.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 29 mars 1837.

Quand on a vu la démence, on pardonne à la folie inoffensive.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 29 mars 1837.

Qui ne désire rien, n'accède à rien.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 13 juin 1841.

La force, c'est le courage ; l'intelligence, c'est la foi ; la beauté, c'est l'amour.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 25 mars 1841.

Les sacrifices inutiles s'accomplissent dans un silence généreux.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 17 mai 1841.

La raison, pour nous, c'est la mort : à calculer, tout calculer... nous périrons avant l'heure.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 29 mars 1845.

Le succès purifie tout ; la nécessité excuse les actions les plus laides.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 29 mars 1845.

Ce sont des esprits malingres et inquiets qui doutent toujours d'eux-mêmes.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 29 mars 1845.

Le fait est que, depuis quelques années, le courage et la droiture sont entièrement passés de mode ; les fourbes sans esprit, les intrigants moroses sont en tous lieux les favoris des belles.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 29 mars 1845.

Un peuple facile à amuser ne doit pas être difficile à gouverner ; gouverner, c'est amuser.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 29 mars 1845.

Les femmes sont un ornement dans la vie, et la loi de tout ornement est de paraître fin, léger, délicat et coquet.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 8 février 1837.

Le voile des prudes n'est si épais que parce qu'il y a beaucoup à cacher.

Delphine de Girardin - Lady Tartuffe, V, IV (1853)

On n'aime passionnément sa maitresse que quand elle est la femme d'un autre.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 6 septembre 1839.

En bataille, en amour, en toute chose, le lendemain est un grand jour.

Delphine de Girardin - La canne de M. de Balzac (1867)

Donner sa fille à un mari, c'est se séparer d'elle ; Si ce n'est une véritable séparation, c'est au moins un partage.

Delphine de Girardin - Lady Tartuffe (1853)

Tous les sentiments forts sont purs de leur essence.

Delphine de Girardin - C'est la faute du mari, XI (1851)

Les jeunes gens qui souhaitent réussir doivent mettre en commun leurs talents.

Delphine de Girardin - Les lettres parisiennes, le 8 février 1837.
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