Les années paraissent longues quand on attend ce qu'on désire.
Le plaisir n'est qu'un oiseau de passage qu'il faut se hâter de saisir.
Il n'est pas de plus grand plaisir que de passer la nuit dans les bras de celle qu'on aime.
Que d'amants, par la porte entrés, sont sortis par la cheminée.
Quand des ans la fleur printanière s'effeuille sur les doigts du temps, poursuivons gaiement notre carrière, un bel hiver vaut un printemps.
L'amour, le plus souvent, n'est qu'un moment d'ivresse.
La tristesse empêche de rire, et qui ne peut plus rire est mort.
Les audacieux souvent parviennent, toujours les trop humbles ont tort.
L'infortuné sans espérance ne peut être heureux qu'en dormant.
Trop de rigueur fait fuir la tendresse, et la douceur est un aimant.
Depuis que pour nous le jour luit, un an succède à l'an qui suit.
Vous qui vous sentez le courage de subir, à peine en ménage, la chance commune aux époux, mariez-vous.
Vous dont la femme bégueule, veut à sa personne seule réduire vos joyeux ébats, ne vous mariez pas.
Vous à qui femme charmante, n'apporte pour dot et pour rente que ses dettes et ses appas, ne vous mariez pas.
Ruinés par mainte folie, vous qui trouvez femme jolie, riche en vertus, or et bijoux, mariez-vous.
Partout... le bonheur est de rire de tout.
Quand le cœur est corrompu la bouche ne peut sourire.
La gaieté et la santé changent l'hiver en été.