Les citations de Maurice Chapelan.

1 - Qui est Maurice Chapelan ?

Photo / portrait de Maurice Chapelan Biographie courte : Journaliste, grammairien, essayiste, écrivain et scénariste français né le 1er janvier 1906 à Valence dans la Drôme, Maurice Chapelan est mort le 14 mars 1992 à Coye-la-Forêt dans le département de l'Oise à 86 ans.

Les dates clés de sa carrière :

Adepte du poème en prose, il en publie une anthologie en 1946. Avec Anthologie du journal intime, ouvrage publié en 1947, il obtient le prix Lange de l'Académie française en 1950 (Ancien prix annuel de soutien à la création littéraire créé en 1888 par l'Académie.) Avec Amante en abîme, ouvrage publié en 1988, il reçoit le prix d'Académie de l'Académie française en 1989. Journaliste au Figaro littéraire depuis 1948, il y est devenu le fameux grammairien sous le pseudonyme d'Aristide en 1961 dans la rubrique « Usage et grammaire. » Défenseur de la langue française, sans laxisme, mais aussi sans purisme excessif.

Décès :

Maurice Chapelan meurt à 86 ans le 14 mars 1992 à son domicile de Coye-la-Forêt situé dans le département de l'Oise.

Ses principales oeuvres :

Anthologie du poème en prose (1946), Anthologie du journal intime (1950), Main courante (1957), Lire et écrire (1960), Amoralités familières (1964), Amours amour (1967), Mémoires d'un voyou (1972), Rien n'est jamais fini (1977), Amante en abîme (1988), La langue française dans tous ses débats (1989), et Amoroso, un roman publié en 1990. (Maurice Chapelan sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 118 citations et pensées de Maurice Chapelan :

Instruction : Des pierres dans un sac. Culture : une graine dans un pot. Si grand le sac et nombreuses les pierres, rien n'y pousse. Si modeste la graine et petit le pot, cela germe, croît et fleurit. Et c'est parce que les esprits sont ou des sacs ou des pots, qu'il arrive qu'on rencontre plus de culture chez un cordonnier de village que sous la toque d'un professeur en Sorbonne.

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

Séduction des hommes mûrs : Savent enfin, peuvent encore.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

Les agneaux n'ont jamais converti les loups en égorgeurs.

Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964)

Voyez ces oisifs condamnés à traîner le fardeau de leurs journées !

Maurice Chapelan - Anthologie du journal intime (1947)

Le romantisme est un état d'âme ; le classicisme, un état d'esprit.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

Il ne faut pas abuser des meilleures choses.

Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977)

Mieux vaut être stérilisé par l'intelligence que fécondé par la sottise.

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

Je me sens fait moitié d'où je viens, moitié d'où je veux aller.

Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964)

J'écris pour me surprendre, c'est-à-dire à la fois pour me découvrir et pour m'étonner.

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

D'un amour, le souvenir peut se réchauffer à la cendre, pourvu qu'elle restât d'un beau feu.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

L'essence du bonheur est de se croire unique.

Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977)

Le bonheur des autres suscite la haine.

Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977)

Si l'amour est une illusion, j'en redemande.

Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977)

Qui fait gratuitement du mal aux autres est un infirme.

Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977)

La justice, c'est l'injustice équitablement partagée.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

Penser est beau ; prier est mieux ; aimer est tout.

Maurice Chapelan - Anthologie du journal intime (1947)

Se corriger, en littérature, c'est presque toujours soustraire ; en morale aussi.

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

Un livre de maximes est une confession pudique.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

Grande preuve d'amour, qu'après les brûlures de la volupté, on y savoure la chaleur de la tendresse.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

La tendresse, c'est le désir qui dort, mais d'un œil.

Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977)

L'habitude use les amours, renforce l'amour.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

Un sage ne se manifeste vraiment que dans la pleine possession de ses forces.

Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977)

Les idées ne mènent pas le monde : ce sont quelques hommes entre les mains de qui elles sont des armes.

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

Souffrir par l'abandon d'une femme, mes larmes coulent encore.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

L'affreux chagrin qui vous désarme s'il ne trouve à verser qu'un pleur, c'est l'océan dans une larme.

Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977)

La poussière, qui couvre la tête de chacun des livres de ma bibliothèque, n'est enlevée que par moi, d'un souffle, quand je dérange l'un d'eux, dont j'ai besoin. L'absence de cette poussière, ou les différentes épaisseurs de sa couche, selon les auteurs et les titres, témoignent assez justement de mes goûts, de mon savoir, de mes lacunes, de mes ferveurs et de mon mépris.

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

Cela m'est égal que d'autres aient écrit avant moi ce que je suis en train d'écrire, car c'est à la vie et non dans les livres que je prends mon bien.

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

Si le style ne vous a pas été donné sans qu'il y ait eu pour vous de problème, c'est un travail long et difficile que de résoudre le problème du style. Mais la plupart de ceux qui écrivent n'en savent rien.

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

J'aime à faire des réussites avec les mots.

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

J'aime assez que le cœur dicte, que l'imagination écrive et que l'esprit corrige.

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

Ce qui me charme le plus, en rouvrant les Pensées de Goethe, ce sont les feuilles et les petites fleurs des bois desséchées que j'avais mises un jour entre leurs pages.

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

Bien penser, c'est d'abord bien écrire, et l'acquisition préalable de cet outil, qu'est le style, est le seul moyen de pouvoir défricher ensuite les étendues de notre cerveau.

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

Je suis, tu es, il est, nous sommes tous des vaniteux, et sans vanité, la vie fade.

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

Il y a des sots si divertissants que leur compagnie m'enchante. Mais quand la sottise est drôle, pourquoi ne pas la considérer comme une façon tout involontaire d'avoir de l'esprit ?

Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)

Le bégueulisme des gens, même cultivés, est increvable.

Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977)

L'amour-propre ne choisit pas entre l'orgueil et la vanité, il s'habille à sa taille.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

D'un certain âge, qui vient vite, la vieillesse c'est l'âge qu'on n'a pas encore.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

L'ami, le seul, est celui avec qui l'on pourrait vivre comme avec une femme.

Maurice Chapelan - Amoralités familières (1964)

Il y a les femmes avec qui on fait l'amour, et celles avec qui l'on en parle.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

Il est un certain état que j'éprouve trop souvent, où absolument incapable de penser, dégoûté de tout, impatienté de tout, voulant agir sans le pouvoir, la tête lourde, l'esprit nul, je suis modifié de la manière la plus désagréable.

Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977)

Je vous aime : que vous me plaisez ! vous m'avez déplu.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

L'absence est un arsenic : un peu fortifie l'amour, beaucoup le tue.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

Les chagrins d'amour sécrètent un poison qui le tue.

Maurice Chapelan - Rien n'est jamais fini (1977)

On ne possède vraiment que par l'esprit, même une femme.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

L'intrigant partout voit l'intrigue : il la porte dans son œil.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

L'air de franchise est impénétrable, on ne sait jamais ce qu'il cache.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

L'hypocrite est peut-être le premier à se prendre pour ce qu'il voudrait qu'on le prît.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

L'âge, qui raréfie, aiguise.

Maurice Chapelan - Main courante (1957)

Il faut beaucoup d'amour pour aller jusqu'au bout d'un peu.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)

S'étendre est plus facile que s'entendre, et s'étreindre que s'atteindre.

Maurice Chapelan - Amours amour (1967)
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