Une femme avertie en vaut deux.
Quand on a de l'argent, il faut le dépenser.
Les jeunes gens d'aujourd'hui sont moins romantiques, moins romanesques, moins sentimentaux que nous ne l'étions. Ils sont aussi plus pratiques, moins crédules ; ils vivent dans des temps difficiles, dans l'insécurité, dans l'incertitude du lendemain et, sur chaque porte, ils lisent : « Laissez toute espérance ». Il y a un demi-siècle, l'âge des illusions n'était pas une expression vide ; l'amour et les femmes tenaient une place importante dans notre vie insoucieuse du reste.
Les vacances d'or sont passées, et j'ai repris la chaîne sans fin du travail pour vivre.
Un mariage, ça n'est pas éternel, ça peut se défaire... il y a pour ça de justes lois. Tandis que le collage n'est vraiment pas protégé, j'en sais quelque chose !
Pour certaines femmes, la perspective d'une séparation sans pleurs, sans cris, sans drames en un mot, n'est pas pour les séduire, et la résignation de l'homme est pour elles une offense.
Chez les femmes, désirer, aimer et se donner, tout cela se tient étroitement.
La vie, c'est le passé, le présent et l'avenir. Je connais un homme qui est toujours amoureux de trois femmes : celle qu'il a quittée, souvenirs et regrets ; celle qu'il possède, satisfactions immédiates ; et celle qu'il aura et qu'il ne connaît pas encore, illusions et rêves.
Je pense peu au passé, et je ne me projette pas dans l'avenir.
Il y a des moments dans une vie où l'on a le droit de pleurer.
Les causes de tristesse et de larmes ne manquent pas ici-bas.
Rappelle-toi nos conversations ardentes d'hier, passionnées et si douces. Tu voulais être un homme libre, sans préjugés. Mais à peine étions-nous rentrés que tu as été pris de je ne sais quelle peur. Comme ces pauvres malades qui ne peuvent pas traverser les grandes places, et dont une force invincible cloue les pieds au seuil des espaces. Tu n'as pas voulu traverser à mes côtés, la main dans la main, les grandes places de joie et de lumière !
Je t'aime, je te désire follement, je n'en dors plus... c'est vrai. Mais tu es tellement déconcertante ! On ne sait jamais ce que tu penses, tu ne t'abandonnes jamais. Avec toi, on ne reprend jamais d'où l'on en était, c'est toujours à recommencer. J'ai l'impression de monter et de descendre continuellement dans un ascenseur où je recevrais sans cesse des douches écossaises. Parfois tu sembles me tendre une coupe pleine de volupté, mais c'est une coupe vide jusqu'aux bords. Ton amour ressemble à ces entremets paradoxaux qui sont à la fois glacés et brûlants.
La conversation des femmes est plus intéressante que celle des hommes, à intelligence égale, et même à intelligence inférieure. Les femmes évoluent sur la voie de l'instinct et de l'intuition, les hommes sur la voie de l'intelligence et de la raison : elles évoluent dans la direction de création et nous, dans la direction de connaissance.
Amour, parfaite société de deux cœurs unis.
Je préfère l'amour sans mariage au mariage sans amour.
Je t'ai aimée malgré moi et malgré le sans-issue de cet amour.
Le rire ça peut être le commencement de l'amour, les femmes aiment ceux qui les font rire.
Rire pour les mêmes choses, c'est la preuve qu'on est en communion d'esprit.
Être le premier amant d'une femme ne signifie rien, il faut être son dernier amant : tout est là.
Déménager, c'est mourir un peu, et mourir, c'est déménager beaucoup.
Il n'y a pas d'amour sans jalousie.
Je ne veux plus vivre sans toi, sans t'aimer, sans que tu m'aimes.
Les femmes ont toujours pour amant l'ami du mari ou le mari de l'amie.
La seule chose ennuyeuse, c'est l'ennui.
Dans le mariage comme hors du mariage, faire l'amour est une chose, s'aimer est une autre chose.
L'homme a un an de plus chaque année, la femme tous les trois ans.