Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations d'Octave Feuillet.

1 — Qui est Octave Feuillet ?

Photo d'Octave Feuillet Biographie courte : Écrivain, romancier, dramaturge et académicien français né le 10 août 1821 à Saint-Lô dans le département de la Manche, Octave Feuillet est décédé le 28 décembre 1890 à Paris. Il connut ses premiers grands succès en 1852, avec son roman Bellah et une comédie, La crise. Le 3 avril 1862, Octave Feuillet est le premier romancier à être élu à l'Académie française. Il est inhumé, avec son épouse Valérie Feuillet (1832-1906), au cimetière de Saint-Lô. Ses distinctions : Académie française de 1862 à 1890, et Officier de la Légion d'honneur‎ en 1863. (Source : Wikipédia)

2 — Les 22 pensées et citations d'Octave Feuillet :

Le mariage, quand il a cessé d'être un charme, reste un supplice.

Octave Feuillet - Un mariage dans le monde (1882)

Il est plus aisé de dire que de faire.

Octave Feuillet - Onesta Giustiniani (1882)

Le mariage c'est ajouter aux douceurs habituelles de notre vie un accessoire agréable dans la personne d'une femme honnête et gracieuse qui orne notre maison, qui perpétue notre nom et nous apporte enfin, sans trop nous déranger, un supplément de confort et de respectabilité.

Octave Feuillet - Un mariage dans le monde (1882)

La veille est ce qu'il y a de meilleur dans le mariage.

Octave Feuillet - Un mariage dans le monde (1882)

Le mariage n'est pas un monologue, c'est une pièce à deux personnages.

Octave Feuillet - Un mariage dans le monde (1882)

Quand certaines femmes, plus vaniteuses que tendres, abusent de l'humilité d'une passion naissante, il est rare que l'amoureux qu'elles mortifient sans égard ne cherche pas sa consolation dans ce mot, gros de représailles : Patience !

Octave Feuillet - Onesta Giustiniani (1882)

Dans toute âme passionnée, la première pensée du désespoir, c'est le suicide, comme le premier mouvement de la haine, c'est le meurtre.

Octave Feuillet - Onesta Giustiniani (1882)

Dites-moi ce que vous adoriez hier et je vous dirai ce que vous raillez aujourd'hui.

Octave Feuillet - Onesta Giustiniani (1882)

Les savants ne comptent que sept merveilles du monde, mais il y en a une huitième pour tout amoureux, c'est la chambre de la femme qu'il aime. Le tapis où elle pose chaque matin son pied nu, les murs saturés de ses parfums favoris, et tout ce monde charmant de petits riens épars sur les meubles, de ces riens dont elle fait des trésors qu'on lui demande à genoux.

Octave Feuillet - Onesta Giustiniani (1882)

Il ne faut pas demander aux plus honnêtes femmes de n'avoir pas d'astuce ; le premier instinct des meilleures comme des pires est la ruse. Pourvu qu'elles se servent de ce don naturel, comme l'abeille de son aiguillon, pour se défendre, et non pour attaquer, il faut bien se résigner à les aimer rusées ou à n'en pas aimer une seule.

Octave Feuillet - Onesta Giustiniani (1882)

Si j'ai été amoureux ? — J'ai le regret de croire que non. J'ai eu des maîtresses çà et là ; mais je n'ai jamais conçu tout ce bruit qu'on fait de l'amour, et les poètes sont pleins sur ce sujet de choses que je ne comprends pas. Il faut que je sois demeuré complétement étranger à certains sentiments que la relation des femmes fait naître en des cœurs mieux organisés. Cela m'afflige. Un écolier qui chante sa première sérénade en sait plus long que moi sur l'amour, et un enfant qui vient de se griser pour la première fois sait mieux ce qu'il y a au fond d'une coupe de vin que je ne le sais, moi, qui ai bu tous les vins du monde dans leurs radieuses patries, sans me griser jamais, comme j'ai mené une vie de débauche avec des femmes sans jamais aimer.

Octave Feuillet - Onesta Giustiniani (1882)

Il n'y a pas de climat où l'on s'ennuie aussi vite que dans le nôtre d'aimer ou de haïr une chose ou une femme. Il n'y a point de peuple qui soit aussi pressé que nous de changer d'amour ou d'habit ; il n'y en a pas qui soit plus prompt à s'enthousiasmer, ni plus prompt à s'en repentir. Ce caractère d'activité insatiable et tout de suite rassasiée nous le portons dans nos affaires de cœur et dans nos affaires de bourse, dans nos appréciations et dans nos croyances : il n'est point de pays où la vogue d'une mine de houille ou d'un beau visage soit si passagère, où la baisse soit si voisine de la hausse, la banqueroute de la fortune, la trahison de la passion, où, quand on est sublime, on soit si près d'être ridicule, où les fêtes et les réputations aient un si brutal lendemain, où la mode dévore d'un égal appétit fidélités, grandeurs et religions.

Octave Feuillet - Onesta Giustiniani (1882)

L'espoir est comme le ciel des nuits : il n'est pas de coin si sombre où l'œil qui s'obstine ne finisse par découvrir une étoile.

Octave Feuillet - Onesta Giustiniani (1882)

Le mariage est une pièce à deux personnages dont chacun n’étudie qu’un rôle : celui de l’autre.

Octave Feuillet - Un mariage dans le monde (1882)

Il faudrait désespérer absolument de la Providence si elle ne nous réservait pas quelques compensations après toutes nos épreuves.

Octave Feuillet - Julia de Trécœur (1872)

Se marier avec une bouffonne, une peste, je souhaite bien du plaisir à son mari !

Octave Feuillet - Julia de Trécœur (1872)

Le cœur des femmes est un organe infiniment plus délicat que celui des hommes. L'exercice incessant qu'elles lui donnent y développe des facultés d'une finesse et d'une subtilité auxquelles la sèche intelligence n'atteint jamais ; c'est ce qui explique leurs pressentiments, moins rares et plus sûrs que ceux des hommes. Il semble que la sensibilité des femmes, toujours tendue et vibrante, soit avertie par des courants mystérieux, et qu'elle devine avant de comprendre.

Octave Feuillet - Julia de Trécœur (1872)

Le bonheur humain ne peut toucher certains sommets sans appeler la foudre.

Octave Feuillet - Julia de Trécœur (1872)

Toi seule m'a fait comprendre qu'on pouvait aimer à la fois avec toute l'ardeur et toute la dignité de son âme. Je t'ai choisie, parce que tu es aimante et que tu es vraie, parce que tu es belle et que tu es pure, parce que tu es le devoir et le charme, l'amour et le respect, l'ivresse et la paix. Voilà pourquoi je t'aime. Voilà quelle femme, quel ange tu es pour moi !

Octave Feuillet - Julia de Trécœur (1872)

Le mariage n’est pas un état de pure félicité, mais c'est encore ce qu'on a trouvé de mieux jusqu'ici pour jouir honnêtement de la vie à deux entre gens comme il faut.

Octave Feuillet - Julia de Trécœur (1872)

Les maris infidèles ne font pas toujours les femmes coupables. C'est même souvent le contraire, tant ce pauvre monde est peu soumis aux lois de la logique.

Octave Feuillet - Julia de Trécœur (1872)

Il n'est pas très difficile d'aimer ses propres enfants, il suffit de n'être pas un monstre. L'amour qu'on leur porte n'est pas en lui-même une vertu : c'est une passion qui, comme toutes les autres, est bonne ou mauvaise, suivant qu'on en est le maître ou le valet. On peut même penser qu'il n'est point de passion qui puisse être plus que celle-là féconde pour le bien ou pour le mal.

Octave Feuillet - Julia de Trécœur (1872)

3 — La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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