Les citations de Raymond Brucker.

1 - Qui est Raymond Brucker ?

Photo / portrait de Raymond Brucker Biographie courte : Essayiste, poète et écrivain français né le 5 mai 1800 à Paris, Raymond Brucker est décédé le 28 février 1875 dans sa ville natale à l'âge de 74 ans. Professeur de philosophie, il écrivit sous divers pseudonymes (Paul Séverin, Aloysius Block, Champercier, Duvernay, Ch. Dupuy, Olibrius). Ses principales œuvres : Le bouquet de mariage (1838) Le portefeuille noir (1839) et Le maçon (1840). (Raymond Brucker sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 84 citations et pensées de Raymond Brucker :

Une jeune femme aime parce qu'il est doux de s'épanouir dans l'existence, parce qu'aimer lui semble l'accomplissement de sa destinée.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Les moralistes nous ont tellement engourdis dans le blâme du malheur, dans le blâme du bonheur, dans un blâme éternel, que l'on ne raisonne plus ; on incrimine toujours.

Raymond Brucker - Henriette (1840)

Il y a des intelligences de granit dont on ne fait jaillir la lumière qu'avec de grands coups de marteau. Je veux frapper comme un sourd sur les sourds.

Raymond Brucker - Henriette (1840)

Le repentir jette au moins un pont de retour et de salut sur les plus effroyables abîmes.

Raymond Brucker - Le scandale (1841)

L'orgueil et le mal engendrent des monstres.

Raymond Brucker - Le scandale (1841)

Sans un grain de sévérité, la bonté ne serait qu'un encouragement pour le vice.

Raymond Brucker - Le maçon (1840)

L'imposture, cette ruse qui donne à l'hypocrisie le masque de la réalité.

Raymond Brucker - Les intimes (1832)

On voit une paille dans l'œil de son voisin et l'on ne voit pas une poutre dans le sien.

Raymond Brucker - Les soirées à corbeil (1836)

Certaines femmes sont paresseuses comme une jolie femme qui ne sait être que jolie.

Raymond Brucker - Daniel le lapidaire, ou Les contes de l'atelier (1832)

Dans les histoires de cœur, il y a toujours une partie de la chaîne qui pèse davantage sur l'un des deux amants. Entre jeunes gens du même âge, c'est souvent à la femme qu'est départi le poids le plus lourd.

Raymond Brucker - Daniel le lapidaire, ou Les contes de l'atelier (1832)

Les jeunes gens ne vous récompensent souvent que par l'oubli et la trahison.

Raymond Brucker - Daniel le lapidaire, ou Les contes de l'atelier (1832)

Avec de la patience et un peu de bonne volonté on vient à bout de tout.

Raymond Brucker - Daniel le lapidaire, ou Les contes de l'atelier (1832)

Il y a dans le cœur de l'homme des trésors d'amour qu'il garde intacts pour ses enfants.

Raymond Brucker - Daniel le lapidaire, ou Les contes de l'atelier (1832)

Il est des sourires amers qui sont capables de briser une âme.

Raymond Brucker - Daniel le lapidaire, ou Les contes de l'atelier (1832)

L'indifférence d'une épouse pour son mari est toujours la preuve certaine de son attachement pour un autre. La nature veille à ce que le cœur d'une femme ne reste jamais sans amour.

Raymond Brucker - Daniel le lapidaire, ou Les contes de l'atelier (1832)

Il n'y a rien de plus doux que le souffle de la femme qu'on aime, les battements de ce cœur qui s'est donné à vous, ce cœur qui frémit d'amour sous le contact de votre main.

Raymond Brucker - Daniel le lapidaire, ou Les contes de l'atelier (1832)

Lorsqu'on est jeune et qu'on court au premier rendez-vous d'amour, avec quel charme on se sent porté, le visage face au vent ! On sympathise avec toutes les harmonies de la nature ; avec la branche cassée qui est tombée toute verte et fleurie sur le chemin ; avec l'oiseau qui chante et s’envole ; avec la mare dans le velours des prairies ; avec les rayons du soleil qui bariolent le chemin !

Raymond Brucker - Les intimes (1832)

Les femmes les plus ardentes à s'emparer de la vie ont un admirable instinct du danger qu'il y a d'aimer trop vite ; elles savent que les sacrifices, loin d'être absolus et en pure perte, sont des semailles que le bonheur nous rend au centuple avec le temps de la moisson.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Les femmes préfèrent le plaisir du désir au plaisir lui-même.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Le crime a de l'audace, mais il n'a ni fierté ni grandeur.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Les gens blasés et refroidis, sur lesquels la civilisation a passé comme une lèpre, et qui perdirent presqu'au seuil du berceau la pureté virginale de la pensée qui répand des parfums à l'aurore de la vie, dans nos temps platoniques, au sein des fleurs de l'espérance et de la solitude, comprennent mal les vertiges du cœur et de l'imagination.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Qui ne sait par quelles minimités frivoles le drame du cœur, sur lequel on a baissé violemment le rideau parce que l'on se croyait au dénouement, se renoue de plus belle après une indigestion de larmes et de solitude. L'expansion a ses entr’actes comme le soleil ses éclipses.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Le regard abattu caractérise les femmes mariées de bonne heure, par anticipation trop souvent ; infortunées pour qui la vie des sens et du cœur a débuté par une énigme dont l'amour seul sait le mot.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Aujourd'hui on prône un assassin, et on égorge un héros.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

On assassine aussi bien avec la plume qu'avec une arme.

Raymond Brucker - Les intimes (1832)

Le caractère des femmes nous apparaît comme un labyrinthe ; pour en connaître toutes les cavernes, il faut se mettre au rond-point de la forêt : la vie ne se juge que du lieu de départ d'où rayonnent ses sources.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Chez les esprits droits et logiques, tout principe engendre ses conséquences : l'action naît de la pensée ; c'est l'arc d'où part la flèche.

Raymond Brucker - Les soirées à corbeil (1836)

Le boire engendre la faim, comme le manger fait venir la soif.

Raymond Brucker - Un secret (1835)

L'amour est quelquefois indulgent pour une première faute, mais sans pardon pour celles qui suivent.

Raymond Brucker - Les intimes (1832)

Le coupable est souvent celui qui se défend avant qu'on l'accuse.

Raymond Brucker - Les intimes (1832)

L'imposture, cette ruse qui donne au mensonge les dehors du vrai.

Raymond Brucker - Les intimes (1832)

Quand on n'a pas su s'arrêter à temps, on est emporté bien loin sur une pente rapide.

Raymond Brucker - Les intimes (1832)

Un amoureux ne saurait être absolument un sot.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

L'adultère répond à l'adultère, et la désaffection mutuelle engendre les représailles.

Raymond Brucker - Les intimes (1832)

Deux femmes qui s'entendent déjouent facilement les ruses d'un homme.

Raymond Brucker - Les intimes (1832)

On rendrait bien des lois inutiles si l'on en faisait de bonnes sur l'éducation.

Raymond Brucker - Le maçon (1840)

Dans la vie il faut choisir sa route, prendre son parti, et s'en écarter le moins possible.

Raymond Brucker - Le maçon (1840)

Une larme que l'on fait verser à l'être aimé est un coup de couteau qui lui retranche un jour de vie.

Raymond Brucker - Le maçon (1840)

Un homme qui lève la main sur sa femme tombe dans le dernier degré de l'abjection.

Raymond Brucker - Le maçon (1840)

Avec de la franchise et du caractère, on peut faillir, mais on s'éclaire par ses fautes.

Raymond Brucker - Le maçon (1840)

Un honnête homme dans la misère est bientôt secouru par d'honnêtes gens généreux.

Raymond Brucker - Le maçon (1840)

Il ne faut pas un grand génie pour devenir paresseux.

Raymond Brucker - Le maçon (1840)

L'avenir, c'est demain.

Raymond Brucker - Le maçon (1840)

L'oisiveté est la route la plus droite pour mourir de faim.

Raymond Brucker - Le maçon (1840)

Une fois qu'on a pris l'habitude de la débauche, on la perd difficilement.

Raymond Brucker - Daniel le lapidaire, ou Les contes de l'atelier (1832)

L'œil d'une femme qu'on regarde peut mentir.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Pour les yeux du cœur, les murs sont de verre.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Les lâches sont bien terribles, il faut tout craindre de leur part.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

L'honneur c'est le prix de notre existence dans la conscience des autres. Nous ne valons que par ce tarif.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Les yeux de l'amour sont bien éloquents !

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Il est des circonstances où l'on ne doit pas se laisser aller au désir de mettre à nu sa conscience à l'égard de certaines doctrines. Les déclarations de principes ont des conséquences inévitables ; le pain de la vérité n'est pas fait pour toutes les bouches, et l'on prend des engagements onéreux contre le monde lorsque l'on rompt en visière avec son langage.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Quand nous sommes absorbés dans une passion, elle nous voile le monde ; et nous vivons heureux dans la lumière de nos rêves, tandis qu'il s'élève autour de nous des concerts de souffrances et de malédictions.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Une femme qui ne veut s'apercevoir de rien, est une femme qui s'est aperçue de tout ; il faut terriblement se tenir sur ses gardes avec elle.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Les femmes, si femmes qu'elles soient, ne sont guère que des petites filles ; à la taille près, elles jouent toujours à la poupée.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

L'orgueil des sots est de parler toujours, même quand ils ne sauraient que dire.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Aimer c'est vivre de la vie des anges ; c'est avoir, par avance, l'intelligence des joies de la promesse évangélique ; c'est recevoir en son âme un rayon de ce feu doux et sacré dont sont animés les élus. L'amour est un grain d'encens qu'il faut brûler pour en parfumer l'infini.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Quand les hommes se grisent avec leurs prétentions, Dieu les abandonne au vertige.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Lorsque, pendant longtemps, la vie, pour une jeune femme, ne fut qu'un fardeau sans intérêt ; lorsque son regard ne s'est jamais levé vers les profondeurs indéfinies d'un ciel tout azuré de pressentiments splendides, sans qu'une douleur sombre comme une nuée d'orage ne l'ait aussitôt ramenée vers les réalités d'une existence mêlée de vicissitudes, elle éprouve, aux premières joies de son cœur, une émotion qui lui fait croire aux amours des anges ; tout se colore sous ses yeux, tout s'anime ; la verdure est plus riche, les fleurs répandent un plus éclatant parfum ; la nature a des explosions de joie ; le jour flamboie de toutes les clartés de son âme.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Un culte n'est jamais plus éloquent que dans les moments de silence. Le mot ne dit qu'un mot, et le regard dit tout.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

La résignation est une belle chose, mais la prévoyance vaut encore mieux.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Qui se rit de Dieu, se rit des hommes.

Raymond Brucker - Les intimes (1832)

La lâcheté se cache sous le masque d'une écriture empruntée.

Raymond Brucker - Les intimes (1832)

L'épée d'un homme, si lâche qu'il soit, ne se lève jamais sur la poitrine d'une femme.

Raymond Brucker - Les intimes (1832)

La maladie, celle dont presque tous les esprits sont tachés, qui semble notre vice originel, est de ne pas accepter les gens pour ce qu'ils sont, de tendre à les refaire, de les détacher d'un livre comme une vignette, de spéculer enfin sur des êtres chimériques.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

On est convenu, voyez-vous, chez les gens du monde, que les morts, quand ils sont bien morts, ont droit à tous nos égards, même après nous avoir donné tous les motifs de chagrins.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Les indiscrétions subalternes ne se retiennent pas, même à prix d'or.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

L'instinct, tout comme l'esprit, a ses raisons d'agir et sa prudence.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Plus on cherche, moins on trouve.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

L'affection a son magnétisme inexpliqué, sa vertu qui fait du bien.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Si j'avais tenu ma première femme sous clé, j'aurais aujourd'hui de l'argent mignon de reste.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Le zèle, quand il est extrême, compromet au lieu de servir.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Un fusil à deux coups pour se protéger a bien son charme.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Il vaut mieux tuer le méchant que le méchant ne nous tue.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Les riens sont des événements au milieu du calme, et l'on y bâtit volontiers des aventures à perte de vue sur la pointe d'une aiguille.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

L'harmonie n'est que dans l'unisson des volontés.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Si nous n'avions jamais que de la franchise, nous ne connaîtrions jamais de remords.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Lorsqu'on veut beaucoup obtenir des gens, il faut en exiger beaucoup moins qu'on en demande ; le zèle trouve sa récompense dans la liberté de ses inspirations ; mais, en passant la mesure, on excède le bon vouloir et l'on se fait haïr.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

C'est une sorte de religion à fleur de tête, à fleur d'âme si l'on veut, que la joie de se continuer soi-même au sein de la vie, par la légitimité des souvenirs, avec le nom d'un jeune héritier. Sur son berceau, nous plaçons mille espoirs. Un enfant est vraiment un principe, et sa poitrine renferme l'avenir du monde.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Le mépris est un penchant vers l'abîme.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Notre personne est d'ordinaire notre premier chef-d'œuvre, quoique à force d'y retoucher on la gâte.

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Toujours un peu de faste entre dans nos douleurs !

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Mon Dieu ! que faites-vous des soupirs et des larmes que dans le désespoir nous vous adressons tous ?

Raymond Brucker - Maria de Valréas (1841)

Il en coûte de perdre en un instant toute l'estime qu'on avait pour sa fille.

Raymond Brucker - Les intimes (1832)

Ce qui échappe à nos yeux et à nos oreilles, le cœur intelligent d'une femme le voit et l'entend ; on dirait que l'amour lui donne deux sens de plus qu'à nous autres hommes.

Raymond Brucker - Daniel le lapidaire, ou Les contes de l'atelier (1832)

3 - La liste des auteurs populaires :

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