Les citations de Raymond Queneau.

1 - Qui est Raymond Queneau ?

Photo / portrait de Raymond Queneau Biographie courte : Romancier, poète, conteur et dramaturge français né le 21 février 1903 dans le département de la Seine-Maritime, Raymond Queneau est décédé le 25 octobre 1976 dans le 13e arrondissement de Paris à l'âge de 73 ans. (Raymond Queneau sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 61 citations et pensées de Raymond Queneau :

Le comble de l'idiot, c'est de parler de ce qu'il ne connaît pas.

Raymond Queneau - Les derniers jours (1936)

L'enfer n'est que le lieu où se consume ce qui a refusé de vivre d'une vie réelle.

Raymond Queneau - Le voyage en Grèce (1973)

Au fait, pourquoi il ne faut pas raconter ses rêves ? — Les gens, ils se croient des petites merveilles, tout ce qu'ils font, tout ce qu'ils sont. Ils s'attribuent une importance... Alors, s'il fallait, par-dessus, encaisser le récit de leurs rêves, on n'en finirait plus.

Raymond Queneau - Les fleurs bleues (1965)

L'instruction ! voyez ce que c'est, monsieur, que l'instruction. On apprend quelque chose à l'école, on se donne même du mal, beaucoup de mal, pour apprendre quelque chose à l'école, et puis vingt ans après, ou même avant, ce n'est plus ça, les choses ont changé, on ne sait plus rien, alors vraiment ce n'était pas la peine. Aussi je préfère penser qu'apprendre.

Raymond Queneau - Les fleurs bleues (1965)

Alors ? Pourquoi que tu veux l'être, institutrice ? — Pour faire chier les mômes. Ceux qu'auront mon âge dans dix ans, dans vingt ans, dans cinquante ans, dans cent ans, dans mille ans, toujours des gosses à emmerder. Je serai vache comme tout avec eux. Je leur ferai lécher le parquet. Je leur ferai manger l'éponge du tableau noir. Je leur enfoncerai des compas dans le derrière. Je leur botterai les fesses. Parce que je porterai des bottes. En hiver, des bottes très hautes, avec des grands éperons pour leur larder la chair du derche.

Raymond Queneau - Zazie dans le métro (1959)

Les mots il suffit qu'on les aime pour écrire un poème.

Raymond Queneau - Si tu t'imagines, Un poème (1952)

Dans notre famille, on est catholique, mais sans excès : Je crois fermement à la virginité de Marie, mais, quant à Dieu, les preuves que l'on donne de son existence me paraissent inspirées surtout par la superstition. Je vais à la messe (malgré le pince-fesse, ça ne rate jamais, au moins trois, quatre fois par séance) ; je me confesse, je fais mes pâques, mais ça me tourmente pas autrement. Quant aux curés, comme maman dit, ce sont des hommes comme les autres, simplement ils sont de ceux qu'on n'épouse pas.

Raymond Queneau - Le journal intime de Sally Mara (1950)

La simplicité est la pierre de touche des bonnes idées.

Raymond Queneau - Les pensées (1903-1976)

Les complexes, c'est pire que les péchés au confessionnal ; les péchés on les raconte une fois et puis c'est fini, tandis que les complexes on en parle pendant des années sans en venir à bout. Les curés vous collent pour vos péchés des Pater Noster, des Ave Maria et des chapelets et après on se tire. Le péché est ainsi lavé. Mais les complexes ? Ils s'en moquent les curés ! C'est bien trop long pour eux. Ils n'auraient pas le temps de gagner leur bifteck s'ils devaient s'occuper des complexes de toute la population.

Raymond Queneau - Le journal intime de Sally Mara (1950)

Peu d'hommes sont des saints, toutes les femmes en ont.

Raymond Queneau - Les homophonies hétérogènes (1976)

Les hommes sont toujours vaches, ils n'hésitent jamais à sacrifier une pauvre femme pour arriver aux honneurs. C'est pourquoi moi je te le dis, pour des filles comme nous, ne te fie jamais à un type qu'a de l'ambition, il te laissera toujours choir un jour ou l'autre.

Raymond Queneau - Loin de Rueil (1944)

Il y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas.

Raymond Queneau - Pierrot mon ami (1942)

Les hommes sont volages, bien folle est qui s'y fie.

Raymond Queneau - Le vol d'Icare (1968)

Mon idéal, c'est de vivre libre et qu'on me foute la paix.

Raymond Queneau - Le chiendent (1933)

Les femmes sont toujours trop bonnes avec les hommes.

Raymond Queneau - Le journal intime de Sally Mara (1950)

Accepter la réalité, c'est l'accepter dans sa totalité, le plaisir comme la douleur, le bien comme le mal, le jour comme la nuit, l'été comme l'hiver. La réalité a un caractère alternatif, qui résulte du jeu des « Je veux » et des « C'est ainsi », des forces et des obstacles.

Raymond Queneau - Le voyage en Grèce (1973)

La plainte du con ne peut être qu'une complainte.

Raymond Queneau - L'instant fatal (1948)

Un amour véritable accepte tout de la personne ou de la chose aimée ; on la prend comme elle est, avec ses qualités et ses défauts.

Raymond Queneau - Le voyage en Grèce (1973)

On ne soulève pas un bloc de pierre avec un casse-noisettes.

Raymond Queneau - Bâtons, chiffres et lettres (1950)

La connerie, c'est parfois insondable.

Raymond Queneau - Les fleurs bleues (1965)

L'humour est une tentative pour décaper les grands sentiments de leur connerie.

Raymond Queneau - Le journal intime de Sally Mara (1950)

Si tu comprends autant que moi, alors c'est que t'es moins con que t'en as l'air.

Raymond Queneau - Zazie dans le métro (1959)

Comparaison n'est pas raison.

Raymond Queneau - Le vol d'Icare (1968)

L'erreur, le crime et l'adultère, voilà tout ce qui rend les hommes intéressants.

Raymond Queneau - Pierrot mon ami (1942)

Un con, si on l'insulte... il ne répond pas.

Raymond Queneau - Loin de Rueil (1944)

Je comprends ce que tu comprends aussi bien que toi : Je suis pas plus con qu'un autre.

Raymond Queneau - Zazie dans le métro (1959)

L'erreur la plus grave est que de croire savoir ce qu'on ne sait pas.

Raymond Queneau - Le chiendent (1933)

Écrire ne coûte rien mais nous procure d'infinis plaisirs.

Raymond Queneau - Les pensées (1903-1976)

Le malheur est parfois immense, et l'ennui continu.

Raymond Queneau - Le chiendent (1933)

L'écriture est un des remèdes à l'ennui.

Raymond Queneau - Les pensées (1903-1976)

Le mensonge est tellement courant que c'est un péché du catéchisme.

Raymond Queneau - Les fleurs bleues (1965)

Bordel pour bordel, j'aime mieux le métro, c'est plus gai et puis c'est plus chaud.

Raymond Queneau - Le journal intime de Sally Mara (1950)

À pine perdue, rien d'impossible.

Raymond Queneau - Le journal intime de Sally Mara (1950)

Laisser pisser le mérinos vaut mieux que chier dans la sauce.

Raymond Queneau - Le journal intime de Sally Mara (1950)

Tu m'as tant fait souffrir que ma haine ne peut se satisfaire de ton ridicule.

Raymond Queneau - Gueule de pierre (1934)

Le bonheur ne laisse pas de traces, il s'évanouit avec le passé, mais la souffrance reste.

Raymond Queneau - Les enfants du limon (1938)

Dire qu'on est humble, ce n'est plus l'être.

Raymond Queneau - Loin de Rueil (1944)

Il ne faut jamais faire de confidences, cela abîme les sentiments.

Raymond Queneau - Un rude hiver (1939)

Les plaintes de la souffrance sont à l'origine du langage.

Raymond Queneau - Une histoire modèle (1966)

Ça a toujours kékchose d'extrême un poème.

Raymond Queneau - Si tu t'imagines, Un poème (1952)

Philtre d'amour, c'est un pléonasme : Un philtre est toujours destiné à inspirer l'amour.

Raymond Queneau - Un rude hiver (1939)

Elle est suprême, celle-là. Y a pas cinq minutes, on pouvait pas se débarrasser de vous ; maintenant faut prendre le large : c'est l'amour qui rend comme ça ?

Raymond Queneau - Zazie dans le métro (1959)

C'est en lisant qu'on devient liseron, et en écrivant qu'on devient écriveron.

Raymond Queneau - Les temps mêlés (1941)

Sérénité : Il est grand taon d'oublier les piqûres d'antan.

Raymond Queneau - Le journal intime de Sally Mara (1950)

Un dernier mot : Parler, c'est marcher devant soi.

Raymond Queneau - Le journal intime de Sally Mara (1950)

Tant va l'autruche à l'eau qu'à la fin elle se palme.

Raymond Queneau - Le dimanche de la vie (1952)

L'humour : Prends l'humour et tords lui son cul.

Raymond Queneau - Le journal intime de Sally Mara (1950)

Luxure : 1 + 1 = 69.

Raymond Queneau - Le journal intime de Sally Mara (1950)

Au son du corps : Bonne chiasse chic de rien.

Raymond Queneau - Le journal intime de Sally Mara (1950)

Rareté : Les peintres qui peignent des peignes.

Raymond Queneau - Le journal intime de Sally Mara (1950)

Faiblesse humaine : La tante apporte un anuscrit.

Raymond Queneau - Le journal intime de Sally Mara (1950)

Deux sortes d'arbres : Les hêtres et les non-hêtres.

Raymond Queneau - Le journal intime de Sally Mara (1950)

Dieu : Le non-être qui a le mieux réussi à faire parler de lui.

Raymond Queneau - Le journal intime de Sally Mara (1950)

Aucun métier n'est bien marrant.

Raymond Queneau - Zazie dans le métro (1959)

Bien placés, bien choisis, quelques mots font une poésie.

Raymond Queneau - Si tu t'imagines, Un poème (1952)

Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire.

Raymond Queneau - Zazie dans le métro (1959)

Elle était aussi bien de fesses que de face.

Raymond Queneau - Les enfants du limon (1938)

Le con, en particulier, ne peut connaître le bonheur de l'amour.

Raymond Queneau - L'instant fatal (1948)

Jconnaîtrai jamais le bonheur sur terre, je suis bien trop con.

Raymond Queneau - L'instant fatal (1948)

L'histoire est la science des malheurs des hommes.

Raymond Queneau - Une histoire modèle (1966)

Toute action est déception, toute pensée implique erreur.

Raymond Queneau - Le chiendent (1933)

3 - La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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