Les citations de Saint François de Sales.

1 - Qui est Saint François de Sales ?

Photo / portrait de Saint François de Sales Biographie courte : Prêtre catholique savoyard né le 21 août 1567 au château de Sales près de Thorens-Glières dans le département de la Haute-Savoie, François de Sales est décédé le 28 décembre 1622 à Lyon à l'âge de 55 ans. Le 8 décembre 1602, il est ordonné évêque de Genève. (Saint François de Sales sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 100 citations et pensées de Saint François de Sales :

Lorsqu'un homme s'offre à nous avec la recommandation du malheur, ne demandons rien davantage. En l'assistant, c'est sa nature d'homme, et non le mérite de ses actions ou de sa foi que nous honorons ; c'est sa misère et non sa vertu qui nous touche.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Il n'en coûte pas plus d'en enseigner beaucoup que d'en enseigner peu.

- Sentiments et maximes (1668)

Combien y en a-t-il qui disent et ne font pas, et qui démolissent par leurs mauvais exemples ce qu'ils édifient avec leur langue.

- L'esprit de Saint François de Sales (1639)

Toute la vie du chrétien sur la terre est une milice continuelle et une course vers le but de la perfection.

- L'esprit de Saint François de Sales (1639)

Un bon chrétien aimera toujours mieux être enclume que marteau, volé que voleur, meurtri que meurtrier, et martyr que tyran.

- L'esprit de Saint François de Sales (1639)

Un saint triste est un triste saint.

- Les remèdes aux tentations de la tristesse (1616)

Rien ne doit plus nous humilier devant Dieu que la multitude de ses bienfaits, et la multitude de nos fautes.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Plaignons-nous le moins que nous pourrons des torts qui nous sont faits ; c'est chose certaine que, pour l'ordinaire, qui se plaint, pèche parce que l'amour-propre nous fait toujours ressentir les injures plut grandes qu'elles ne sont.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Entre les exercices des vertus, nous devons préférer le plus conforme à notre devoir, et non pas le plus conforme à notre goût.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

S'abstenir du mal est autre chose que faire du bien, quoique cette abstinence soit une espèce de bien ; c'est comme le plan de l'édifice.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

C'est en baisant amoureusement le pied de la justice de Dieu que le pécheur arrive assurément entre les bras de sa miséricorde ; et il faut tenir pour certain, que ceux qui espèrent en sa bonté, ne sont point confondus.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

À qui regarde l'éternité, ce qui est sujet au temps est peu de chose.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

La plus longue vie n'est pas la meilleure, mais celle qui est la plus occupée au service de Dieu.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

L'humilité repousse le démon, et conserve en nous les grâces du Saint-Esprit ; c'est pourquoi tous les Saints ont toujours honoré et chéri cette vertu plus qu'aucune autre des vertus morales.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Il ne suffit pas d'être malade, parce que Dieu le veut ; mais il le faut être comme il le veut, quand il le veut, autant de temps qu'il le veut, et en la manière qu'il le veut.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Il y a beaucoup de personnes qui se trompent grandement, en ce qu'ils croient que ceux qui font profession de la perfection, ne doivent point tomber en des imperfections, et particulièrement les personnes religieuses ; car les religions ne sont pas faites pour réunir des personnes parfaites, mais des personnes qui aient le courage de prétendre à la perfection.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Il arrive souvent que nos passions dorment et demeurent assoupies ; et si pendant ce temps-là nous ne faisons provision de force pour les combattre et pour leur résister, quand elles viendront à se réveiller, nous serons vaincus au combat.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

L'obéissance est une vertu si excellente, que notre Seigneur a voulu se conduire tout le cours de sa vie par l'obéissance.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

La modestie est extrêmement recommandable, d'abord, parce qu'elle nous assujettit beaucoup, et en cela consiste son prix ; car tout ce qui nous assujettit pour Dieu, est d'un grand mérite ; parce qu'elle ne nous assujettit pas seulement pour un temps, mais toujours et en tout lieu.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Le support des imperfections du prochain est un des principaux points de l'amour que nous lui devons.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Les sacrements sont des canaux par lesquels Dieu descend à nous, comme par l'oraison nous montons à lui. Les effets des sacrements sont différents, quoiqu'ils n'aient tous qu'une même fin qui est de nous unir à Dieu.

- Traité de l'amour de Dieu (1616)

Il ne faut point regarder qui est-ce qui nous annonce la parole de Dieu ; il nous doit suffire que Dieu se sert de ce prédicateur pour nous l'annoncer ; et puisque nous voyons que Dieu l'honore tant que de parler par sa bouche, comment pourrions-nous manquer de le respecter et de l'honorer ?

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Soyons bien véritables, simples et charitables en confession, c'est-à-dire accusons bien clairement nos fautes sans fard et sans artifice, faisant attention que c'est à Dieu que nous parlons, à qui rien ne peut être caché, et ne mêlant nullement le prochain en notre confession.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Il y a bien de la différence entre avoir la cessation d'un vice, et avoir la vertu qui lui est contraire. Plusieurs semblent être très vertueux, qui n'ont pourtant point de vertus, parce qu'ils ne l'ont point acquise en travaillant.

- Traité de l'amour de Dieu (1616)

Nous voudrions bien être invariables en nos résolutions, et nous ne voudrions pas qu'il nous en coûtât tant de peine pour les mettre en pratique ; mais cela ne se peut en cette vie, où nous aurons toujours à travailler.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Grande folie est de vouloir être sage d'une sagesse impossible.

- Traité de l'amour de Dieu (1616)

Qui veut chevir (jouir) de ses facultés, il faut user d'industrie.

- Traité de l'amour de Dieu (1616)

Marchons toujours ; si lentement que nous marchions, nous ferons beaucoup de chemin.

- Sentiments et maximes (1668)

Vivre et aider à vivre les siens et son prochain, voilà le véritable devoir.

- Sentiments et maximes (1668)

Il n'y a rien qui purifie notre entendement de ses ignorances, et notre volonté de ses affections dépravées, comme la prière et surtout la prière mentale.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Le péché n'est honteux que quand nous le commettons, mais étant converti en confession et pénitence, il est honorable et salutaire.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Pour mener une vie dévote il faut d'abord se purifier du péché, et le moyen de le faire, c'est le sacrement de pénitence.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

L'amour de Dieu et la dévotion ne sont pas plus différentes l'une de l'autre que la flamme l'est du feu, d'autant que la charité étant un feu spirituel, quand elle est fort enflammée, elle s'appelle dévotion.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

La médisance est une espèce de meurtre car nous avons trois vies : La vie spirituelle, qui consiste dans la grâce de Dieu ; la vie corporelle, qui consiste dans l'union de l'âme avec le corps ; et la vie civile qui consiste dans une bonne réputation. Le péché nous ôte la première, la mort nous ôte la seconde, et la médisance nous ôte la troisième.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Le jugement téméraire produit le mépris du prochain, l'orgueil et la complaisance de soi-même, et cent autres effets pernicieux entre lesquels la médisance tient des premiers rangs comme la vraie peste des conversations.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Il est nécessaire pour n'être pas jugé de ne point juger les autres, et de se juger soi-même.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Gardons-nous soigneusement de proférer aucune parole déshonnête, car comme le poison du corps entre par la bouche, ainsi celui du cœur entre par l'oreille, et la langue qui le produit est meurtrière.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Les mauvaises conversations sont celles qui se font pour quelque mauvaise intention, ou entre personnes vicieuses et dissolues, et il faut éviter soigneusement toutes sortes de conversations.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Une sobriété continuelle et modérée est meilleure que les abstinences violentes faites à diverses reprises, et entremêlées de grands relâchements.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Il est bon de mortifier la chair pour nous guérir de nos vices, mais il est surtout nécessaire de purifier nos cœurs et nos affections.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Il fait bon de s'aimer sur la terre comme l'on s'aime au ciel, et apprendre à nous entre-chérir en ce monde comme nous le ferons éternellement en l'autre monde.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

N'ayons point honte d'être pauvres ni de demander l'aumône par charité. Recevons celle qui nous sera donnée avec humilité, et acceptons le refus avec douceur.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Aimons les pauvres et la pauvreté, car par cet amour nous deviendrons vraiment pauvres, puisque, comme le dit la sainte Écriture, nous sommes faits comme les choses que nous aimons.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Il ne faut jamais prendre aucun plaisir défendu, et il faut se priver, autant qu'il est possible, des plaisirs inutiles, quoique permis.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

La tristesse est comme un dur hiver qui fauche toute la beauté de la nature, et engourdit tous les êtres, car elle ôte toute suavité de l'âme, et la rend presque percluse et impuissante en toutes ses facultés.

- Les remèdes aux tentations de la tristesse (1616)

La parole montre l'homme ; la langue a sa racine au cœur. Voulez-vous connaître si un homme a le jugement sain et la volonté bonne, prenez garde à ses discours, étudiez ses paroles, et, quelque caché qu'il soit, vous reconnaitrez ce qu'il est.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Le secret d'arriver à l'amour de Dieu et du prochain, c'est d'aimer ; car comme on apprend à étudier en étudiant, ainsi apprend-on à aimer Dieu et le prochain, en l'aimant ; et ceux qui prennent une autre méthode se trompent.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Quiconque n'est point en la charité, est dans la mort ; et toutes les œuvres, quelque bonté apparente qu'elles aient, sont des œuvres mortes, et nul prix pour l'éternité.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

L'amour et la fidélité, jointes ensemble, engendrent toujours la privauté et la confiance.

- L'introduction à la vie dévote (1609)

Mettez-vous toujours à place du prochain et lui à la vôtre, ainsi vous jugerez bien.

- Sentiments et maximes (1668)

La perfection ne consiste pas à n'avoir pas d'amitié, mais à n'en avoir point que de bonne, de sainte et de sacrée, car par le moyen de celle-ci on s'anime, on s'aide, on s'entre-porte au bien.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Il en est des grandes vertus et des petites fidélités comme du sucre et du sel : le sucre a un goût plus exquis, mais il n'est pas d'un si fréquent usage ; au contraire le sel entre dans tous les aliments nécessaires à la vie.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Nous devons haïr nos défauts, mais d'une haine tranquille et non point d'une haine chagrine et dépiteuse qui nous rende désagréable.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Bienheureux sont les obéissants, car Dieu ne permettra jamais qu'ils s'égarent.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Il ne faut ni quitter ni mépriser les amitiés que la nature et les anciens devoirs obligent de cultiver, des parents, des amis, des bienfaiteurs et autres.

- Sentiments et maximes (1668)

Quand nous chantons les louanges de Dieu, il faut considérer que nous faisons le même office que les anges, quoiqu'en divers langages, et que nous sommes devant le même Dieu, en présence duquel les anges tremblent.

- Traité de l'amour de Dieu (1616)

Les humilités que l'on voit le moins sont les plus fines.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Il ne faut pas seulement être bon et doux envers ses proches, envers sa famille, mais aussi envers son prochain ; en quoi manquent grandement ceux qui dans la rue semblent des anges et dans la maison sont des démons.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Il ne faut qu'une saignée faite à propos pour redonner la vie, et qu'une répréhension faite aussi à propos pour sauver une âme de la mort éternelle.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Il n'est pas en notre pouvoir de n'avoir point de passion, et Dieu veut que nous les ressentions jusqu'à la mort pour notre plus grand mérite. Le péché consiste dans les actes que nous en faisons par un mouvement de notre volonté.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

L'amour ne nous trouvant pas égaux, il nous égale ; ne nous trouvant pas unis, il nous unit.

- Traité de l'amour de Dieu (1616)

Le bruit ne fait pas de bien, et le bien ne fait pas de bruit.

- L'introduction à la vie dévote (1609)

Estimons beaucoup et faisons grand état de ce qui nous est dit en confession ; car nous ne saurions croire le grand profit que retirent de ce sacrement les âmes qui y viennent avec l'humilité requise.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

La modestie est une vertu qui règle notre maintien extérieur ; et elle a deux vices opposés, à savoir : la légèreté dans les gestes et contenances, et l'affectation ou contenance affectée.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Ne faisons rien par humeur, même les actions qui seraient les plus saintes, mais faisons-les pour plaire à Dieu.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Celui qui peut exercer la douceur parmi ses douleurs, la générosité parmi les mauvais traitements, et la paix entre les tracas, est presque parfait. La douceur, la suavité de cœur et l'égalité d'humeur sont vertus plus rares que la chasteté.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

La volonté nous porte souvent à des dévotions relevées et pleines d'éclat, et nous craignons le mépris. La vertu solide se contente de Dieu.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Toute dévotion est fausse qui est incompatible avec notre état.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

La douceur et l'humilité sont la base de la vraie piété.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

En quoi voulons-nous témoigner notre amour à celui qui a tant souffert pour nous, si ce n'est entre les contrariétés, les répugnances et les aversions ? Hé ! mettons notre tête à travers les épines des difficultés ; laissons transpercer notre cœur de la lance de contradiction ; mangeons l'absinthe, buvons le fiel, et avalons le vinaigre des amertumes temporelles, puisque c'est notre doux Sauveur qui le veut.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Tout ce qui n'est pas pour l'éternité n'est que vanité.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Les marques d'amitié que nous donnons contre notre propre inclination aux personnes pour lesquelles nous sentons de l'aversion, sont meilleures et plus agréables à Dieu, que celles que nous donnons, poussées par une affection sensible.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Pour témoigner notre amour au prochain, il est nécessaire de lui procurer tout le bien que nous pourrons, tant pour l'âme que pour le corps, priant pour lui, et le servant cordialement aux occasions.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Il faut toujours interpréter en la meilleure part qu'il se peut ce que nous voyons faire au prochain. Dans les choses douteuses, nous devons nous persuader que ce que nous avons aperçu n'est point mal ; dans les choses évidemment mauvaises, nous devons en avoir compassion, et nous humilier de ses fautes comme des nôtres propres.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

L'amour-propre ne meurt jamais qu'avec notre corps.

- Lettre à Mme la présidente de Herce, le 7 Juillet 1610.

C'est une bonne pratique d'humilité de ne regarder les actions d'autrui que pour y remarquer les vertus, et non jamais les imperfections : car tandis que nous n'en avons point la charge, il ne faut pas tourner nos yeux de ce côté-là, encore moins notre attention.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Nous nous devons à Dieu, à la patrie, aux parents, aux amis. À Dieu premièrement, puis à la patrie ; mais premièrement à la céleste, secondement à la terrestre ; après cela à nos proches, mais nul ne nous est si proche que nous-mêmes ; enfin à nos amis, mais nous sommes le premier de tous.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Il n'en est pas des soins spirituels comme des corporels : En ceux-ci les épines durent et les roses passent ; en ceux-là les épines passeront, et les roses dureront.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Dieu ne se plaît que dans les cœurs approfondis par l'humilité, et élargis par la charité.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Le désir qui précède la jouissance, aiguise et affine le ressentiment d'icelle.

- Traité de l'amour de Dieu (1616)

Penser savoir ce qu'on ne sait pas, c'est une sottise expresse.

- L'introduction à la vie dévote (1609)

La vraie amitié requiert la communication du bien et non pas du mal.

- L'introduction à la vie dévote (1609)

Nous devons toujours nous défier de nous-même, marcher avec une sainte crainte, demander continuellement le secours du ciel. Les ennemis de notre âme peuvent être repoussés, mais non pas tués ; ils nous laissent quelquefois en paix, mais c'est pour nous faire une plus forte guerre.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Le temps mal employé dans la prière est un temps dérobé à Dieu.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Le zèle, pour être bon, ne doit être ni amer, ni inquiet, ni trop pointilleux, mais au contraire il doit être doux, bénin, gracieux et paisible.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Ne regardons jamais nos croix qu'à travers la croix de notre divin Sauveur, et nous les trouverons si douces, ou du moins si agréables, que nous en aimerons plus la souffrance que la jouissance de toutes les consolations du monde.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

L'âme de notre prochain est l'arbre du bien et du mal ; il est défendu d'y toucher pour en juger, sous peine d'être châtié, parce que Dieu s'en est réservé le jugement.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Le monde est aveugle ; mettons-nous peu en peine de ce que le monde pense ; méprisons son estime et son mépris, et laissons-le dire ce qu'il voudra, en bien ou en mal.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Tout passe. Après le peu de jours de cette vie mortelle qui nous restent, viendra l'infinie éternité. Peu nous importe que nous ayons ici-bas des commodités ou incommodités, pourvu qu'à toute éternité nous soyons bienheureux.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

On dit beaucoup en se taisant, quand on sait se taire par modestie, tranquillité, égalité et patience.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

Il y a une grande misère dans les hommes, en ce qu'ils savent si bien ce qui leur est dû, et savent si peu ce qu'ils doivent aux autres.

- Une pensée pour chaque jour (1846)

L'état du mariage est un état qui demande plus de vertu et de constance que nul autre, c'est un perpétuel exercice de mortification.

- Sentiments et maximes (1668)

Il faut tout faire par amour, et rien par force.

- Sentiments et maximes (1668)

Si le drapier fait le drap, il ne fait pas la laine.

- Sentiments et maximes (1668)

Il n'y a point de plus juste titre pour posséder quelque chose que de l'avoir faite.

- Sentiments et maximes (1668)

La bonté divine, considérée en elle-même, n'est pas seulement le premier de tous les motifs, mais encore le plus grand, le plus noble, et le plus puissant ; c'est celui qui ravit les bienheureux, et qui met le comble à leur félicité. Il ne faut qu'avoir un cœur pour aimer une bonté infinie.

- Traité de l'amour de Dieu (1616)

On gagne beaucoup à s'acquitter fidèlement des exercices de piété les plus communs. Comme l'occasion de les pratiquer se présente souvent, c'est une source féconde d'actions vertueuses qui ajoutent sans cesse quelque chose au trésor de nos mérites.

- Traité de l'amour de Dieu (1616)

Mon cœur vous désire, parce que vous venez du cœur de mon Dieu : je vous aime, et je vous embrasse avec toute l'affection dont je suis capable.

- Traité de l'amour de Dieu (1616)

Celui qui veut parvenir à la perfection du saint amour doit être ménager de son temps, de l'application de son esprit, et des affections de son cœur : il n'en a pas trop pour l'exécution d'un si grand dessein.

- Traité de l'amour de Dieu (1616)

Avoir plusieurs désirs et plusieurs amours dans un cœur sont comme plusieurs enfants sur une même mamelle, qui ne pouvant s'allaiter tous ensemble, chacun presse de son côté, et la source est bientôt tarie.

- Traité de l'amour de Dieu (1616)

3 - La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
Top