Les 87 pensées et citations de Saint Vincent de Paul :
Si vous n'aviez rien à souffrir des autres, votre charité n'aurait pas beaucoup d'exercice.
La charité fraternelle est le paradis des sociétés religieuses.
La bonne confession est la base de la perfection.
Ayez tant de condescendance que vous voudrez, pourvu que Dieu ne soit pas offensé.
La charité fraternelle est le sceau de notre prédestination puisqu'elle montre que nous sommes de vrais disciples de Jésus-Christ.
Le Paradis de la terre est comme celui du Ciel dans la charité.
Les fautes du prochain nous doivent porter plutôt à la pitié qu'à la colère, et la véritable justice doit nous disposer plutôt à la compassion qu'à l'indignation envers les pécheurs.
Il y a deux sortes de respect : Le sérieux et le cordial. Le respect sérieux est celui que les supérieurs ont coutume de recevoir de leurs inférieurs, sans que ceux-ci y joignent la cordialité. Le respect cordial est celui que nous devons avoir pour nos frères, nos amis, nos parents, nos collègues.
La charité est la robe nuptiale sans laquelle on ne saurait plaire à Dieu.
Lorsqu'on s'endort avec une bonne pensée, cette pensée garde le cœur des mauvaises.
Il vaut mieux que cinquante cerfs soient conduits par un lion que cinquante lions par un cerf.
Jamais Dieu n'appelle une personne à un emploi qu'il ne voie en elle les qualités propres pour s'en acquitter, ou qu'il n'ait dessein de les lui donner.
Par l'union et par le conseil, on vient à bout de tout.
Il n'est rien de plus désirable, ni de plus délicieux, que de vivre avec ceux qu'on aime.
Le vrai obéissant croit toujours un commandement bien fait.
Ne rien faire que par inclination, c'est vivre et agir comme les bêtes.
La charité est l'âme des vertus ; c'est la charité qui les attire, et surtout qui les garde.
On doit mortifier la mémoire dans le souvenir qu'il est bon de perdre des frivolités, des plaisirs, des passions, qui ont autrefois occupé notre vie, ainsi que des griefs et des torts que nous aurions à imputera notre prochain.
La patience est la vertu des parfaits.
La pauvreté nous fait penser à Dieu et élève nos cœurs vers lui.
Mortifiez vos sens, et bientôt vous verrez en vous du changement et une grande facilité au bien.
Un bon chrétien doit mortifier sans cesse ses sens extérieurs et intérieurs.
La mortification nous approche de Dieu, par cela même qu'elle nous éloigne des plaisirs des sens. Voilà pourquoi les saints disent que la mortification est la mesure de l'avancement et de la perfection du chrétien.
Recourons souvent à l'amour de notre propre abjection comme à un refuge assuré contre les mouvements continuels qu'excite en nous le penchant malheureux que nous avons pour l'orgueil.
On ne recherche l'honneur qu'autant qu'on y est poussé par le démon, car l'esprit de notre Seigneur cherche toujours à s'abaisser.
Quand votre peine vient de l'envie que vous portez à une personne, c'est que vous êtes possédé, à son égard, du démon de l'orgueil. Ce démon vous tient h la bouche, aux oreilles, au cœur et partout.
Les grâces et les faveurs que Dieu nous fait ne se conservent que dans l'humilité et le silence.
L'art d'aimer Dieu c'est de l'aimer ; le moyen d'acquérir de l'humilité c'est de s'humilier et de se laisser humilier.
Il est impossible de se bien examiner devant Dieu sans se trouver la plus indigne de ses créatures.
La parole de Dieu est un baume excellent qui ne se conserve que dans les cœurs purs.