Les citations de Gabriel Sénac de Meilhan.

1 - Qui est Gabriel Sénac de Meilhan ?

Photo / portrait de Gabriel Sénac de Meilhan Biographie courte : Écrivain et historien français né le 7 mai 1736 à Versailles, Gabriel Sénac de Meilhan est décédé le 15 août 1803 à Vienne en Autriche. Intendant d'Aunis, de Hainaut, puis intendant de la guerre ayant émigré en Russie, il fut admis dans la société intime de Catherine II. (Sénac de Meilhan sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 73 citations et pensées de Gabriel Sénac de Meilhan :

Le véritable amour est rare, c'est un feu sacré dont chacun dans sa vie a senti quelques étincelles, mais le vent le plus léger, le moindre souffle, dissipe parfois ces feux passagers.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

Un ivrogne donnerait de la poudre d'or en échange d'un verre d'eau-de-vie.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur les richesses et le luxe (1787)

Il est des dévots dont la ferveur ne se refroidit jamais même dans l'âge le plus avancé.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

L'intérêt renferme un poison si actif, si subtil, que dès qu'il vient se joindre à un sentiment, il le corrompt et finit par l'éteindre.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

L'amour-propre entre dans la composition de tous nos sentiments. II est comme le feu qui vit partout, même dans les substances les plus froides.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

Si l'amitié existe, ce ne peut être qu'entre des gens vertueux, il faut pouvoir tout se dire. Et comment ne se rien cacher, quand on a des choses honteuses à révéler ?

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

L'homme a plus qu'on ne croit besoin d'admirer, et il se livre volontiers à ce sentiment, lorsqu'il n'y a pas de rivalité.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

L'amour a sa force, son déclin, sa fin, parce qu'il a un objet à remplir. On voudrait que l'amitié soit éternelle, tandis qu'elle n'a en général, aucune base pour s'appuyer. C'est Ixion qui embrasse la nue.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

L'ami le plus intime d'une femme n'est pas aimé aussi vivement que le confident de son amour.

Gabriel Sénac de Meilhan - Des femmes et de la galanterie (1795)

Lorsque la vieillesse appesantit les esprits on ne fait plus que raisonner sur le passé.

Gabriel Sénac de Meilhan - Des progrès et de la marche des esprits (1795)

Le premier hommage que reçoit l'homme supérieur est la haine des sots.

Gabriel Sénac de Meilhan - De l'esprit de conversation (1795)

Rien n'est plus difficile que de juger de l'esprit et des talents. II faut soi-même en avoir beaucoup, et les hommes du plus grand génie ne sont pas toujours ceux qui jugent les plus sûrement.

Gabriel Sénac de Meilhan - De l'esprit de conversation (1795)

Plus on a d'esprit et de caractère, et plus on est soi.

Gabriel Sénac de Meilhan - De l'esprit de conversation (1795)

Lorsqu'on est vieux, on abrège ses jours en se livrant aux plaisirs de la jeunesse.

Gabriel Sénac de Meilhan - De l'esprit des gens du monde (1795)

Le bon sens est une faible lumière qui éclaire un horizon borné, et qui suffit pour conduire sûrement celui qui n'étend pas plus loin sa vue.

Gabriel Sénac de Meilhan - De l'esprit des gens du monde (1795)

Les gens médiocres excellent dans l'art de relever les fautes des hommes d'esprit.

Gabriel Sénac de Meilhan - De l'esprit des gens du monde (1795)

L'homme est essentiellement paresseux, il voudrait avoir de la fortune sans travail ; du pouvoir sans peine ; et de la réputation sans étude et sans efforts.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur les richesses et le luxe (1787)

Une chose n'a de prix qu'autant qu'elle représente une quantité de journées de travail.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur les richesses et le luxe (1787)

Le premier plaisir qu'éprouve l'homme est d'avoir sa subsistance assurée sans travail.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur les richesses et le luxe (1787)

Le riche, ce despote qui, sous peine de la vie condamne à travailler pour lui.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur les richesses et le luxe (1787)

II faut qu'il y ait un pauvre pour qu'il y ait un riche.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur les richesses et le luxe (1787)

La rareté des choses produit la cherté.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur les richesses et le luxe (1787)

Un mélange heureux de loisir et d'occupation rend l'homme animé et sensible à tous les plaisirs.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

On n'aime souvent les gens qu'autant qu'on les oblige, et leur bien-être est indifférent, du moment qu'il émane d'un autre.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

Les cris du riche se font facilement entendre, tandis que les gémissements du peuple sont étouffés par la misère.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur les richesses et le luxe (1787)

La galanterie est à l'amour ce que la politesse est aux vertus sociales.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

L'amour est comme l'amour-propre ; il se contente de peu, et cependant il aspire à tout.

Gabriel Sénac de Meilhan - Des mœurs et des conditions en France (1795)

Les lumières des sciences deviennent à la longue le partage de toutes les nations : les hommes pensants ont l'univers pour patrie.

Gabriel Sénac de Meilhan - Des principes et des causes de la Révolution (1790)

En présence, le soupçon, la querelle sont bientôt passés ; on se justifie, on se raccommode ; mais pour ceux qui s'écrivent, on s'exagère les impressions défavorables ; elles s'établissent dans le cœur, dans la tête ; elles y fermentent, s'y fortifient. Il faut réserver toutes les querelles pour le moment où l'on se voit.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

Ceux qui savent bien haïr savent bien aimer.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

Les soins de nos proches versent du baume sur nos maux les plus cruels.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

Combien de gens se trouveraient heureux si, considérant quelquefois les avantages qu'ils ont reçu de la nature, tous les biens qu'ils possèdent, la santé dont ils jouissent, ils comparaient leur état à celui des autres !

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

Le désir de s'attirer l'attention poursuit l'homme vain jusque dans les plus petites circonstances.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

L'instant rapide du plaisir est une flèche décochée dans l'air qui ne laisse aucune trace.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

La vraie religion donne un cœur à ceux qui n'en ont pas reçu de la nature.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

Il faut pour s'aimer, se plaire mutuellement, et avoir un objet commun d'intérêt sans rivalité.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

L'amitié est le résultat des dispositions d'un cœur sensible et d'une âme généreuse.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

On n'aime quelquefois dans ses amis que des témoins vivants des charmes, des succès et des agréments de sa jeunesse.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

Le testament de la plupart des hommes est la révélation de leur indifférence, de leur ingratitude et de leur orgueil.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

La bienfaisance n'est souvent qu'une envie cachée de domination.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

L'amitié est à l'amour ce qu'une estampe est à un tableau.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

La vertu consiste dans le combat, dans le triomphe de la volonté sur les désirs.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

L'homme qui a le plus d'esprit n'a qu'une somme d'idées dans la tête qui lui appartiennent. Les hommes sont comme les vers à soie qui font leur coque. On tourne autour des mêmes idées, on les représente sous d'autres faces, mais c'est le même fond.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

Les vertus de tempérament ne font que des absences de désirs.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

L'orgueil est le seul sentiment digne de l'homme supérieur. L'orgueilleux est un riche qui n'a besoin de personne, tandis que l'amour-propre m'offre l'image d'un mendiant sans cesse obligé de recourir aux autres.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

La plupart des hommes me paraissent des somnambules qui marchent légèrement sur les toits dans l'obscurité : ne les réveillez pas ; ils tomberaient.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

L'amour ne mène pas toujours à la satiété : s'il perd quelque chose de sa vivacité, il la remplace par le charme d'un entier abandon, par une confiance sans bornes.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

En fait d'amour, il n'y a que les fripons qui aient raison. Ils ne courent jamais le risque d'être humiliés ; ils ne sont point tourmentés, et ils réussissent, parce que rien ne leur échappe, ils sont maîtres de tous leurs mouvements, et devinent ceux des autres pour en profiter.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

L'ardeur et la patience sont nécessaires pour avancer dans le chemin de la fortune.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

La bienfaisance est un effet de la sensibilité naturelle, de la générosité et de l'amour du genre humain.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

La vie est un canevas qui ne vaut pas grand chose, il n'y a que la broderie qui ait du prix.

Gabriel Sénac de Meilhan - Des mœurs et des conditions en France (1795)

Un sot dit autant de mal en un mois qu'un homme d'esprit dans une année.

Gabriel Sénac de Meilhan - Des mœurs et des conditions en France (1795)

Aucun homme ne peut être agréable à entendre s'il n'a sur un sujet le désir de briller.

Gabriel Sénac de Meilhan - Des mœurs et des conditions en France (1795)

Les femmes sont, en général, trop vaines pour profiter par l'expérience, et les hommes trop insouciants.

Gabriel Sénac de Meilhan - Des mœurs et des conditions en France (1795)

Un peu d'exactitude entraîne beaucoup de confiance, c'est tout l'art des grandes affaires.

Gabriel Sénac de Meilhan - Des mœurs et des conditions en France (1795)

La bienfaisance fait plus de mécontents par son défaut de continuité qu'elle m'inspire de reconnaissance par son exercice habituel.

Gabriel Sénac de Meilhan - Des mœurs et des conditions en France (1795)

Les hommes sont des enfants qu'il ne faut pas contrarier ; laissez-les se piquer aux épines de la vie.

Gabriel Sénac de Meilhan - Des mœurs et des conditions en France (1795)

Les yeux et le cœur sont trop souvent la source du jugement des femmes.

Gabriel Sénac de Meilhan - Des mœurs et des conditions en France (1795)

Le dernier degré de l'amour est d'aimer les défauts de sa maîtresse.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

La liberté est donnée à l'homme pour lui laisser le mérite de la vertu.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

La justice épargne bien de la peine à l'esprit.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

L'amour-propre est flatté des hommages, l'orgueil s'en passe, la vanité les publie.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

II n'est pas rare de voir des hommes sans esprit qui n'ont jamais vécu qu'avec des gens d'esprit.

Gabriel Sénac de Meilhan - De l'esprit des gens du monde (1795)

La débauche, qui est un excès de l'amour, est un principe de destruction.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur les richesses et le luxe (1787)

Les inconvénients qui éloignent de nous les autres sont les plus fâcheux à s'entendre reprocher. Un homme peut pardonner l'injure la plus piquante, et ne pardonnera pas le reproche d'ennuyer.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

II est des plaisirs vivement sentis par celui que la maladie paraît devoir accabler ; il se compose un bonheur et des jouissances, dont lui seul peut avoir l'idée ; un changement de position, une permission de manger certains aliments, sont des événements qui remplissent de joie un malade, et qui suspendent momentanément ses douleurs.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

La manière de sentir fait tout le prix des choses.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

L'extrême amour de la vie trouble à tel point les facultés qu'il ôte les moyens de la conserver.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

La vie la plus paisible se passe dans l'étude.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

La vie humaine est partagée entre deux règnes, celui de l'espérance et celui de la crainte.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les pensées détachées (1795)

On veut rendre les gens heureux, mais on ne veut pas qu'ils le deviennent.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

Les désirs ont des charmes qui cessent d'exister pour celui qui leur cède sans cesse.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

Un défaut secret est un bien sûr garant de la vertu.

Gabriel Sénac de Meilhan - Les considérations sur l'esprit et les mœurs (1787)

3 - La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
Top