Les 67 pensées et citations de Sigmund Freud :
Chaque rêve qui réussit est un accomplissement du désir de dormir.
Les souvenirs oubliés ne sont pas perdus.
Toutes tendances perverses plongent par leurs racines dans l'enfance.
Au commencement était l'action.
En plaisantant on peut tout dire, même la vérité.
L'homme est rarement tout à fait bon ou tout à fait mauvais.
Rendre la vie supportable est le premier devoir du vivant.
L'impression d'être trompé par les grandes personnes contribue beaucoup à l'isolement de l'enfant.
L'intérêt sexuel de l'enfant se porte en premier lieu sur le problème de savoir d'où viennent les enfants : Dire que c'est la cigogne qui les apporte, est accueillie, plus souvent qu'on ne le pense, avec méfiance.
L'acte qui consiste à sucer le sein maternel devient le point de départ de toute la vie sexuelle.
Analogue à la faim en général, la libido désigne la force avec laquelle se manifeste l'instinct sexuel, comme la faim désigne la force avec laquelle se manifeste l'instinct d'absorption de nourriture.
Réfléchissez à ceci : S'il est exact que chez les personnes privées de la possibilité d'obtenir une satisfaction sexuelle normale, on voit apparaître des tendances perverses qui, sans cela, ne se seraient jamais manifestées, on doit admettre qu'il existait chez ces personnes quelque chose qui les prédisposait à ces perversions ; ou, si vous aimez mieux, que ces perversions existaient chez elles à l'état latent.
On a beau rêver de boissons, mais quand on a réellement soif, il faut s'éveiller pour boire.
L'enfant s'aime tout d'abord ; il n'apprend que plus tard à aimer les autres.
Le désir est le plus fréquent créateur de rêves.
Les personnes que l'enfant semble aimer dès le début, il ne les aime que parce qu'il a besoin d'elles.
Le besoin sexuel, loin d'unir les hommes, les divise.
L'excès fait partie de la nature même de la fête.
La disposition joyeuse est produite par la permission accordée de faire ce qui est défendu.
Une fête est un excès permis, voire ordonné.
Les grandes choses peuvent se manifester par de petits signes.
L'attouchement est le commencement de toute tentative de s'emparer d'une personne.
L'homme possède la faculté dangereuse d'inciter les autres à suivre son exemple.
La mort est le plus grave malheur pouvant frapper l'homme.
La satisfaction sexuelle est avant tout une affaire privée, individuelle.
Lorsqu'on abolira la propriété privée, qu'on rendra toutes les richesses communes et que chacun pourra participer aux plaisirs qu'elles procurent, la malveillance et l'hostilité qui règnent parmi les hommes disparaîtront. Comme tous les besoins seront satisfaits, nul n'aura plus aucune raison de voir un ennemi en autrui, tous se plieront bénévolement à la nécessité du travail.
Rivalité n'est pas nécessairement hostilité.
Chacun de nous en arrive à ne plus voir que des illusions dans les espérances mises pendant sa jeunesse en ses semblables, et comme telles à les abandonner ; chacun de nous peut éprouver combien la malveillance de son prochain lui rend la vie pénible et douloureuse.
La civilisation doit tout mettre en œuvre pour limiter l'agressivité humaine.
L'homme est tenté de satisfaire son besoin d'agression aux dépens de son prochain, d'exploiter son travail sans dédommagements, de l'utiliser sexuellement sans son consentement, de s'approprier ses biens, de l'humilier, de lui infliger des souffrances, de le martyriser et de le tuer.