Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Madeleine-Sophie Arnould

Quelques mots sur l'auteur :

Photo de Sophie ArnouldLibertine, actrice et cantatrice française née le 13 février 1740 à Paris, Sophie Arnould est décédée le 22 octobre 1802 dans sa vie natale. Elle débute sa carrière à dix-sept ans dans Les Amours des dieux et s'impose rapidement parmi les premières cantatrices de l'Opéra de Paris. Pour de plus amples informations, lisez sa biographie sur Wikipédia.

Les 59 pensées et citations de Sophie Arnould :

Les hommes d'une grande taille et d'un petit esprit ressemblent à ces hôtels garnis dont l'appartement le plus élevé est ordinairement le plus mal meublé.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

Il faut crier comme des diables pour être entendu du paradis.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

La justice ressemble parfois à une vierge déguisée : elle est sollicitée par le plaideur, tourmentée par le procureur, cajolée par l'avocat et soutenue par le juge, qui finit par la violer.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

Tout ce qui part de très bas ne peut m'atteindre.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

Les beaux esprits sont comme les roses : une seule fait plaisir, un grand nombre entête.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

Une jolie femme vicieuse est un beau fruit dont le cœur est gâté.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

Tel est le sort des femmes galantes : elles se donnent à Dieu, quand le diable n'en veut plus.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

Tel est l'empire de notre sexe : la femme est comme la grâce, à laquelle on peut résister, mais à laquelle on ne résiste jamais.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

Il y a des femmes qui ressemblent à ces vins dont tout le monde veut goûter, et dont personne ne veut faire son ordinaire.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

Le divorce n'est que le sacrement de l'adultère.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

La destinée de certains hommes est singulière ; dans leur jeunesse ils ont la corne d'abondance, et dans leur vieillesse ils ont l'abondance des cornes.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

Les coquettes sont de vraies girouettes, elles ne se fixent que quand elles sont rouillées.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

La sagesse d'une actrice n'est que l'art de bien fermer les portes.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

Les bons médecins ne prennent jamais de médecines.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

Nombreux sont ceux qui s'aiment comme deux frères qui ont un héritage à se partager.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

Dans l'opéra le son vaut mieux que la farine.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

Un homme n'est souvent qu'une cruche sans anse.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

Je paie tous les jours l'honneur de mettre élevée par la peine de me soutenir.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

Pour faire plaisir aux dames on ne gagne pas en une heure ce que l'on gagne pour faire plaisir aux hommes.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

Les goûts changent avec l'âge.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

Bien des hommes sont charmants, il ne leur manque que la parole.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

On n'est jamais plus maltraité que par ses confrères.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

Bien des coquettes n'ont que le diable au corps.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

Le meilleur moyen de soutenir l'opéra, c'est d'allonger les ballets et de raccourcir les jupes.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

Les douleurs de l'enfantement sont pour les femmes les remords de la volupté.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

Bien des vers ont le sort des enfants gâtés, leur père est le seul qui les aime.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

Dieu fait les anges, le diable fait les laquais.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

L'amour passe comme cela vient.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

La femme est un grand enfant qu'on amuse avec des joujous, qu'on endort avec des louanges, et qu'on séduit avec des promesses.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

Devant un homme comme vous, je ne suis pas une femme comme moi.

Sophie Arnould - Les pensées, maximes et anecdotes (1740-1802)

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