Les 76 pensées et citations de Thomas Jefferson :
Je n'admets personne dans mon estime avant de m'être assuré qu'il en est digne.
Veiller sur un ami couché sur son lit de douleurs et adoucir ses souffrances est un sublime délice.
Quant à la procréation des hommes, au mode d'y procéder, et aux personnes qui doivent y concourir, voici ce qui me semble le plus conforme aux lois de la sainteté et de la modestie. Il faut d'abord poser en principe que ce n'est pas pour le plaisir que nous nous unissons, mais pour procréer des enfants. En effet, lorsque Dieu a donné à l'homme le pouvoir, les organes et le désir de l'union des sexes, ce n'a pas été pour son plaisir, mais pour la conservation de sa race. Car, comme il eût été contradictoire de faire participer l'homme à la vie divine, l'immortalité fut interdite aux individus ; mais Dieu accomplit ses vues en assurant la continuité non interrompue des générations. Ce doit donc être pour nous une règle fondamentale, que le plaisir n'est pas le but de l'union des sexes.
Je comprends toute l'amertume de l'affliction que vous avez ressentie, et j'y dois sympathiser d'autant plus vivement, qu'il n'y a pas un degré de la douleur que peut nous causer la perte d'un des êtres de notre affection, que l'expérience ne m'ait appris à mesurer. J'ai toujours éprouvé que le temps et le silence étaient le seul remède. Or ce remède adoucit seulement, mais n'efface jamais les regrets profonds que le souvenir ne cesse de renouveler jusqu'à ce que la mémoire soit éteinte avec la vie.
Le meilleur pilote est celui qui se dirige le plus sûrement au milieu des bancs et des écueils semés sur sa route.
À force de répéter une fausse assertion on finit par y croire.
Le général de la veille doit savoir remplir le lendemain le poste de caporal si ses services peuvent être utiles à son pays.
Le général de la veille doit être, s'il le faut, soldat le lendemain.
Dieu est juste, et tôt ou tard sa justice éclate et punit.
La liberté est un don de Dieu, et nul ne peut y porter atteinte sans s'exposer à sa colère.
J'aime autant une personne qui me relève d'une erreur qu'une autre qui m'apprend une vérité, parce qu'une erreur corrigée est une vérité.
Le moment de se précautionner contre la tyrannie est celui où nous sommes encore libres.
Il vaut mieux empêcher le loup d'entrer dans la bergerie que d'attendre à le combattre lorsqu'il y est entré.
Un lien de plus peut souvent soutenir un édifice qui s'écroulerait si cet appui venait à manquer.
La peine que cause une légère critique, même lorsqu'elle est injuste, me semble plus vive que le plaisir que peuvent procurer de brillants éloges.
Les gouvernements aiment toujours les peuples comme les loups aiment les brebis.
Il n'y a pas d'attachements plus remplis de charmes que ceux qui ont été contractés dans la première période de la vie. J'aimerais mieux me renfermer dans une maison des champs, avec mes livres, ma famille, et un petit nombre de vieux amis, vivre avec du lard, et laisser le monde aller à sa guise, que d'occuper le poste le plus brillant que puisse conférer la puissance humaine.
Des amis qui se brouillent une fois ne se raccommodent jamais cordialement.
Le mieux qu'un président puisse faire, c'est de laisser la direction de tout à ses ministres ; et que sont ces ministres ? Rien autre chose qu'un comité mal choisi.
Dans un pays civilisé, les hommes n'exposent jamais leurs femmes et leurs enfants à des travaux qui ne conviennent ni à leurs forces ni à leur sexe, tant qu'ils peuvent les en exempter par leur propre travail.
Une petite émeute, de temps en temps, est une chose aussi nécessaire au monde politique que les orages au monde physique. Lorsqu'elles n'ont pas de succès, elles tendent, dans le fait, à consolider les empiétements sur les droits du peuple qui les avait excitées.
L'espèce humaine doit jouir d'un degré précieux de liberté et de bien-être.
Sous des gouvernements dont le principe est la force on est malheureux d'exister sous un pareil régime, c'est la domination des loups sur les moutons.
L'instruction est la base la plus sûre pour fonder le bonheur et la liberté.
La richesse, les titres, les fonctions ne sont pas des recommandations à mon amitié. Au contraire, il faut de grandes et bonnes qualités pour compenser à mes yeux la possession de tous ces avantages.
Un sublime délice est de partager son pain avec celui qui n'en a plus !
À un ami qui est malade il nous faut veiller près de sa couche, et ressentir tous ses maux. Sa fortune est détruite, il faut que la nôtre contribue à réparer sa ruine ; il perd son enfant, ses parents, sa compagne, il faut partager son deuil, comme si cette perte nous était personnelle.
L'amitié n'est qu'un mot pour exprimer une association aux folies et aux malheurs des autres. Notre lot de misère devrait nous suffire : Pourquoi prendre volontairement notre part de celles qui nous sont étrangères ? Notre coupe contient-elle donc si peu d'amertume qu'il nous faille encore aider notre prochain à vider la sienne ?
Laissons l'éclat et le bruit de la société à ceux qui n'ont pas la faculté de s'occuper d'autre chose.
L'on ne peut espérer de conversion là où il n'y a pas de repentir.