Les citations de Victor Cousin.

1 - Qui est Victor Cousin ?

Photo / portrait de Victor Cousin Biographie courte : Philosophe, historien, écrivain, académicien et homme politique français né le 28 novembre 1792 à Paris, Victor Cousin est décédé le 14 janvier 1867 à Cannes dans les Alpes-Maritimes. Il est considéré en France comme le fondateur de la tradition des études d'histoire de la philosophie et le réformateur de l'enseignement philosophique dans les lycées. Il fut élu à l'Académie française le 18 novembre 1830. Victor Cousin repose au cimetière du Père Lachaise à Paris. (Victor Cousin sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 78 citations et pensées de Victor Cousin :

La vertu est cette sagesse qui sait résister à l'entraînement des passions, qui discerne ce qui est vraiment utile, et qui marche sûrement au bonheur.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

Faire du bien aux hommes, c'est le plus sûr moyen qu'ils nous en fassent ; et c'est aussi le moyen d'acquérir leur estime, leur bienveillance, leur sympathie, toujours agréables et souvent utiles.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

La première chose sur laquelle je tombe nécessairement en essayant à connaître, c'est moi-même ; c'est moi qui suis l'instrument avec lequel je connais toute chose ; il faut donc que j'apprécie cet instrument avant de l'employer, sans quoi je ne sais, à proprement parler, ni ce que je fais, ni de quel droit je le fais.

Victor Cousin - Fragments philosophiques (1826)

Le champ de l'observation philosophique c'est la conscience ; il n'y en a pas d'autre, mais dans celui-là il n'y a rien à négliger : tout est important, car tout se tient, et une partie manquant, l'unité totale est insaisissable. Rentrer dans la conscience et en étudier scrupuleusement tous les phénomènes, leurs différences et leurs rapports, telle est la première étude du philosophe.

Victor Cousin - Fragments philosophiques (1826)

Tout homme ne se rend pas compte de ce qu'il sait. Savoir sans s'en rendre compte, savoir en s'en rendant compte, c'est là toute la différence possible de l'homme à l'homme, du peuple au philosophe.

Victor Cousin - Fragments philosophiques (1826)

Ce qu'il a plu à l'homme d'appeler la société naturelle n'est qu'un état de guerre où règne le droit du plus fort et où l'idée de la justice n'intervient guère que pour être foulée aux pieds par la passion.

Victor Cousin - Cours de l'histoire de la philosophie (1828)

La beauté de l'art est supérieure à la beauté naturelle de toute la supériorité de l'homme sur la nature.

Victor Cousin - Cours de l'histoire de la philosophie (1828)

La philosophie n'est d'aucun parti, elle ne fait l'apologie de rien, comme elle n'accuse rien ; elle aspire à comprendre tout.

Victor Cousin - Cours de l'histoire de la philosophie (1828)

Toute beauté réelle, quelle qu'elle soit, pâlit devant l'idéal de la beauté qu'elle révèle.

Victor Cousin - Cours de l'histoire de la philosophie (1828)

L'erreur toute seule est incompréhensible et inadmissible ; c'est par son rapport avec le vrai qu'elle se soutient.

Victor Cousin - Fragments philosophiques (1826)

Le charme des plaisirs de la conscience vient précisément de ce que l'on s'est oublié soi-même dans l'action qui les a fait naître.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

Quoi que fasse l'homme, quoi qu'il sente, quoi qu'il pense, il pense à l'infini, il aime l'infini et tend à l'infini. Ce besoin de l'infini est le grand mobile de la curiosité scientifique, le principe de toutes les découvertes.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

Le devoir d'un professeur est d'enseigner avec droiture tout ce qui dépend de son enseignement, et il doit, dédaignant à la fois et les périls et les honneurs de l'indépendance, ne fuir que l'erreur, mais aussi ne chercher que la vérité dans les limites et dans l'étendue des fonctions confiées à ses soins.

Victor Cousin - L'histoire de la philosophie moderne (1841)

Dès qu'un homme écrit pour écrire, pour briller ou pour faire fortune, il écrit mal ou du moins il écrit sans grandeur, parce que la vraie grandeur ne peut sortir que d'une âme naturellement grande qui s'émeut pour une grande cause.

Victor Cousin - Jacqueline Pascal (1845)

Le respect des droits d'autrui s'appelle la justice : toute violation d'un droit quelconque est une injustice.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

Le mensonge, en rompant l'alliance naturelle de l'homme avec la vérité, lui ôte ce qui fait sa dignité. Voilà pourquoi il n'est pas d'insulte plus grave qu'un démenti, et pourquoi les vertus les plus honorées sont la sincérité et la franchise.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

La fin de l'art est l'expression de la beauté morale à l'aide de la beauté physique ; celle-ci n'est pour lui qu'un symbole de celle-là. Dans la nature, ce symbole est souvent obscur ; l'art, en l'éclaircissant, atteint des effets que la nature ne produit pas toujours.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

L'égoïsme est l'amour exclusif de soi-même, c'est la recherche réfléchie et permanente de son plaisir et de son bien-être.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

Le cœur est insatiable parce qu'il aspire à l'infini. Ce sentiment, ce besoin de l'infini est au fond des grandes passions et des plus légers désirs. Un soupir de l'âme en présence du ciel étoilé : la mélancolie attachée à la passion de la gloire, à l'ambition, à tous les grands mouvements de l'âme l'exprime mieux sans doute, mais ne l'exprime pas davantage que le caprice et la mobilité de cet amour vulgaire errant d'objet en objet dans un cercle perpétuel d'ardents désirs, de poignantes inquiétudes, de désenchantements douloureux.

Victor Cousin - L'histoire de la philosophie moderne (1841)

Le gouvernement doit aux citoyens, en une certaine mesure, de veiller à leur bien- être, de développer leur intelligence, de fortifier leur moralité, dans l'intérêt de la société et même dans l'intérêt de l'humanité.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

La mission, la fin du gouvernement, c'est de faire régner la justice, protectrice de la liberté commune. D'où il suit que tant que la liberté d'un citoyen ne porte pas atteinte à la liberté d'un autre, elle échappe à toute répression.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

L'homme ici-bas n'a pas pour destinée de faire régner la paix dans son âme ; le mot de sa mission est devoir et non bonheur. Maintenir la supériorité de la raison sur la liberté, de la liberté sur la sensibilité, telle est la loi en ce monde.

Victor Cousin - Cours de l'histoire de la philosophie (1828)

La souffrance est bonne, parce qu'elle tourne au profit de la vertu, et que tout ce qui donne à la liberté morale plus d'énergie, tout ce qui peut servir au plus grand développement moral de l'espèce humaine, est bon. La souffrance n'est pas la pire condition de l'homme sur la terre ; la pire condition est l'abrutissement moral qu'engendrerait l'absence du mal physique.

Victor Cousin - Cours de l'histoire de la philosophie (1828)

Un grand homme n'est en dernière analyse que l'instrument de la divine Providence. Aussi tous les grands hommes ont été plus ou moins fatalistes : l'erreur est dans la forme, non dans le fond de la pensée. Ils sentent qu'en effet ils ne sont pas là pour leur compte ; ils ont la conscience d'une force immense, et, ne pouvant s'en faire honneur à eux-mêmes, ils la rapportent à une puissance supérieure dont ils ne sont que les instruments, et qui se sert d'eux selon ses fins.

Victor Cousin - Cours de l'histoire de la philosophie (1828)

Dans le sentiment de sa misère l'homme conçoit obscurément et vaguement l'être tout parfait, et ne peut le concevoir sans se sentir soulagé et relevé, sans éprouver le désir de retrouver et de posséder encore, ne fût-ce que pendant le moment le plus fugitif, la puissance et la douceur de cette contemplation. La pauvre femme, dont Fénélon enviait la prière, ne prononçait pas de savantes paroles ; elle pleurait en silence, abîmée dans la pensée de l'Être parfait et infini, témoin invisible, et consolateur secret de ses misères. Nous ressemblons tous à cette pauvre femme.

Victor Cousin - Philosophie de Locke (1861)

Il n'est pas permis à l'homme d'abdiquer, sous aucun prétexte, ce qui le fait homme, ce qui le rend capable de comprendre Dieu et d'en exprimer en soi une parfaite image, c'est-à-dire la raison, la liberté, la conscience.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

L'esprit souffle à son heure, on n'est pas tous les jours en veine d'enthousiasme.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

Si les charlatans, les intrigants, les imposteurs de toutes les espèces surprennent quelque temps le suffrage public, il faut convenir qu'une honnêteté soutenue est le moyen le plus sûr, et à peu près infaillible, d'arriver à la bonne renommée.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

Nul n'est juge impartial dans sa propre cause.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

Le gouvernement représente les droits de tous et de chacun. C'est le droit de défense personnelle transporté des individus, souvent incapables de l'exercer ou l'exerçant mal, à une puissance prépondérante, chargée d'en faire un usage régulier dans l'intérêt de la liberté commune.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

Le gouvernement, c'est la justice armée de la force.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

L'autorité, c'est-à-dire l'autorité légitime et morale, n'est autre chose que la justice, et la justice n'est autre chose aussi que le respect de la liberté.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

Le sentiment suit la raison à laquelle il est attaché ; il ne s'arrête, il ne se repose que dans l'amour de l'être infini.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

L'amour réfléchi est sérieux, il est grand, jusque dans ses fautes.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

Qu'est-ce que se dévouer ? C'est se donner librement et en toute connaissance. Voilà le sublime de l'amour, voilà l'amour digne d'une noble et généreuse créature, et non pas l'amour ignorant et aveugle.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

Tout ce qu'il y a de grand, de beau, d'infini, d'éternel, c'est l'amour seul qui nous le révèle.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

L'industrie est le triomphe de l'homme sur la nature qui tendait à l'envahir et à la détruire, et qui elle-même recule devant lui et se métamorphose entre ses mains ; ce n'est pas moins que la création d'un nouveau monde par l'homme : elle n'a pas d'autres bornes que celles de la puissance de la pensée ; sa fin est l'entière absorption de la nature dans l'humanité.

Victor Cousin - Cours de philosophie morale (1840)

L'autorité, dit-on, vient de Dieu. Sans doute, mais d'où vient la liberté ? C'est à Dieu qu'il faut rapporter tout ce qu'il y a de plus excellent sur la terre, et rien n'est plus excellent que la liberté. La raison, qui dans l'homme commande à la liberté, lui commande selon sa nature, et la première loi qu'elle lui impose est de se respecter elle-même.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

La raison dans son essence pure est le critérium du vrai.

Victor Cousin - Fragments philosophiques (1826)

Ne fléchissez pas le genou devant la fortune, mais accoutumez-vous à vous incliner devant la vertu.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

Si la Providence a attaché tant de tristesse à la solitude, tant de charme à la société, c'est que la société est indispensable à la conservation de l'homme et à son bonheur, à son développement intellectuel et moral.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

La vraie adoration ne sépare pas l'amour et le respect, c'est le respect animé par l'amour.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

L'opinion est notre propre conscience transportée dans le public, et là dégagée de toute complaisance et armée d'une sévérité inflexible.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

Il n'y a qu'une seule chose qui puisse nous soutenir contre l'opinion, c'est le témoignage ferme et assuré de notre conscience.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

Les passions ont leur raison dans les besoins de l'humanité. Supprimez les passions, plus d'excès, il est vrai ; mais plus de ressort : faute de vents, le vaisseau ne marche plus et s'enfonce bientôt dans l'abîme.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

Toute œuvre d'art qui n'exprime pas une idée ne signifie rien ; il faut qu'en s'adressant à tel ou tel sens elle pénètre jusqu'à l'esprit, jusqu'à l'âme, et y porte une pensée, un sentiment capable de la toucher ou de l'élever.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

Sans doute il faut savoir oser, mais c'est encore la prudence qui est, sinon le principe, au moins la règle du courage ; car le vrai courage n'est pas un emportement aveugle, c'est avant tout le sang-froid et la possession de soi-même dans le danger.

Victor Cousin - Du vrai, du beau et du bien (1858)

La plus belle des actions est de contribuer au bonheur des autres.

Victor Cousin - La philosophie écossaise (1862)

Les actions les plus généreuses n'ont souvent d'autre source que l'amour-propre.

Victor Cousin - La philosophie écossaise (1862)

L'inceste est un véritable crime.

Victor Cousin - La philosophie écossaise (1862)

La toute-puissance contraint, elle n'oblige jamais.

Victor Cousin - La philosophie écossaise (1862)

Le plaisir attaché à la bienveillance ne peut devenir l'objet d'un calcul égoïste, ce plaisir n'est attaché qu'à l'affection désintéressée.

Victor Cousin - La philosophie écossaise (1862)

La vraie générosité exclut tout regard au plaisir même qu'elle donne.

Victor Cousin - La philosophie écossaise (1862)

L'idiot loue un ennemi généreux dans le temps même qu'il lui cause tout le mal possible.

Victor Cousin - La philosophie écossaise (1862)

Il faut employer la torture avec un véritable ami pour le forcer à révéler le secret de ses amis.

Victor Cousin - La philosophie écossaise (1862)

Il n'est rien de pire que de payer d'ingratitude un homme qui nous a comblés de bienfaits.

Victor Cousin - La philosophie écossaise (1862)

Il en est des systèmes comme des hommes, les meilleurs sont les moins imparfaits.

Victor Cousin - La philosophie écossaise (1862)

Le raisonnement est en philosophie ce que le calcul est en physique.

Victor Cousin - Fragments philosophiques (1826)

En redoublant de vigilance et d'attention on diminue les chances d'erreur.

Victor Cousin - Premiers essais de philosophie (1817)

L'espérance est la sœur de la crainte.

Victor Cousin - Premiers essais de philosophie (1817)

L'immortalité toute seule ne vaut pas une heure de vertu.

Victor Cousin - Premiers essais de philosophie (1817)

La durée ne fait pas la vie, c'est la dignité qui en fait le prix.

Victor Cousin - Premiers essais de philosophie (1817)

Condamné à se battre toujours, l'homme se soutient qu'à force de vigilance et de courage.

Victor Cousin - Premiers essais de philosophie (1817)

Le plaisir d'avoir bien fait se dissipe vite dans le torrent des affaires qui nous emporte.

Victor Cousin - Premiers essais de philosophie (1817)

La plus belle de toutes les sciences est celle de l'éducation des hommes.

Victor Cousin - Premiers essais de philosophie (1817)

Il faut inculquer l'idée du devoir aux enfants en les soumettant de bonne heure à des règles inflexibles. Tel est le mérite de l'éducation publique : elle nous met tous de bonne heure sous l'empire d'une loi commune, qui ne fléchit ni devant la prière d'une mère, ni devant le crédit d'un père, et qui commande à la fois et aux maîtres et aux élèves.

Victor Cousin - Premiers essais de philosophie (1817)

Au lieu de prescrire le devoir il faut en insinuer le goût au moyen d'ouvrages agréables.

Victor Cousin - Premiers essais de philosophie (1817)

On n'est pas toujours en verve d'enthousiasme.

Victor Cousin - Premiers essais de philosophie (1817)

Approuver, c'est juger ; juger, ce n'est pas sentir.

Victor Cousin - Premiers essais de philosophie (1817)

Dieu est le foyer immortel de la justice dont un rayon éclaire notre esprit et notre cœur.

Victor Cousin - Premiers essais de philosophie (1817)

La justice est le rapport nécessaire qui unit non seulement l'homme à l'homme, mais l'homme à Dieu et Dieu à l'homme.

Victor Cousin - Premiers essais de philosophie (1817)

Dieu ne peut faire que deux nombres pairs composent un nombre impair.

Victor Cousin - Premiers essais de philosophie (1817)

Du calcul heureux ne sort jamais une jouissance intérieure qui accompagne une bonne action désintéressée.

Victor Cousin - Premiers essais de philosophie (1817)

Si vous faites une action vertueuse dans l'intention de jouir du plaisir qui la suit, ce plaisir vous échappe, on ne l'obtient qu'autant qu'on ne cherche pas à l'obtenir.

Victor Cousin - Premiers essais de philosophie (1817)

Faire une action parce qu'elle est suivie d'un plaisir intérieur, c'est pratiquer la vertu pour le plaisir ; cette morale ne détruit pas l'égoïsme, elle le perfectionne ; son seul mérite est de choisir mieux le plaisir.

Victor Cousin - Premiers essais de philosophie (1817)

Soyez vertueux, le prix ne vous manquera pas, il est au fond de votre cœur.

Victor Cousin - Premiers essais de philosophie (1817)

Être maître de soi, régler son âme et sa vie, surmonter l'orgueil, la volupté, le désespoir, sont des actes de vertu bien autrement héroïques qu'un mouvement de pitié, de générosité, de bonté même, bien qu'assurément la bonté, la générosité, la pitié soient des choses admirables.

Victor Cousin - Premiers essais de philosophie (1817)

Un trésor donné à un pauvre coûte mille fois moins au cœur et pèse moins dans la balance éternelle qu'un seul désir étouffé ou combattu.

Victor Cousin - Premiers essais de philosophie (1817)

3 - La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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