Pluie d'avril vaut le char de David.
Neige et gelées blanches en janvier causent du mal aux montagnes comme aux vallées.
Un ciel rose à la fin du jour, du beau temps promet le retour.
Aurore rouge dénote vent ou pluie.
Quand le soleil se lève, adieu à la rosée.
Le vendredi, chose certaine, est le plus beau jour ou le plus vilain de la semaine.
Sécheresse de janvier, richesse du fermier.
Quand on parle du soleil, on en voit les rayons.
Lune pâle annonce la pluie, rouge elle présage du vent, et brillante elle promet du beau temps.
Temps après temps, et pluie après vent.
Il fait un temps de demoiselles : ni pluie, ni vent, ni soleil.
Une excellente terre produira de bonnes récoltes pourvu qu'elle soit bien cultivée.
Toute poule qui glousse continuellement n'est pas celle qui pond le plus.
On ne recueille pendant l'hiver que ce qu'on a semé durant l'été.
Des feux de la Saint-Jean naissent les étoiles des nuits d'été.
Une bonne terre mal labourée ne produit jamais bon fruit.
Bourgeon qui pousse en avril, le vigneron met peu de vin au baril.
On ne fait pas des processions pour tailler les vignes.
Des neiges et un bon hiver mettent bien des biens à couvert.
Quand les nuages sont au-dessus d'Urban, s'il ne pleut pas aujourd'hui, il pleuvra demain.
Quand le Ventoux a son chapeau, s'il ne pleut pas de suite, ce sera bientôt.
Toute neige attend une autre neige.
Souvent le dicton populaire renferme un avis salutaire.
Rouges nuages à l'aurore, de la pluie ou du vent encore.
Du midi jusqu'au couchant, il est bien des bêtes aux champs.
Que le bétail ait à l'étable le nécessaire et l'agréable.
Dieu mesure le froid à la brebis tondue.
Prodigue de fumier, riche de paille, gueux de blé.
Doublez votre fumier, vous doublez votre champ.
De Saint-Paul la claire journée nous dénote une bonne année.
Pour celui qui n'a point de prunes, les prunelles sont bonnes.
Qui ne travaille pas poulain, bien sûr travaillera roussin.
Avec le blé se cueille et la paille et l'ivraie.
Dieu le bœuf donne, et non les cornes.
L'ivrogne est un bon crève-soif.
Pour Dieu qui donne son bien, ne le diminue en rien.
Mieux vaut ce que te fait de part, le vent d'autan que le brouillard.
Jamais d'orage si funeste qu'après quelque chose ne reste.
Le vent d'autan remplit la gourde, le vent d'ouest la rend moins lourde.
Neige de février fuit comme un lévrier.
Court sermon et long dîner, cela ne saurait damner.
Plus les labours sont nombreux, plus les grains sont savoureux.
Qui veut labour mal fait doit le payer d'avance.
Défaut de soin est pis que défaut de savoir.
Paysan, garde-toi des noix quand elles vont de trois en trois.
Concasse le noyau si tu veux avoir l'amande.
De paille une bonne poignée en donne deux de bon fumier ; cette quantité bien soignée en fait quatre pour le grenier.
Tout chien qui jappe ne mord pas.
Le meilleur engrais de la terre, est le pied du propriétaire.
Tout pays a son habitude.
Achète tant loin que voudras, mais vends tant près que tu pourras.
Cherté prévue arrive peu.
Noir terrain porte grain et bien ; le blanc terrain ne porte rien.
Fiez-vous trop sur un valet, et vous deviendrez ce qu'il est.
Sa terre ne doit pas gérer qui n'aime de la réparer.
Bonne terre est qui la main lasse, ou qui se trouve noire et grasse.
Grande maison, petite cuisine.
Les mains noires font le pain blanc.
Le premier épargné est le premier gagné.
Celui son bien ruinera qui par autrui le maniera.
Poulets avant saint Jean et chaponneaux après.
Brebis rogneuses font les autres teigneuses.
Tu n'emploieras ton labeur qu'en terre de bonne senteur.
Toujours du travail, mais jamais trop.
Mieux vaut règle que rente.
Jamais ne grêle en une vigne qu'en une autre il ne provigne.
Les hommes font les biens, mais non les biens les hommes.
Comme tu sèmeras tu moissonneras.
En mars si la gelée est forte apprête baril et comporte ; mais s'il gèle fort en avril laisse là comporte et baril.
Ce que Dieu mouille, Dieu le sèche.
Si la bise vient du couchant, la pluie arrive incontinent.
Ensemencer sa terre est se fier à Dieu.
II faut vaner du vent qui souffle.
L'expérience fait la science.
Suis l'Evangile, aime bien ton prochain, mais ne fais pas de ta haie un chemin.
Ne choisis pas le champ que choisit l'alouette.
Sillon tordu, le blé plus dru.
L'abondance des bois fait la cherté des blés.
Qui sème son champ en poussière, doit faire forte la gerbière.
Terre dont la chaux fait le lard, ne produit que pour le vieillard.
Terre de mauvaise nature, quand il pleut elle devient dure ; au moindre sec elle se colle ; au moindre vent elle s'envole.
Quand la cerise périt, tout s'ensuit.
Pot au feu doit être tenu sur chaque état et revenu.
Bordeaux clair, montagne obscure, le temps se rassure.
L'an favorable au champignon, à la châtaigne est aussi bon.
Si l'on veut bien moissonner, ne craindre de trop tôt semer.
Pour bien semer, l'heure opportune ne dépend pas du jour de lune ; ce que doit craindre le bouvier, c'est de jeter son grain dans un bourbier.
Grande cuisine, pauvreté voisine.
Celui ne sait qu'est vendre vin, qui de mai n'attend pas la fin.
Saison vaut mieux que labouraison.
Bien qui ne s'améliore bientôt se détériore.
Beaucoup de paille, peu de grain.
De pique-bœufs il est plusieurs, et très peu de bons laboureurs.
Avec la chaux terres renouvelées n'enrichiront que les têtes pelées.
Si l'eau du ciel fume en tombant, il pleut longtemps abondamment.
En belle fille trop bavarde, en vigne qu'un chemin regarde, en champ qu'une rivière garde, en maison trop près d'un couvent ne place jamais ton argent.
Qui saurait la chance des dés, la vente et la valeur des blés, il serait bientôt riche assez.
En terrain abrupte ou pendant ne place jamais ton argent.
Terre noire fait du bon blé ; la blanche fait l'épi grainé.
Cuisinier, pêcheur et chasseur, trois gourmands de peu de valeur.
Faut semer l'avoine en courant, faut semer son orge en dormant.
L'air d'une couche transparente, veut dire une pluie imminente.
Pour néant plante qui ne clos.
L'on connaît le maître à l'ouvrage, et souvent le cœur au visage.
Mal soupe qui trop dîne.
Ce n'est pas le tout de courir, de bonne heure il faut partir.
Ne rien perdre du nécessaire à l'homme, aux bestiaux, à la terre.
Ne pas semer à raison de la terre, mais du fumier que l'on peut faire.
Travail à forfait, Travail mal fait.
Maison bâtie et coteau complanté nul ne saura ce qu'il en a coûté.
Chaque façon d'un arrosement a le don.
Mieux vaut un bon temps que bons champs.
Pain d'un jour, vin d'un an et farine d'un mois.
Acheter à la foire et vendre à la maison.
Au logis n'est rien si du dehors ne vient.
Au grand terroir louange donne, à semer le petit t'adonne.
Bouche qui de peu se contente d'un pré se prépare la rente.
De votre bien baillerez au fermier ce que ne pourrez manier.
À courir foires et marchés, un qui gagne, cent écorchés.
Seigneur, rivière et grand chemin, sont toujours un mauvais voisin.
II n'est chose aucune si vile qui ne serve et ne soit utile.
Avec du fumier on ne connaît pas de mauvaises terres.