Les citations de Chateaubriand.

1 - Qui est François-René de Chateaubriand ?

Photo de François-René de Chateaubriand Biographie courte : Homme politique, académicien et écrivain français né le 4 septembre 1768 à Saint-Malo dans l'Ille-et-Vilaine, François-René de Chateaubriand est décédé le 4 juillet 1848 à Paris. Élu à l'Académie française le 20 février 1811, François-René de Chateaubriand meurt à l'âge de 79 ans, et suivant sa volonté, ses restes sont déposés face à la mer sur le rocher du Grand Bé à Saint-Malo. (Source : Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 120 citations et pensées de François-René de Chateaubriand :

Les autres nous semblent toujours plus heureux que nous ; et pourtant ce qu'il y a d'étrange, c'est que l'homme qui changerait volontiers sa position, ne consentirait presque jamais à changer sa personne.

- Pensées et réflexions (1848)

On ne hait les hommes et la vie que faute de voir assez loin. Étendez un peu plus votre regard, et vous serez bientôt convaincu que tous ces maux, dont vous vous plaignez, sont de purs néants.

- René, ou les Effets des passions (1802)

La médiocrité est assez souvent secondée par des circonstances qui donnent à ses desseins un air de profondeur. Ces hommes impuissants, qui, pour la foule, paraissent diriger la fortune, sont tout simplement conduits par elle : comme ils lui donnent la main, on croit qu'ils la mènent.

- Pensées et réflexions (1848)

Aussitôt qu'une pensée vraie est entrée dans notre esprit elle jette une lumière qui nous fait voir une foule d'autres objets que nous n'apercevions pas auparavant.

- Pensées et réflexions (1848)

Quoi de plus doux que l'admiration ? C'est de l'amour dans le ciel, de la tendresse élevée jusqu'au culte.

- Essai sur la littérature anglaise (1836)

La vieillesse est, comme la maternité, une espèce de sacerdoce.

- Atala, ou les Amours de deux sauvages (1801)

La beauté des sentiments fait la beauté du style : quand l'âme est élevée, les paroles tombent d'en haut, et l'expression noble suit la noble pensée.

- Le génie du christianisme (1802)

Il n'est rien qui ne chagrine tant les sots que l'indifférence du mépris.

- Essai historique sur les révolutions (1797)

La solitude est mauvaise à celui qui n'y vit pas avec Dieu ; elle redouble les puissances de l'âme en même temps qu'elle lui ôte tout objet pour s'exercer.

- Pensées et réflexions (1848)

Les tombeaux, parmi les hommes, sont les feuillets de leur histoire ; la nature, au contraire, n'imprime que sur la vie ; il ne lui faut ni granit, ni marbre, pour éterniser ce qu'elle écrit.

- Le génie du christianisme (1802)

La nature publie sans cesse les louanges du Créateur, et il n'y a rien de plus religieux que les cantiques que chantent, avec les vents, les chênes et les roseaux du désert.

- Le génie du christianisme (1802)

Il faut toujours proportionner le moyen à la chose, et ne pas prendre un levier pour soulever une paille.

- Pensées et réflexions (1848)

Toute alliance est impossible entre le mal et le bien : on ne se réunit pas à l'abîme, on s'y engloutit.

- Mélanges politiques (1828)

L'innocence est une sainte ignorance.

- Le génie du christianisme (1802)

L'incrédulité est la principale cause de la décadence du goût et du génie.

- Le génie du christianisme (1802)

Alors même que l'homme est heureux, il y a dans ses plaisirs un certain fonds d'amertume, un je ne sais quoi qu'on pourrait appeler la tristesse du bonheur.

- Voyage en Amérique (1827)

Dans un siècle de lumière on ne saurait croire jusqu'à quel point les bonnes mœurs sont dépendantes du bon goût, et le bon goût des bonnes mœurs.

- Le génie du christianisme (1802)

En retraçant la félicité des hommes à peine a-t-on le temps de sourire que les yeux sont déjà pleins de larmes.

- Essai historique sur les révolutions (1797)

Dieu, patient et vengeur, suspend quelquefois son bras, mais ne détourne jamais les yeux.

- Études historiques (1831)

Le chant nous vient des anges, et la source des concerts est dans le ciel.

- Le génie du christianisme (1802)

Il est parmi nous des cœurs nobles et des âmes capables d'atteindre à ce qu'il y a de plus grand. Songeons, quand nous voyons un misérable, non à ses haillons, non à son air humilié et timide, mais aux sacrifices qu'il fait, aux vertus quotidiennes qu'il est obligé de reprendre chaque matin, avec ses pauvres vêtements, pour affronter les tempêtes de la journée ! Alors, loin de le regarder comme un être vil, vous lui porterez respect.

- Les Natchez (1827)

Dieu a fait l'homme comme un épi de blé : sa tige est fragile, se tourmente au moindre souffle, mais son grain est excellent.

- Les Natchez (1827)

Dieu se sert souvent de l'adversité comme d'un marchepied pour nous élever.

- Les Natchez (1827)

Ne jugez pas les hommes sur ce qu'ils ont dit, mais d'après ce qu'ils ont fait.

- Pensées et réflexions (1848)

La hâblerie est notre défaut : interrogez un Français et fiez-vous à ses récits, il aura toujours tout fait.

- Mémoires d'outre-tombe (1841)

Tout pouvoir renversé, non par le hasard, mais par le temps, par un changement graduellement opéré dans les convictions ou dans les idées, ne se rétablit plus ; en vain vous essaieriez de le relever sous un autre nom, de le rajeunir sous une forme nouvelle : il ne peut rajuster ses membres disloqués dans la poussière où il git.

- Essai sur la littérature anglaise (1836)

Votre ami vient de partir ; vous vous croyez fort contre l'absence : allez visiter la demeure de votre ami, elle vous apprendra ce que vous avez perdu et ce qui vous manque.

- Pensées et réflexions (1848)

Un avenir sera, un avenir puissant, libre dans toute la plénitude de l'égalité évangélique ; mais il est loin encore, loin au-delà de tout horizon visible. On n'y parviendra que par cette espérance infatigable, incorruptible au malheur, dont les ailes croissent et grandissent à mesure que tout semble la tromper.

- Essai sur la littérature anglaise (1836)

Redemande au repentir la robe de l'innocence : c'est lui qui l'a trouvée, et qui la rend à ceux qui l'ont perdue.

- Pensées et réflexions (1848)

Tant que le cœur conserve des désirs, l'esprit garde des illusions.

- Pensées et réflexions (1848)

Quelquefois on oublie un moment ses douleurs, puis on les reprend comme un fardeau qu'on aurait déposé un instant pour se délasser.

- Pensées et réflexions (1848)

La postérité se souvient des hommes qui ont changé les empires, très peu de ceux qui les ont rétablis, à moins que ce rétablissement n'ait été durable. On admire ce qui crée, on estime à peine ce qui conserve : une grande gloire couvre de ténèbres tout ce qui la suit.

- Pensées et réflexions (1848)

Celui qui aime est toujours dans la joie : il court, il vole, il est libre, et rien ne le retient ; il donne tout pour tous et possède tout en tous, parce qu'il se repose dans ce bien unique et souverain qui est au-dessus de tout et d'où découlent et procèdent tous les biens.

- Le génie du christianisme (1802)

Les grands hommes ne doivent être vus qu'en grand.

- Pensées et réflexions (1848)

On n'a rien à craindre du temps lorsqu'on est rajeuni par la gloire.

- Pensées et réflexions (1848)

La vie n'est pas toute en plaine, on monte quelquefois, on descend souvent.

- Mémoires d'outre-tombe (1841)

Mon chagrin est devenu une occupation qui remplit tous mes moments, tant mon cœur est naturellement pétri d'ennui et de misère !

- Le génie du christianisme (1802)

Les sons que rendent les passions dans le vague d'un cœur solitaire, ressemblent au murmure que les vents et les eaux font entendre dans le silence d'un désert : on en jouit, mais on ne peut les peindre.

- Le génie du christianisme (1802)

La nation française n'aime pas au fond la liberté, mais elle adore l'égalité ; sa vanité lui commande de n'obéir qu'à ce qu'elle s'impose.

- Mémoires d'outre-tombe (1841)

L'incapacité est une franc-maçonnerie dont les loges sont en tout pays.

- Mémoires d'outre-tombe (1841)

De tout pouvoir éventré et exposé à la lumière sort la vermine que l'on avait adorée.

- Mémoires d'outre-tombe (1841)

Le désir est le père de la puissance ; quiconque désire fortement, obtient.

- Le génie du christianisme (1802)

Les événements font plus de traîtres que les opinions.

- Mémoires d'outre-tombe (1841)

Les vertus ne sont des vertus qu'autant qu'elles refluent vers leur source, c'est-à-dire vers Dieu.

- Le génie du christianisme (1802)

Les devoirs ne sont jamais si énergiques que quand il en coûte à les remplir.

- Polémique (1827)

Sans religion on peut avoir de l'esprit, mais il est difficile d'avoir du génie.

- Le génie du christianisme (1802)

On est bien près de tout croire quand on ne croit à rien.

- Le génie du christianisme (1802)

L'amour est suivi des plus cruelles incertitudes : on doute toujours si l'on est aimé comme l'on aime.

- Le génie du christianisme (1802)

Aimer, c'est chercher la félicité dans ce qu'on aime.

- Le génie du christianisme (1802)

On se réconcilie avec un ennemi qui nous est inférieur pour les qualités du cœur ou de l'esprit ; on ne pardonne jamais à celui qui nous surpasse par l'âme et le génie.

- Pensées et réflexions (1848)

3 - La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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