Les citations d'Adolphe Thiers.

1 - Qui est Adolphe Thiers ?

Photo / portrait d'Adolphe Thiers Biographie courte : Avocat, écrivain, journaliste, académicien, historien, conseiller d'État, député et ministre français né le 15 avril 1797 à Marseille, Adolphe Thiers est décédé d'un malaise cardiaque le 3 septembre 1877 à Saint-Germain-en-Laye dans le département des Yvelines à l'âge de 80 ans. Thiers fut élu à l'Académie française le 20 juin 1833, et élu, le 26 décembre 1840, membre de l'Académie des Sciences morales et politiques (Section d'Histoire). Adolphe Thiers repose avec son épouse au cimetière parisien du Père-Lachaise. (Adolphe Thiers sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 110 citations et pensées d'Adolphe Thiers :

Quiconque n'emploie que les moyens légaux et réguliers, et compte sur le temps, a le temps pour lui. Le temps protège qui l'invoque.

Adolphe Thiers - La monarchie de 1830 (1831)

Il faut parfois savoir sacrifier la moitié de son pain pour conserver l'autre moitié.

Adolphe Thiers - De la propriété (1848)

Travaille, dit la société à l'homme, travaille tant que tu voudras, tant que tu pourras, comme tu sauras, bien ou mal, avec ou sans intelligence, avec les moyens que tu as reçus à ta naissance. Ce que tu gagneras sera pour toi. Es-tu vieux ? Travaille encore, car ce que tu gagneras sera pour tes enfants. La société, outre qu'elle dit à l'homme : travaille, travaille sans mesure, lui laisse quand même le choix du métier dans lequel il s'exercera. L'homme, en s'essayant, finira par trouver son art, et, une fois sa voie trouvée, il la parcourra comme l'aigle traverse les airs.

Adolphe Thiers - De la propriété (1848)

Sans un salaire proportionné au travail, à sa quantité et à sa qualité, point de zèle à ce travail.

Adolphe Thiers - De la propriété (1848)

Qui fera beaucoup, aura beaucoup ; qui fera peu, aura peu ; qui ne fera rien, n'aura rien. Voilà la justice !

Adolphe Thiers - De la propriété (1848)

L'homme est plus paresseux que lâche, pour chaque genre d'effort il lui faut des stimulants différents. Pour l'exciter au travail, il faut lui montrer l'appât du bien-être ; et pour l'exciter au dévouement, il faut lui montrer la gloire.

Adolphe Thiers - De la propriété (1848)

Travaille, mon ami, deux ou trois heures de plus par jour, et dans dix ou vingt ans, la société française sera plus riche.

Adolphe Thiers - De la propriété (1848)

Les partis se pardonneraient, s'ils pouvaient se voir et s'entendre.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Il est une vérité qu'il faut répéter toujours : la passion n'est jamais ni sage ni éclairée, mais c'est la passion seule qui peut sauver les peuples dans les grandes extrémités.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Aucun parti, même celui qui prend l'humanité pour devise, n'est sage dans sa vengeance.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

La parole touche beaucoup lorsqu'on est prêt à en venir aux mains, et on se prête volontiers à un arrangement qui dispense de s'égorger.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

On pardonne volontiers à un ordre de choses dans lequel on a trouvé place.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Il n'y a que l'élite d'une nation qui soit sensible à la gloire, à la liberté, aux idées nobles et généreuses, et qui consente à leur faire des sacrifices.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Tout mouvement d'énergie honore, et perd un peu plus tôt un parti qui lutte contre un mouvement supérieur.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Ce sont toujours les moments de la misère publique que les partis choisissent pour en venir aux mains, et pour faire triompher leurs désirs.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Dans tout État dont les institutions sont représentatives, monarchique ou république, c'est par le choix des ministres que le gouvernement prononce son esprit et sa marche.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Certes la nature ne fait pas tant de monstres pour un jour, et l'esprit de parti égare seul tant d'hommes à la fois ! Triste leçon pour les peuples ! on croit à des dangers, on se persuade qu'il faut les repousser, on le répète, on s'enivre, et tandis que certains hommes proclament avec légèreté qu'il faut frapper, d'autres frappent avec une audace sanguinaire.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Pour se créer des moyens d'énergie, il faut l'énergie, et tout parti modéré qui veut arrêter un parti violent, est dans un cercle vicieux dont il ne peut jamais sortir.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Un homme de génie aime à faire seul ce qu'il croit être seul capable de bien faire. Le génie n'aime pas à être contrarié dans ses œuvres.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

La faiblesse cherche à se donner des espérances plutôt qu'à s'assurer le succès, et elle ne parvient de cette manière qu'à se perdre, en inspirant des soupçons qui irritent autant les partis que la réalité même, car il vaut mieux les frapper que les menacer.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Le regret veut tout recouvrer, l'ambition veut tout conquérir.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Il est dans la nature des réactions, non seulement de chercher à réparer le mal accompli, mais encore de vouloir des vengeances.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Hélas ! pourquoi faut-il que dans ces temps de discordes la raison ne suffisse pas ?

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Vaines prévoyances du génie qui veut éterniser toutes choses, dans un monde mobile et changeant !

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

La révolution doit tout hâter pour ses besoins. La révolution est à l'esprit humain ce que le soleil d'Afrique est à la végétation.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Un peuple vraiment disposé à s'insurger, éclate, va chercher des chefs, les supplie, les force de se mettre à sa tête, mais n'attend pas qu'on l'organise.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Les braves militaires font la guerre et désirent la paix.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Je n'ai de scepticisme d'aucune sorte ! ce n'est pas ma nature, ce n'est pas celle de mon esprit, ce n'est pas celle de mon caractère. Les résolutions nettes et décidées sont les seules conformes à ma nature. Je ne suis pas plus sceptique en politique que je ne le suis en philosophie.

Adolphe Thiers - Le discours parlementaire du 24 mai 1873.

J'ai pour maxime qu'il faut tout prendre au sérieux, mais rien au tragique.

Adolphe Thiers - Le discours parlementaire du 24 mai 1873.

Une tentative augmente ordinairement, par la rapidité de son bruit, la puissance de ceux contre lesquels elle était dirigée.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Une transaction n'est possible qu'après l'épuisement des forces. Vouloir opérer la transaction avant le combat, c'est vouloir faire la paix avant la guerre

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

On ne détruit pas les souvenirs avec des baïonnettes.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Peu importent les revers, pourvu que des succès viennent s'y mêler, et rendre au vaincu l'espérance et le courage. L'alternative ne fait qu'augmenter l'énergie et exalter l'enthousiasme de la résistance.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Les grandes réunions nous élèvent, nous détachent de nous, et nous rattachent aux autres.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

La vile populace est toujours prête à outrager le génie.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

L'existence est une lutte de tous les jours, un combat permanent.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

On se trompe si l'on croit qu'un peuple en révolution est disposé à être conquis, il est prêt au contraire à conquérir les autres.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

On ne peut étouffer une forte passion que par une plus forte passion.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

L'or et l'argent vont, comme toutes les marchandises, là où la demande les attire ; seulement leur prix est plus élevé, et se maintient jusqu'à ce que la quantité soit suffisante, et que le besoin soit satisfait.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Chaque mouvement d'un parti qui n'est pas assez fort pour vaincre, ne fait que hâter sa perte.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Il n'y a que des moments dans la vie des peuples, comme dans celle des individus.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Les mesures qu'on prend dans les moments de crise, à la suite d'un changement de système, sont imaginées pour sauver un État, et arrivent rarement à temps pour le sauver, car tout est souvent décidé avant qu'elles puissent être mises à exécution.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Quand le pouvoir a su s'assurer une soumission générale, il n'a qu'à laisser faire les âmes basses, elles viennent achever elles-mêmes l'œuvre de sa domination, et y ajouter un culte et des honneurs divins.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Il faut toujours qu'un homme ait les inconvénients de ses qualités.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Une imagination vive, un cœur sensible, promettent une vie bien orageuse à ceux qui en sont doués.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Quand des idées qui ont préoccupé les esprits touchent à leur fin, elles restent dans quelques têtes, et s'y changent en manie et en imbécillité.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

L'homme peu cultivé et d'une classe inférieure est toujours sensible aux démonstrations amicales de l'homme, que son costume, son langage, ses manières, placent au-dessus de lui.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Les hommes peu cultivés sont peu généreux, et chez eux la grandeur n'est pas pardonnée, aussitôt qu'elle est tombée.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Les hommes les plus éclairés ne sont pas toujours les plus résolus.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)

Nul n'est plus dangereux, plus cruel que l'homme sans lumières et sans éducation, revêtu d'une autorité récente.

Adolphe Thiers - Histoire de la Révolution Française (1841)
Les citations suivantes »

3 - La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
Top