Les citations d'Adolphe Thiers.
1 - Qui est Adolphe Thiers ?
Biographie courte : Avocat, écrivain, journaliste, académicien, historien, conseiller d'État, député et ministre français né le 15 avril 1797 à Marseille, Adolphe Thiers est décédé d'un malaise cardiaque le 3 septembre 1877 à Saint-Germain-en-Laye dans le département des Yvelines à l'âge de 80 ans.
Thiers fut élu à l'Académie française le 20 juin 1833 , et élu, le 26 décembre 1840, membre de l'Académie des Sciences morales et politiques (Section d'Histoire). Adolphe Thiers repose avec son épouse au cimetière parisien du Père-Lachaise. (
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2 - Les 120 pensées et citations d'Adolphe Thiers :
L'existence est une lutte de tous les jours, un combat permanent.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Quand le pouvoir a su s'assurer une soumission générale, il n'a qu'à laisser faire les âmes basses, elles viennent achever elles-mêmes l'œuvre de sa domination, et y ajouter un culte et des honneurs divins.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Une imagination vive, un cœur sensible, promettent une vie bien orageuse à ceux qui en sont doués.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Quand des idées qui ont préoccupé les esprits touchent à leur fin, elles restent dans quelques têtes, et s'y changent en manie et en imbécillité.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) L'homme peu cultivé et d'une classe inférieure est toujours sensible aux démonstrations amicales de l'homme, que son costume, son langage, ses manières, placent au-dessus de lui.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Les hommes peu cultivés sont peu généreux, et chez eux la grandeur n'est pas pardonnée, aussitôt qu'elle est tombée.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) L'homme le plus implacable est celui qui jadis avait eu peur.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Les hommes les plus éclairés ne sont pas toujours les plus résolus.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Nul n'est plus dangereux, plus cruel que l'homme sans lumières et sans éducation, revêtu d'une autorité récente.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Les hommes ne peuvent pas vivre longtemps ensemble sans éprouver bientôt du penchant ou de la répugnance les uns pour les autres, et sans se grouper conformément à leurs inclinations.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) La haine pèse ; il est si doux d'en décharger le poids !
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Un gouvernement doit nécessairement réussir. L'obliger à convenir qu'il n'a pas réussi, c'est l'obliger au plus funeste de tous les aveux.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Être plus faible que les factions est un tort immense de la part d'un gouvernement, et justifie sa chute.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Le premier soin d'un gouvernement est de faire le contraire de celui qui l'a précédé, ne serait-ce que pour obéir aux passions qui l'ont fait triompher.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Le principe du gouvernement démocratique, c'est la vertu, et son moyen pendant qu'il s'établit, c'est la terreur.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) En ne voulant jamais exposer sa gloire, on la perd quelque fois.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) La fidélité et l'indépendance sont deux qualités qui semblent contradictoires, mais qu'on trouve souvent réunies chez les hommes de mer.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) L'empressement des femmes est toujours le symptôme le plus sûr de l'engouement public. Ce sont elles qui, par leurs soins actifs, leurs discours, leurs sollicitudes, se chargent d'y ajouter le ridicule.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) On n'a rien fait tant qu'il nous reste à faire.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Le sort de la faiblesse est d'être partout dépendante.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Il ne faut pas faire porter au faible désarmé les erreurs du fort.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Il est d'usage de devenir exigeant et susceptible quand on se croit nécessaire.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Dès qu'on s'explique, dès qu'on se justifie, on est dominé par ceux auxquels on s'adresse.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Il ne faut exiger des hommes et des esprits que ce qu'ils peuvent à chaque époque.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Tout gouvernement doit avoir son excès, et ne périt que lorsqu'il a atteint cet excès. Lorsque le signal est donné... chacun agit sans remords, sans répugnance ; on s'habitue à cela, comme le juge à envoyer les coupables au supplice, le médecin à voir des êtres souffrants sous son instrument, le général à ordonner le sacrifice de vingt mille soldats.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Tels sont les êtres vils qui s'acharnent sur les hommes de bien dès que le pouvoir leur en a donné le signal ! Aussitôt que les chefs ont jeté la première pierre, tout ce qui vit dans la fange se soulève, et accable la victime.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) On ne va jamais qu'à la suite des étrangers qu'on appelle à son secours.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Tel est le sort des États : s'ils sont forts, ils font eux-mêmes leurs révolutions, mais ils en subissent tous les désastres et se noient dans leur propre sang; s'ils sont faibles, ils voient leurs voisins venir les révolutionner à main armée, et subissent tous les inconvénients de la présence des armées étrangères. Ils ne s'égorgent pas, mais ils payent les soldats qui viennent faire la police chez eux.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Il faut un grand esprit pour calculer ce qu'on doit aux circonstances, sans blesser les principes.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Il faut à l'esprit humain malade le lit plein de songes de la superstition : et à voir les fêtes, les processions qu'on institue, les autels et les saints sépulcres qui s'élèvent, il me semble qu'on ne fait que changer le lit du malade, seulement on lui retire l'oreiller de l'espérance d'une autre vie.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) L'esprit de l'homme n'est pas fait de telle sorte qu'il cherche ainsi à tout simplifier par la franchise. Le parti vainqueur veut convaincre, et il ment ; un reste d'espoir engage l'esprit vaincu à se défendre, et il ment ; et on voit dans les discordes civiles, ces honteux procès, où le plus fort écoute pour ne pas croire, où le plus faible parle pour ne pas persuader, et demande la vie sans l'obtenir. C'est après l'arrêt prononcé, c'est après que tout espoir est perdu, que la dignité humaine se retrouve, et c'est à la vue du fer qu'on la voit reparaître toute entière.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) L'esprit humain passe incessamment d'un objet à l'autre.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) On ne refait pas l'enthousiasme.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) On veut toujours le contraire de ce que veut un ennemi. Chaque parti veut que l'on comprenne et satisfasse ses passions, et ne veut ni comprendre ni admettre celles du parti contraire.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Le peuple dans un moment d'enivrement peut devenir impitoyable pour des victimes qu'il égorge lui-même ; mais voir expirer chaque jour cinquante à soixante malheureux, contre lesquels il n'est pas entraîné par la fureur, est un spectacle qui finit bientôt par l'émouvoir.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Telle est la triste condition de celui qui est engagé dans le mal qu'il ne peut plus s'y arrêter. Dès qu'il commence à concevoir un doute sur la nature de ses actions, dès qu'il peut entrevoir qu'il s'égare, au lieu de rétrograder, il se précipite en avant, comme pour s'étourdir, comme pour écarter les lueurs qui l'assiègent. Pour s'arrêter, il faudrait qu'il se calmât, qu'il s'examinât, et qu'il portât sur lui-même un jugement effrayant, dont aucun homme n'a le courage.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Un malheur attaché à l'espèce humaine est de n'avoir d'énergie que quelques jours seulement.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) L'expérience a prouvé que la guerre interdisant les spéculations commerciales, et ne permettant plus que les spéculations sur les fonds publics, facilite les emprunts, loin de les rendre plus difficiles.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) En état convulsif, toutes les émotions se succèdent dans le cœur de l'homme.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Le dernier effort que doit faire une autorité pour devenir absolue est toujours le plus difficile : il lui faut toute sa force pour vaincre la dernière résistance ; mais cette résistance vaincue, tout cède, tout se prosterne, elle n'a plus qu'à régner sans obstacle.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Ce n'est jamais sans de grandes douleurs qu'on opère rapidement, et qu'on sauve un état menacé.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Si dans la discussion, la diversité des avis est utile, elle est déplorable dans l'exécution.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) On se dissimule toujours l'inconvénient de ce qu'on préfère.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Il y a des dispositions, où tout devient cause, et les événements les plus involontaires ont des résultats qui font supposer la complicité où il n'en existe point.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) C'est la dignité qui impose aux hommes, tandis que le génie ne fait que les saisir.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Un dévot sans passions, sans les vices auxquels elles exposent, mais aussi sans le courage, la grandeur et la sensibilité qui les accompagnent ordinairement, un dévot ne vivant que de son orgueil et de sa croyance, se cachant au jour du danger, revenant se faire adorer après la victoire remportée par d'autres, est un des êtres les plus odieux qui aient dominé les hommes, et on dirait les plus vils, s'il n'avait eu une conviction forte et une intégrité reconnue.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) La vie n'est rien pour l'homme qui estime ses devoirs au-dessus de tout ; mais après le bonheur de les avoir remplis, le seul bien auquel il soit encore sensible, est celui de penser, qu'il l'a fait avec fidélité ; et cela même est une obligation pour l'homme public.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Il n'y a pas de gouvernement au monde qui eût réussi à empêcher les désertions en temps de paix.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) C'est en voulant se mettre en défense contre un parti, qu'on l'irrite davantage, et qu'on précipite la catastrophe.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Le propre des hommes est d'avoir peur des dangers, quand ils sont passés, et de prendre des précautions contre ce qui ne peut plus être.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Aujourd'hui, une génération superficielle et ingrate critique les opérations (du gouvernement révolutionnaire), trouve les unes violentes, les autres contraires aux bons principes d'économie, et joint le tort de l'ingratitude à l'ignorance du temps et de la situation. Qu'on revienne aux faits, et qu'enfin on soit juste pour des hommes auxquels il en a coûté tant d'efforts et de périls pour nous sauver.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) On ne sait jamais prévoir les sacrifices nécessaires, et en diminuer l'étendue en les faisant d'avance. Cette prévoyance et ce courage ont toujours manqué aux nations dans les crises financières.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Plus un homme a de courage et de patriotisme, plus les ennemis de la chose publique s'attachent à sa perte.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Ce courage passif qui résiste, n'est pas cet autre courage actif, entreprenant, qui prévient les dangers, au lieu de les attendre avec résignation.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Les partis ne craignent pas les contradictions quand leur intérêt est compromis.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) La contagion des idées et des mots est chez les Français d'une rapidité extraordinaire. Chez un peuple prompt et communicatif, l'idée qui occupe quelques esprits est bientôt l'idée qui les occupe tous : le mot qui est dans quelques bouches est bientôt dans toutes.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Les hommes qui se présentent pour opérer des changements dans une constitution sont toujours les plus prononcés de leur parti.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) C'est la confiance qui hâte les travaux du commerce, qui fait arriver les denrées, et qui rend leur distribution égale et facile.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Les concessions, même les plus inévitables, sont toujours contestées.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841) Il n'y a ni force ni consistance sans un certain degré de concentration et d'unité.
Adolphe Thiers - L'histoire de la Révolution Française (1841)
3 - La liste des auteurs populaires :