 Biographie courte : Philosophe, écrivain, journaliste militant, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français né le 7 novembre 1913 à Mondovi (aujourd'hui Dréan) en Algérie, Albert Camus est mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans l'Yonne. Lauréat du prix Nobel de littérature le 16 octobre 1957, Camus est l'un des écrivains français majeurs du XXe siècle. Son œuvre comprend des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des films, des poèmes et des essais dans lesquels il développe sa célèbre philosophie de l'absurde. Homme engagé dans les combats de son temps, Camus écrit dans les journaux de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, dénonce le franquisme et le stalinisme, il prend position sur la question de l'indépendance de l'Algérie, il dénonce également l'usage de la bombe atomique sur Hiroshima, et tout au long de sa vie lutte pour l'abolition de la peine de mort. Ce qu'il veut, c'est pouvoir concilier justice et liberté, lutter contre toutes les formes de violence, défendre la paix et la coexistence pacifique. Son combat contre toutes les formes d'injustices prend tragiquement fin le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans le département de l'Yonne, Albert Camus victime d'un accident de voiture meurt sur le coup à 46 ans. Ses principales œuvres : L'Envers et l'Endroit (1937), Caligula (1938), Le Mythe de Sisyphe (1942), L'Étranger (1942), La Peste (1947), Les Justes (1949), L'Homme révolté (1951), et La Chute, roman publié en 1956. (Albert Camus sur Wikipédia)
Biographie courte : Philosophe, écrivain, journaliste militant, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français né le 7 novembre 1913 à Mondovi (aujourd'hui Dréan) en Algérie, Albert Camus est mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans l'Yonne. Lauréat du prix Nobel de littérature le 16 octobre 1957, Camus est l'un des écrivains français majeurs du XXe siècle. Son œuvre comprend des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des films, des poèmes et des essais dans lesquels il développe sa célèbre philosophie de l'absurde. Homme engagé dans les combats de son temps, Camus écrit dans les journaux de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, dénonce le franquisme et le stalinisme, il prend position sur la question de l'indépendance de l'Algérie, il dénonce également l'usage de la bombe atomique sur Hiroshima, et tout au long de sa vie lutte pour l'abolition de la peine de mort. Ce qu'il veut, c'est pouvoir concilier justice et liberté, lutter contre toutes les formes de violence, défendre la paix et la coexistence pacifique. Son combat contre toutes les formes d'injustices prend tragiquement fin le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans le département de l'Yonne, Albert Camus victime d'un accident de voiture meurt sur le coup à 46 ans. Ses principales œuvres : L'Envers et l'Endroit (1937), Caligula (1938), Le Mythe de Sisyphe (1942), L'Étranger (1942), La Peste (1947), Les Justes (1949), L'Homme révolté (1951), et La Chute, roman publié en 1956. (Albert Camus sur Wikipédia)
Un jour vient où, à force de raideur, plus rien n'émerveille, tout est connu, la vie se passe à recommencer. C'est le temps de l'exil, de la vie sèche, des âmes mortes. Pour revivre, il faut une grâce, l'oubli de soi ou une patrie.
Changer les choses de place c'est le travail des hommes. Il faut choisir de faire cela ou rien.
Le devoir est auprès de ceux qu'on aime.
Le terrorisme est un crime qu'on ne peut excuser.
Il faut mettre ses principes dans les grandes choses, aux petites la miséricorde suffit.
La vérité, comme la lumière, aveugle. Le mensonge, au contraire, est un beau crépuscule, qui met chaque objet en valeur.
Il vient toujours un moment où l'on a trop vu un paysage, de même qu'il faut longtemps avant qu'on l'ait assez vu.
Une législation trop sévère va à l'encontre de son propre but.
Le naturalisme ne vaut que par ce qu'il ajoute à la vie.
Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde.
La tentation commune à toutes les intelligences : le cynisme.
La terre serait une cage splendide pour des animaux qui n'auraient rien d'humain.
Connaissez-vous beaucoup d'hommes « aimants » qui refuseraient une jolie femme s'offrant ?
Nous n'avons pas le temps d'être nous-mêmes, nous n'avons que le temps d'être heureux.
Au cinéma de quartier, on vend des pastilles de menthe où est écrit : « M'épouserez-vous un jour ? » « M'aimez-vous ? » Et les réponses : « Ce soir », « Beaucoup », etc. On les passe à sa voisine qui répond de la même manière. Des vies s'engagent sur un échange de pastilles de menthe.
Ne pas aimer les autres, c'est s'aimer trop soi-même.
Il faut savoir se prêter au rêve lorsque le rêve se prête à nous.
Il n'y a pas d'amour de vivre sans désespoir de vivre.
Tout le malheur des hommes vient de l'espérance.
Faire souffrir est la seule façon de se tromper.
Tout le monde ment ; bien mentir, voilà ce qu'il faut.
La vie est courte et c'est péché de perdre son temps. Je suis actif, dit-on.
Il n'y a pas de limites pour aimer, et que m'importe de mal étreindre si je peux tout embrasser.
L'amour, c'est tout donner, tout sacrifier sans espoir de retour.
Un homme est toujours la proie de ses vérités.
Il n'y a que l'amour qui nous rende à nous-mêmes.
La vérité jaillira de l'apparente injustice.
Il faut bien que vieillesse se passe.
Collectionner, c'est être capable de vivre de son passé.
La joie est une brûlure qui ne se savoure pas.
On croit difficilement aux fléaux lorsqu'ils vous tombent sur la tête.
Plus la vie est exaltante et plus absurde est l'idée de la perdre.
La plaie qu'on gratte avec tant de sollicitude finit par donner du plaisir.
Vivre, c'est ne pas se résigner.
Il vaut mieux être mal mariée que de souffrir de la passion.
Le malheur c'est comme le mariage, on croit qu'on choisit et puis on est choisi.
Quand nous serons tous coupables, ce sera la démocratie.
Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume.
L'amitié est la science des hommes libres.
Il n'y a que la haine pour rendre les gens intelligents.
Il n'y a d'amour généreux que celui qui se sait en même temps passager et singulier.
Il n'y a point d'amour sans un peu d'innocence.
Les bons gouvernements sont les gouvernements où rien ne se passe.
Ma vie n'est rien : ce qui compte, ce sont les raisons de ma vie, je ne suis pas un chien.
Malheur à la femme mariée à un imbécile !
Ni peur ni haine, c'est là notre victoire !
Il y a des imbéciles partout ; mais partout ailleurs il y a des imbéciles et des lâches.
Mon métier est de faire mes livres, et de combattre quand la liberté des miens est menacée.
Changer de métier n'est rien, mais renoncer à ce qu'on sait, à sa propre maîtrise, n'est pas facile.
L'héroïsme est peu de chose ; le bonheur est plus difficile.