Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations célèbres d'Albert Camus.

1 — Notre citation favorite d'Albert Camus :

Photo de Albert Camus Quand le monde est dans la lumière, quand le soleil tape, j'ai envie d'aimer et d'embrasser, de me couler dans des corps comme dans des lumières, de prendre un bain de chair et de soleil. Quand le monde est gris, je suis mélancolique et plein de tendresse. Je me sens meilleur, capable d'aimer au point de me marier. Dans un cas comme dans l'autre, ça n'a pas d'importance. (Les carnets de mai 1935 à février 1942.)

2 — Les pensées et citations célèbres d'Albert Camus :

Il n'y a que la haine pour rendre les gens intelligents.

Albert Camus - Caligula (1941)

Il n'y a d'amour généreux que celui qui se sait en même temps passager et singulier.

Albert Camus - Le mythe de Sisyphe (1942)

Il n'y a point d'amour sans un peu d'innocence.

Albert Camus - Les justes (1949)

Les bons gouvernements sont les gouvernements où rien ne se passe.

Albert Camus - L'État de siège (1948)

Ma vie n'est rien : ce qui compte, ce sont les raisons de ma vie, je ne suis pas un chien.

Albert Camus - L'État de siège (1948)

Malheur à la femme mariée à un imbécile !

Albert Camus - Le chevalier d'Olmedo (1957)

Ni peur ni haine, c'est là notre victoire !

Albert Camus - L'État de siège (1948)

Il y a des imbéciles partout ; mais partout ailleurs il y a des imbéciles et des lâches.

Albert Camus - Les carnets II (1942-1951)

Mon métier est de faire mes livres, et de combattre quand la liberté des miens est menacée.

Albert Camus - Carnets, le 29 mai 1958.

Changer de métier n'est rien, mais renoncer à ce qu'on sait, à sa propre maîtrise, n'est pas facile.

Albert Camus - L'exil et le royaume (1957)

L'héroïsme est peu de chose ; le bonheur est plus difficile.

Albert Camus - Les lettres à un ami allemand (1948)

L'insécurité, voilà ce qui fait penser.

Albert Camus - Caligula (1941)

Je sais des heures et des lieux où le bonheur peut paraître si amer qu'on lui préfère sa promesse.

Albert Camus - Noces (1939)

Les hommes ne savent jamais comment il faut aimer.

Albert Camus - Le malentendu (1944)

La meilleure façon de parler de ce qu'on aime est d'en parler légèrement.

Albert Camus - L'été, Essai (1954)

Il n'y a pas tellement de vérités dont le cœur soit assuré.

Albert Camus - Noces (1939)

On aime mieux à mesure qu'on a vécu, et c'est la vie elle-même qui sépare de l'amour.

Albert Camus - Correspondance (1946-1959)

L'amour, c'est l'amour absolu, la joie pure et solitaire, c'est celui qui me brûle.

Albert Camus - Les justes (1949)

L'homme est ainsi, il a deux faces : il ne peut pas aimer sans s'aimer.

Albert Camus - La chute (1956)

Un amour n'est jamais assez fort pour trouver sa propre expression.

Albert Camus - La peste (1947)

La liberté est un bagne aussi longtemps qu'un seul homme est asservi sur la terre.

Albert Camus - Les justes (1949)

Pour se suicider, il faut beaucoup s'aimer ; un vrai révolutionnaire ne peut pas s'aimer.

Albert Camus - Les justes (1949)

Le châtiment sans jugement est supportable ; il a un nom qui garantit notre innocence : le malheur.

Albert Camus - La chute (1956)

L'amour, c'est le genre de maladies qui n'épargnent ni les intelligents ni les imbéciles.

Albert Camus - Caligula (1941)

Le sens de la vie supprimé, il reste encore la vie.

Albert Camus - L'homme révolté (1951)

Accroître le bonheur d'une vie d'homme, c'est étendre le tragique de son témoignage.

Albert Camus - Les carnets I (mai 1935 - février 1942)

Il faut faire du travail un fruit de l'oisiveté.

Albert Camus - Les carnets I (mai 1935 - février 1942)

L'oisiveté n'est fatale qu'aux médiocres, c'est sa leçon et sa grandeur.

Albert Camus - Les carnets I (mai 1935 - février 1942)

Tout est profit à qui veut profiter.

Albert Camus - Les carnets I (mai 1935 - février 1942)

Le temps, c'est le besoin d'argent qui nous le vole.

Albert Camus - Les carnets I (mai 1935 - février 1942)

On aime l'humanité pour ne pas avoir à aimer les êtres.

Albert Camus - Remarque sur la révolte (1945)

Je suis un enfant capricieux, avec tout l'égoïsme de l'enfant, sans en avoir l'innocence.

Albert Camus - Les possédés (1959)

Étreindre un corps de femme, c'est aussi retenir contre soi cette joie étrange qui descend du ciel vers la mer.

Albert Camus - Noces (1939)

Pour un homme, prendre conscience de son présent, c'est ne plus rien attendre.

Albert Camus - Noces (1939)

Ce qui m'intéresse, c'est qu'on vive et qu'on meure de ce qu'on aime.

Albert Camus - La peste (1947)

C'est si bon de se contredire de temps en temps, cela repose.

Albert Camus - Caligula (1941)

On appelle vérités premières celles qu'on découvre après toutes les autres, voilà tout.

Albert Camus - La chute (1956)

La bêtise insiste toujours.

Albert Camus - La peste (1947)

Les tristes ont deux raisons d'être tristes, ils ignorent ou ils espèrent.

Albert Camus - Le mythe de Sisyphe (1942)

Une seule certitude suffit à celui qui cherche.

Albert Camus - Le mythe de Sisyphe (1942)

Vouloir, c'est susciter les paradoxes.

Albert Camus - Le mythe de Sisyphe (1942)

L'habitude du désespoir est pire que le désespoir lui-même.

Albert Camus - La peste (1947)

Un destin n'est pas une punition.

Albert Camus - Le mythe de Sisyphe (1942)

Le bonheur, c'est le simple accord entre un être et l'existence qu'il mène.

Albert Camus - Noces (1939)

Nous finissons toujours par avoir le visage de nos vérités.

Albert Camus - Le mythe de Sisyphe (1942)

L'honneur est la dernière richesse du pauvre.

Albert Camus - Les justes (1949)

La souffrance profonde de tous les prisonniers et de tous les exilés est de vivre avec une mémoire qui ne sert à rien.

Albert Camus - La peste (1947)

L'homme est la seule créature qui refuse d'être ce qu'elle est.

Albert Camus - L'homme révolté (1951)

Il y a une solitude dans la pauvreté, mais une solitude qui rend son prix à chaque chose.

Albert Camus - L'envers et l'endroit (1937)

Nul homme n'est hypocrite dans ses plaisirs.

Albert Camus - La chute (1956)

Il n'est pas de destin qui ne se surmonte par le mépris.

Albert Camus - Le mythe de Sisyphe (1942)

Le mensonge n'est jamais innocent.

Albert Camus - Caligula (1941)
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