Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Alphonse Jean-Baptiste Karr

Quelques mots sur l'auteur :

Alphonse KarrRomancier, journaliste et polémiste français, Alphonse Jean-Baptiste Karr est né le 24 novembre 1808 à Paris. Il succombe à une fluxion de poitrine à l'âge de 82 ans dans sa maison de Saint-Raphaël le 30 septembre 1890. Pour de plus amples informations, lisez sa biographie sur Wikipédia.

Les 133 pensées et citations d'Alphonse Karr :

La femme aime plus à être aimée qu'elle n'aime véritablement elle-même. Son cœur ne s'embrase pas d'un feu spontané, il ne s'allume qu'au contact du cœur flagrant de l'homme.

Alphonse Karr - Au soleil (1890)

Le pays a été saisi depuis un certain nombre d'années d'une fièvre de bavardage inouïe dans les fastes de la sottise humaine. Tout le monde veut parler, on a recours pour cela à des subterfuges incroyables. Tout le monde converse en même temps, et personne ne se comprend.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

Sous prétexte de protéger certaines industries, on protége en France certains industriels.

Alphonse Karr - Voyage dans Paris (1852)

À la maison, au charme d'être belle, la femme est encore plus belle pour ne charmer qu'un.

Alphonse Karr - Les guêpes (1839-1849)

L'homme exagère sa force et son courage, comme la femme exagère sa faiblesse et sa timidité.

Alphonse Karr - Les femmes (1853)

Une fois pour toutes, je vous le déclare hautement, je n'aime que ceux qui m'aiment.

Alphonse Karr - Sous les tilleuls (1832)

La musique commence où la poésie finit.

Alphonse Karr - Midi à quatorze heures (1842)

Je vois bien que l'homme perfectionne tout autour de lui, mais je ne vois pas qu'il se perfectionne lui-même.

Alphonse Karr - Une poignée de vérités (1858)

Une femme sage reste sage quelquefois, par cela seul qu'elle l'a été longtemps.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

Le bonheur n'est pas une rose bleue, le bonheur est l'herbe des pelouses, le liseron des champs, le rosier des haies, un mot, un chant, n'importe quoi.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

On en est arrivé, par haine de l'esprit, à appeler esprit l'absence de bon sens, et à appeler bon sens l'absence d'esprit.

Alphonse Karr - L'esprit d'Alphonse Karr (1888)

Une femme dans un salon est une fleur dans un bouquet ; chez elle, elle est tout le bouquet.

Alphonse Karr - Sur la plage (1862)

On n'adore la plupart des femmes que faute de les pouvoir aimer.

Alphonse Karr - Vendredi soir (1835)

Les yeux noirs sont plus vifs qu'expressifs, ils expriment profondément ce qu'ils disent mais ils ne peuvent tout dire. Ils sont semblables à un instrument mélodieux qui n'aurait que quelques notes. Les yeux bleus au contraire expriment toutes les nuances, même les plus délicates et les plus insaisissables ; c'est un instrument mélodieux et harmonieux qui possède tous les tons et les demi-tons.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

Pour plaire aux femmes, tout le monde s'épuise en compliments. On n'attaque la place que par un côté ; il y a avantage à se présenter du côté qui n'est pas attaqué, et par conséquent pas défendu. D'ailleurs les femmes, avant tout, veulent plaire ; elles n'ont rien à faire près de ceux qui les trouvent adorables, et qui se récrient à chacun de leurs gestes, à chacune de leurs paroles. Mais si un homme ne les admire pas sans restriction, c'est celui-là qu'elles veulent charmer, et s'il ne se rend pas de suite, il a beau jeu, et peut faire une bonne capitulation.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

Le premier attrait de l'amour est la nouveauté, presque tous les amours meurent avec elle, car alors il n'y a plus rien, la nouveauté n'est plus ; l'habitude n'est pas encore, mais si l'amour survit à cette crise, et devient une habitude, il ne meurt plus.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

Il y a toujours dans l'amour beaucoup d'illusion et de curiosité : — Quand on a exprimé le jus d'un limon, que ce soit dans une limonade ou pour s'en laver les mains, on jette également l'écorce.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

L'ami d'une femme peut, à la faveur d'un moment et d'une occasion, devenir son amant ; mais l'homme qu'elle n'a jamais vu a mille fois plus de chances favorables que lui pour réussir.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

Par la lecture, on s'absente de soi-même et de sa propre vie.

Alphonse Karr - Plus ça change (1875)

Le langage de l'amour a une si douce musique qu'on n'est pas exigeant pour les paroles.

Alphonse Karr - En fumant (1861)

L'amour, c'est le parfum de l'âme qui s'épanouit.

Alphonse Karr - Encore les femmes (1858)

La femme est un animal qui s'habille, babille et se déshabille.

Alphonse Karr - Crédo du jardinier (1875)

J'aime la fleur, comme l'oiseau qui chante, et le bleu de vos yeux comme le bleu du ciel.

Alphonse Karr - Les femmes (1853)

L'amour est une chasse où le chasseur doit se faire poursuivre par le gibier.

Alphonse Karr - La Pénelope normande, le 13 janvier 1860.

La mélancolie est la chaîne qui lie la fin de l'homme à son commencement.

Alphonse Karr - Les fleurs animées (1847)

Dans la vie commune, une femme doit s'appuyer sur un homme un peu plus grand qu'elle.

Alphonse Karr - Sur la plage (1862)

L'amour, la seule passion qui cherche son bonheur dans celui d'un autre.

Alphonse Karr - Encore les femmes (1858)

Travailler à soixante-dix ans ! Oh ! non, j'aimerais mieux mendier par les rues.

Alphonse Karr - L'histoire d'un pion (1854)

Il n'y a que les gens qui aiment qui comprennent les saintes délicatesses de la chasteté.

Alphonse Karr - Sur la plage (1862)

On va vite en amour, surtout quand on va seule !

Alphonse Karr - En fumant (1861)

Ses citations classées par œuvres :

Le chemin le plus court »

La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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