Les citations d'Auguste Guyard.

1 - Qui est Auguste Guyard ?

Photo / portrait d'Auguste Guyard Biographie courte : Pédagogue, journaliste, publiciste et écrivain français né le 9 septembre 1808 à Frotey-lès-Vesoul en Haute-Saône, Auguste Guyard est décédé le 27 août 1882 à Barmouth au Pays de Galles. À sa demande, l'épitaphe suivante est gravée sur sa tombe : Ci-gît un semeur qui sema jusqu'au tombeau le vrai, le bien, le beau avec idolâtrie à travers mille combats de la plume et des bras. Tels travaux en ce monde ne se compensent pas.

2 - Ce dictionnaire vous propose 101 citations et pensées d'Auguste Guyard :

Coeur sensible, cœur bon ; la sensibilité est le thermomètre de la bonté.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

L'homme heureux, c'est l'émancipé de l'ignorance et des faux préjugés.

Auguste Guyard - Lettres aux gens de Frotey (1863)

L'homme doit toujours avoir un but, un idéal nouveau à poursuivre ; un homme satisfait est un homme mort.

Auguste Guyard - Lettres aux gens de Frotey (1863)

Il est bien difficile de s'enrichir rapidement sans faire quelque accroc à son honneur.

Auguste Guyard - Lettres aux gens de Frotey (1863)

Rien n'est plus funeste à notre bonheur qu'une insatiable cupidité, que l'ambition d'une fortune rapide ; que l'envie du bonheur des autres.

Auguste Guyard - Lettres aux gens de Frotey (1863)

La sagesse, fruit de la réflexion, dit que l'homme doit gagner de l'argent pour vivre et non vivre pour gagner de l'argent.

Auguste Guyard - Lettres aux gens de Frotey (1863)

L'homme ne doit pas se surfaire, mais il doit s'estimer tout ce qu'il vaut. L'ignorance de soi-même est subversive des rapports sociaux.

Auguste Guyard - Lettres aux gens de Frotey (1863)

L'admiration, éloge muet, concentré, fatigue ; l'éloge, admiration expansive, repose.

Auguste Guyard - Lettres aux gens de Frotey (1863)

Le devoir de l'honnête homme qui a une bonne idée, c'est de la publier, c'est d'en essayer la réalisation sans trop s'inquiéter d'abord des moyens de réussir. Le devoir de ceux qui approuvent cette bonne idée, c'est d'aider, autant qu'il est en eux, à son incarnation.

Auguste Guyard - Lettres aux gens de Frotey (1863)

Un homme en grandissant intérieurement, en redoublant, par un effort sublime, la vie morale, fait sans qu'il le sache une révolution dans le genre humain, qui tôt ou tard est obligé de se mettre à son niveau ; chaque homme porte en soi la chaîne de diamant qui soutient l'univers moral ; à mesure qu'il s'élève, il force l'Univers à monter avec lui.

Auguste Guyard - Lettres aux gens de Frotey (1863)

Dans les temps d'égoïsme, le plus sûr moyen de parvenir est certainement de feindre qu'on est parvenu.

Auguste Guyard - Quintessences 2 (1854)

Le temps, hélas ! use notre cœur plus vite qu'il n'use la pierre !

Auguste Guyard - Quintessences 2 (1854)

Le travail du jour ne paie jamais que la dette de la veille.

Auguste Guyard - Quintessences 2 (1854)

Les théologiens disent : Charité bien ordonnée commence par soi-même. Jésus aurait dit : Charité bien ordonnée commence par les autres.

Auguste Guyard - Quintessences 2 (1854)

L'âme a, comme le corps, des congestions terribles qui ne peuvent être conjurées que par des saignées. Les larmes sont les saignées du cœur.

Auguste Guyard - Quintessences 2 (1854)

La véritable dévotion est aussi rare que la véritable amitié ; et l'humanité ne se compose guère que de bigots et de faux amis.

Auguste Guyard - Quintessences 2 (1854)

Rien ne ressemble à un homme important comme un sot qui sait se taire ; et rien n'a plus l'air d'un sot qu'un homme d'esprit qui ne sait pas parler.

Auguste Guyard - Quintessences 2 (1854)

Le véritable homme d'esprit est celui qui est, naturellement ou artificiellement, bête quelquefois. L'esprit continu touche à la bêtise continue ; les plus bêtes le sont moins, certainement, que ceux qui abusent de leur esprit.

Auguste Guyard - Quintessences 2 (1854)

L'homme vraiment grand est celui qui, maître de lui-même, sacrifie constamment son propre intérêt à l'intérêt des autres.

Auguste Guyard - Quintessences 2 (1854)

Quand l'or ne valait rien, c'était le siècle d'or ; quand l'or vaut tout, le siècle ne vaut rien.

Auguste Guyard - Quintessences 2 (1854)

Rechercher les généreux, fuir les égoïstes, voilà tout le secret du bonheur pour l'homme juste qui a fait la triste expérience des hommes.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

Les critiques, les moralistes et les rhéteurs ressemblent à ces index barbouillés sur des poteaux aux carrefours des chemins, ils montrent la route qu'ils ne peuvent suivre.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

Apprendre et oublier, c'est perdre son temps, On n'est pas savant par cela qu'on a appris, mais par cela qu'on a retenu. La répétition est donc d'une haute importance, elle est nécessaire, elle doit être incessante et se faire toujours sous un point de vue nouveau, afin d'apprendre à chaque fois quelque chose de plus.

Auguste Guyard - Jacotot et sa méthode (1840)

S'il est dans la nature de l'homme d'apprendre et de retenir, il est aussi dans sa nature d'oublier. Or il n'y a qu'un seul moyen de fixer d'une manière durable et indélébile dans notre mémoire les idées qui lui ont été confiées, c'est la répétition. La répétition est le plus puissant de tous les exercices mnémoniques, il est la base de tous les autres.

Auguste Guyard - Jacotot et sa méthode (1840)

L'Émancipation est un bien que tous les parents devraient ambitionner de laisser, en mourant, à leurs enfants, comme le trésor le plus réel et le plus précieux, comme un anneau magique et préservateur qui peut tenir lieu de tout, mais que rien ne peut remplacer !

Auguste Guyard - Jacotot et sa méthode (1840)

Ce n'est pas le métier qui dégrade l'homme, mais bien l'homme qui dégrade le métier.

Auguste Guyard - Jacotot et sa méthode (1840)

L'enfant est un artiste qui cherche le pourquoi de tout et qui le trouve.

Auguste Guyard - Jacotot et sa méthode (1840)

Couper court et sans s'arrêter : voilà comment il faut passer un torrent à la nage. Le traverser en biais c'est allonger le chemin, et l'on se noie lorsqu'on s'arrête ou qu'on se laisse aller mollement au courant. Ah ! coupons court aussi le torrent du malheur !

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

Rien ne pare une femme qui aime comme le sentiment religieux, il ajoute à la beauté, et embellirait la laideur si une femme qui aime pouvait être laide.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

L'amitié d'un sot est cent fois plus dangereuse que la haine d'un homme d'esprit. Un sot ami vous nuit toujours, et vous le verrez, tôt ou tard, devenir un de vos plus chauds ennemis.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

Le plaisir est une rose églantine qui s'épanouit sur la terre, au bord des précipices, parmi des épines nombreuses, acérées, brûlantes ; le bonheur est un fruit qui ne mûrit qu'aux latitudes du ciel.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

L'amitié n'est, hélas ! pour la généralité des hommes, qu'un vil commerce dans lequel chacun espère retirer un intérêt usuraire de ses avances.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

L'amitié est un nuage transparent derrière lequel l'amour se lève dans le cœur des femmes.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

S'il est vrai que les espèces évoluent et progressent, c'est-à-dire que les hommes d'aujourd'hui sont des singes d'hier, le meurtre d'un animal, pour s'en nourrir, est un homicide et une anthropophagie anticipés.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

Femmes, retenez bien ceci : en général, toute déclaration verbale d'amour est un mensonge et un piège. Le véritable amour est muet, le véritable amour est modeste. Défiez-vous, Mesdames, des beaux parleurs, des menteurs et des hommes trop présomptueux.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

La justice est le ciment de la société, l'injustice en est le dissolvant.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

La pudeur est le plus bel ornement des femmes. L'impudicité les dégrade.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

Quand une femme n'a pas de bien à dire d'une autre femme, elle devrait au moins ne pas en dire de mal.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

L'arme naturelle des femmes, c'est la douceur : toute autre est pour elles une arme à deux tranchants.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

Une femme est jeune tant qu'elle peut inspirer de l'enthousiasme ou de l'amour.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

L'amitié embellit les jours mauvais, charme les ennuis, et évite les écueils de la si courte mais si périlleuse traversée de la vie.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

L'usage modéré aiguise et l'abus émousse la pointe du plaisir. Cependant, l'abus des choses a cela de bon qu'il enseigne l'art d'en jouir.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

Rendre le mal pour le mal est une vengeance vulgaire qui nous fait descendre au niveau de ceux qui nous ont offensés et qui les venge eux-mêmes. La plus cruelle manière de se venger, c'est de se montrer supérieur à l'offenseur par la générosité, par le pardon, par des services rendus. Cette vengeance est celle des grands orgueils et des âmes élevées.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

Les égards consolent plus efficacement que les paroles. Rappeler à quelqu'un qu'il est misérable, c'est presque toujours lui dire qu'il est méprisé.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

Les natures les plus indulgentes sont celles que tourmente le besoin d'estimer et d'aimer. Elles estiment, elles aiment avant de savoir si l'on est digne d'estime et d'amour, de peur de mourir sans avoir satisfait ce double et impérieux besoin de leur cœur.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

À quoi bon tourmenter les autres et nous-mêmes de notre jalousie ? Si nous sommes aimés, nous n'avons rien à craindre ; si nous ne le sommes point, nous n'avons rien à perdre ni à regretter.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

Coquette de corps, c'est bien ; coquette d'esprit, c'est mieux ; coquette de cœur, c'est très mal !

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

Les amants sages allument le flambeau de l'amitié au soleil couchant de l'amour.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

L'amour s'éteint par l'absence ; il s'use, comme les habits, par le frottement continu. Mais un amour éteint peut se rallumer ; un amour usé jamais. Eteignons donc l'amour sans espoir ; hâtons-nous d'user celui qui, au lieu de nous élever, nous abaisse et nous dégrade.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)

En amour, comme en toute autre chose, le secret d'obtenir beaucoup c'est de demander peu. En demandant beaucoup, le solliciteur diminue, amoindrit trop la part de la liberté, de la spontanéité qui font tout le mérite du don, et met ainsi le sollicité en réaction fâcheuse contre lui.

Auguste Guyard - Quintessences (1847)
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