Les citations d'auteurs non classées.
2 — Les 80 citations en attente d'être classées :
Il en est des dignités comme d'un habit qu'on se fait une fête de porter et auquel on ne pense plus deux jours après.
Louis-Antoine Caraccioli - La jouissance de soi-même (1759) Une femme gourmande a toujours plus d'un appétit.
Adrien Dupuy - L'amour, les femmes et le mariage (1857) Le cruel repentir est le premier bourreau qui dans un sein coupable enfonce le couteau.
Louis Racine - La religion (1742) On dirait que le temps prend un plaisir féroce à mutiler les plus beaux ouvrages de la nature. Tout porte la trace de son passage, il flétrit tout ce qui brille à nos regards : fleurs des champs, fleurs humaines, les seules, hélas ! qui gémissent et qui pleurent sous ses coups.
Catherine Woillez - Les médecins moralistes (1861) Toutes les fois que nous cherchons dans le cerveau les causes variées des désordres de l'intelligence, nous ne voyons en lui que l'instrument nécessaire aux manifestations de l'esprit.
Catherine Woillez - Les médecins moralistes (1861) Le cerveau est le centre commun où viennent se joindre, s'enlacer, s'unir la vie de l'âme et la vie du corps.
Catherine Woillez - Les médecins moralistes (1861) Une coquette qui prend un amant est un souverain qui abdique.
Aimée de Coigny - Les pensées (1820) Le corps humain est un véritable appareil de sensibilité au service d'une intelligence qui sent et qui veut ; chaque organe est comme une corde harmonieuse dont les vibrations redisent à l'âme les étonnantes merveilles de la création.
Catherine Woillez - Les médecins moralistes (1861) Le savoir n'est donné naturellement à personne. Le savoir c'est le fruit de l'étude et du travail.
Nicolas Beauzee - Les synonymes français (1770) L'amour éphémère naît d'un regard et meurt dans un baiser.
Louis Énault - Alba (1860) Quand la mort nous frappe, hélas ! c'est pour toujours qu'elle nous ferme la paupière.
Catulle - Les sentences et adages - Ier s. av. J.-C. La solitude où j'ai cru trouver un asile contre toi, te laisse seul remplir mon cœur et mon esprit.
Pierre Abélard - Les lettres à Héloïse (1133) La déclaration d'impôts peut passer pour le contraire d'une déclaration d'amour : on en dit le moins possible.
Jacques Sternberg - Les pensées (1986) Celui qui ne chérit pas les défauts de ce qu'il aime ne peut dire qu'il est vraiment amoureux.
Pedro Calderón de la Barca - Les pensées posthumes (1681) On ne peut être longtemps amoureux sans faire beaucoup de sottises, et parler longtemps d'amour sans en dire.
Anne-Marie Bigot de Cornuel - Les pensées inédites (1694) Les douceurs d'une tranquillité pure ne sauraient être le partage que des âmes en paix avec le Ciel et avec elles-mêmes.
Sarah Pennington - Les conseils d'une mère à ses filles (1777) La vanité est le partage des esprits médiocres.
Sarah Pennington - Les conseils d'une mère à ses filles (1777) Il faut que le médecin, s'il n'est pas impassible, sache cacher au moins tous les mouvements de son âme, et que ses traits, d'accord avec son langage, ne peignent jamais que l'espoir ou la certitude de la guérison.
Catherine Woillez - Les médecins moralistes (1861) Ayons toujours en réserve de douces paroles pour alléger les souffrances d'un mal sans guérison.
Catherine Woillez - Les médecins moralistes (1861) Quelque belle que soit une rivale, une femme n'a jamais rien vu de si laid.
Adrien Dupuy - L'amour, les femmes et le mariage (1857) La grâce de l'esprit correspond plus souvent qu'on ne croit à l'élégance dans la démarche, tant il y a équilibre entre les facultés de l'âme et celles du corps.
Catherine Woillez - Les médecins moralistes (1861) L'âme humaine présente deux facultés distinctes, l'instinct et la raison : l'instinct qui pousse aux actes irréfléchis et qui est la loi naturelle des animaux ; la raison qui préside aux actes mûrement pensés et qui est la loi naturelle de l'homme.
Catherine Woillez - Les médecins moralistes (1861) La beauté d'une jeune fille est un miroir auquel une mère coquette se regarde rarement sans pâlir.
Catherine Woillez - Les médecins moralistes (1861) Les femmes qui ont perdu leur beauté s'efforcent en vain de la faire renaître ; tous leurs efforts se bornent à faire voir qu'elles étaient belles, et à faire dire qu'elles ne le sont plus.
Anne-Marguerite Petit du Noyer - Les pensées (1709) Méditer, c'est converser avec soi-même, conversation libre, variée, attachante, maîtresse de l'esprit par le charme de l'imprévu et la souplesse des déductions ; pleine de pensées graves et solides, semée d'épisodes capricieusement frivoles. Et la logique ne fronce pas le sourcil pour vous rappeler à l'ordre !
Charles Des Guerrois - Les pensées de l'art et de la vie (1855) Les gens à courte vue ont quelquefois plus de décision ou plutôt plus de ténacité que les autres, et il leur arrive de triompher dans des entreprises où d'autres plus capables, n'auraient osé s'engager. Leur succès résulte simplement de ce qu'ils n'ont pas assez de discernement pour prévoir les difficultés qu'ils peuvent rencontrer, et pas assez d'expérience pour les craindre.
Louis Bridier - Salmigondis (1904) Il est certaines circonstances dans la vie où on peut avoir intérêt à être un imprudent ou un fou, jamais à être un sot.
Hyacinthe de Charencey - Les pensées et maximes diverses (1888) Le mariage est une course de fond et la lecture à haute voix une sorte de boisson énergisante romantique pour revigorer les coureurs quand il leur arrive d'être épuisés.
Anne Fadiman - Ex-Libris (1998) Souviens-toi que l'offense n'est pas dans l'insulte que tu reçois, mais dans ton opinion.
Épictète - Les sentences et adages - Ier s. ap. J.-C. L'arrogance est la marque du pédantisme, la marque d'un petit esprit.
Jean-Charles Laveaux - Dictionnaire synonymique de la langue française (1826) Le bonheur qu'on imagine décolore celui qu'on a.
Catherine Woillez - L'amour, les femmes et le mariage (1857) On voit dans le monde beaucoup d'actes d'ostentation, et fort peu de libéralité.
Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813) Combattez avec courage, mais sans dédain, les erreurs funestes au bonheur des humains.
Jean-François de Saint-Lambert - La catéchisme universel (1798) Le paysage, ce n'est pas seulement le paysage, mais l'occasion offerte à l'homme de regarder quelque chose où il est un commencement.
Franz Bartlelt - Le petit éloge de la vie de tous les jours (2009) Lire, rêver, dormir : ces trois grandes jouissances de la vie consistent à s'absenter de la vie.
Marie Valyère - Les nuances morales (1901) La crainte ne fait que des hypocrites, avilit l'humanité, détruit le principe religieux.
Charles Ganilh - De la contre-révolution en France (1823) En matière de solidarité, ce sont souvent les plus petits qui s'avèrent être les plus grands !
Gérard Briffoteaux-Fleury - Mes pensées et réflexions (2017) Le principe de l'affabilité repose surtout dans le cœur.
Pierre Victurnien Vergniaud - Les pensées diverses (1792) Dans la logique formelle, une contradiction est l'indice d'une défaite, mais, dans l'évolution du savoir, elle marque le premier pas du progrès vers la victoire.
Alfred North Whitehead - Science and the modern world (1925) Habitons ce petit espace, assez grand pour tous nos souhaits : le bonheur tient si peu de place ! et ce dieu n'en change jamais.
Pierre-Joseph Bernard - Inscription pour un boudoir (1775) Si les emprunts n'ont pas de bornes, les impôts n'en auront pas davantage.
Jean-Baptiste Colbert - Les maximes et pensées (1683) Le vent du soir s'éveille capricieux, et capricieux exhale son souffle en soupirs.
Walter Scott - Rokeby (1813) L'indécision est la fièvre lente de l'âme, elle la consume et la tue.
Aglaé Adanson - Pensées fugitives (1839) La vengeance est ainsi faite que les yeux fixés sur le but qu'elle veut atteindre, elle ne voit pas souvent ce qui peut la faire trébucher en chemin.
Frédéric Soulié - La chambrière (1840) L'aumône est le capital qui rapporte le plus à ces usuriers qui se sont masqués en saints pour accaparer les biens de la terre sous prétexte de chercher ceux du ciel.
Astolphe de Custine - Le monde comme il est (1835) La bienfaisance est, aux yeux des hommes dont le jugement n'est pas corrompu par le fanatisme, la vertu par excellence.
François Broussais - Cours de phrénologie (1836) Le positif c'est la vase noire et nauséabonde que le reflux nous laisse, tandis que là-bas étincelle la vague bleue portant cette flottille de barques bruyantes, ces voiles étendues, blanches ailes des vaisseaux, et les avirons aux cadences harmonieuses, et tous les gais murmures de ces eaux ; et puis tout cela disparaît, s'évanouit, tombe dans l'abîme ; et il nous reste à nous, rêveurs, la vase, le positif !
Harriet Beecher Stowe - La case de l'oncle Tom (1852) De toutes part on est en quête de bonheur, on le poursuit dans mille directions, on le cherche où il n'est pas. On le demande à des combinaisons artificielles et extérieures, tandis que son siège est surtout dans le cœur humain.
Louis Reybaud - Études sur les réformateurs ou socialistes modernes (1843) Le soupçon, ce monstre sans pitié, loge bientôt la haine où logeait l'amitié.
Jean de Mairet - Le grand et dernier Soliman (1637) Le temps passe la main sur tout, abaisse tout, maîtrise tout ; les plus vives affections abandonnées à elles-mêmes ne sauraient lui résister ; il les pousse toutes à leurs fins, et il en est une foule qu'il y mène.
Jean-Philibert Damiron - Cours de philosophie (1836) Un amour sans exigences ne vaut pas mieux que des exigences sans amour.
Jacques Grand'Maison - Le défi des générations (1995) J'ai horreur de la grossièreté ! Surtout dans la bouche d'une femme. La grossièreté est une forme d'impuissance intellectuelle. La grossièreté n'est pas une arme,mais une défaite.
Christine Arnothy - Un type merveilleux (1972) La jeunesse heureuse est une invention de vieillards.
Paul Guimard - Mauvais temps (1976) Une âme ardente et généreuse est toujours ouverte aux impressions soudaines de la pitié, non cette pitié stérile qui vous renvoie sèchement à Dieu pour vous bénir ou vous sauver, mais cette pitié active qui fait sa propre cause de l'infortune d'autrui.
André Dupin - Mémoires, plaidoyers et consultations (1817) L'impatience est ce qui plaît le plus aux femmes chez un amant, et ce qu'elles ne cessent de lui reprocher.
Adrien Dupuy - L'amour, les femmes et le mariage (1857) Qu'est-ce qu'éduquer ? C'est civiliser. À quoi reconnaît-on une société civilisée ? Personne n'y est rejeté.
Jean Bédard - Comenius, ou Combattre la pauvreté par l'éducation pour tous (2005) La femme susceptible, mélange d'orgueil, de vanité et d'égoïsme, se redresse de toute la hauteur de sa dignité d'impératrice au moindre mot improbateur.
Paul Benfeld - Philosophie des gens mariés (1850) La jalousie est l'aliment et le poison de l'amour. C'est elle qui fait les amants délicats et les maîtresses emportées. Quand elle est douce et modérée, on ne l'entend se plaindre qu'avec retenue, on ne la voit soupçonner qu'avec précaution : aussi enfant que l'amour, elle se joue avec lui, et le corrige en badinant : c'est sous cette forme, c'est sous ces traits, qu'il faut l'admettre dans un commerce tendre. Fuyez-la quand, sur les pas des furies, elle se précipite un poignard à la main, quand elle gémit, quand elle crie auprès du tombeau qu'elle a creusé, et qu'elle mêle son sang avec celui qu'elle a fait répandre. Astrée inquiète, est bien plus aimable que Médée furieuse. Il faut être délicat, et jamais jaloux. La délicatesse est toujours tendre ; la jalousie est souvent cruelle.
François-Joachim de Pierre de Bernis - Les réflexions sur les passions (1741) Pour se désabuser de la grandeur, il faut la voir de près : on cesse bientôt de la désirer et de la craindre. La vraie grandeur de l'homme est dans le cœur.
Antoine Léonard Thomas - Les pensées et maximes (1732-1785) En amour, le seul moyen de n'être point tenté, c'est de succomber quelquefois à la tentation.
Louise Honorine Crozat - Le livre de l'amour (1858) Les prévenances sont les troupes légères de l'amour.
Anne de Candolle - Le livre de l'amour (1858) Le véritable amour rend maladroits ceux qui sont le moins susceptibles de l'être.
Louise Honorine Crozat - Le livre de l'amour (1858) Le lien de l'amour s'use si promptement dans le mariage, qu'on n'en voit bientôt plus que la corde.
Pierre Sylvain Maréchal - Le livre de l'amour (1858) La liberté est incompatible avec l'amour, un amant n'est jamais qu'un esclave.
Marguerite de Launay - Le livre de l'amour (1858) L'amour n'est si rare dans le monde que parce qu'on n'y a point d'illusions : on n'y voit rien que par les yeux du corps.
Michel Paul Guy de Chabanon - Le livre de l'amour (1858) En amour, les détails valent mieux que l'ensemble ; les petites faveurs mènent aux plus grandes et les surpassent quelquefois.
Pierre Sylvain Maréchal - Le livre de l'amour (1858) En amour, l'expérience est un médecin qui n'arrive jamais qu'après la maladie.
Françoise-Louise de Warens - Le livre de l'amour (1858) L'éloquence de l'amour tient moins de l'art que de la nature.
Barbara Juliane von Krüdener - Le livre de l'amour (1858) L'amour ennoblit tout quand l'amour est sincère.
Jacques-Marie Boutet de Monvel - L'amant bourru (1775) L'amour, qui corrompt souvent les corps purs, purifie quelquefois les cœurs corrompus.
Nicolas de Laténa - Le livre de l'amour (1858) Rien n'augmente l'amour et n'amollit le cœur comme la confidence.
Isabelle de Montolieu - Le livre de l'amour (1858) Le cœur d'une femme aimante est un sanctuaire d'or où règne souvent une idole d'argile.
Paulin Limayrac - Le livre de l'amour (1858) La poésie est une lettre d'amour adressée au monde.
Charlie Chaplin - L'histoire de ma vie (1964) L'écueil de la supériorité, c'est l'opiniâtreté ; les grands esprits ne voient que ce qu'ils veulent voir ; le monde est en eux ; ils comprennent tout, hors ce qu'on leur dit.
Astolphe de Custine - La Russie en 1839 (1843) Cet empressement qui cherche toujours à faire valoir son mérite, sans aucun égard pour celui des autres, cet étalage de son esprit et de ses talents les discrédite, quelque distingués qu'ils puissent être, parce qu'il met à découvert la trop bonne opinion qu'on a de soi-même, et l'intention de s'arroger une espèce de supériorité sur autrui.
François-Augustin de Paradis de Moncrif - Pensées inédites (1770) Aimez bien vos amours ; aimez l'amour qui rêve, une rose à la lèvre et des fleurs dans les yeux ; c'est lui que vous cherchez quand votre avril se lève, lui dont reste un parfum quand vos ans se font vieux.
Germain Nouveau - Poésies d'Humilis, L'amour de l'amour (1910) Qui se résigne à chercher des preuves d'une chose à laquelle il ne croit pas ou dont la prédication ne l'intéresse pas ?
Jorge Luis Borges - Trois versions de Judas (1944) Vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps.
Roger Gouze - Clessy-les-Vignes (1961) Des sottises d'un père un fils n'est pas garant.
Alexis Piron - La métromanie (1738) Il ne faut pas se moquer des imbéciles, mais savoir profiter de leur faiblesse.
Alexandre Ostrovski - Plus malin s'y laisse prendre (1862)
3 — La liste des auteurs célèbres :