Le mariage joyeux, c’est celui où l'on met en commun ses idées, ses chagrins, mais aussi sa bonne humeur et sa tendresse. Supprimez dans cette vie à deux la gravité, l'affectation, mais ajoutez-y un brin de galanterie et de camaraderie. Ayez dans l'intimité même cette coquetterie dont vous vous parez si volontiers dans le monde. Cherchez à lui plaire. Faites-vous aimable. Considérez que votre mari est un public qu'il faut vous rendre sympathique.
Le mariage est une institution qui fait trop souvent deux victimes : le mari et l'amant.
Je suis convaincu qu'il y aurait moins de maris trompés si le mariage était aboli.
Le mariage n'est souvent qu'un échange de grognements réciproques durant le jour et de ronflements pendant la nuit.
Si l'on pouvait savoir ce que les femmes pensent de leur sort dans le mariage, on verrait que rien n'y répond aux vœux ambitieux de leur jeunesse.
Il y a deux choses capitales à considérer dans le mariage : l'éducation et le caractère.
Le mariage doit être un contrat d'amour et non un contrat d'argent.
Le mariage moderne est un problème complexe que bien peu résolvent à leur avantage. Il contient deux éléments, l'individuel et le social ; presque toujours on sacrifie l'un ou l'autre, souvent l'un et l'autre, quand il faudrait les intimement combiner.
Le mariage a été inventé par une femme enceinte !
Les contrats de mariage sont des barrières à notre gredinerie.
Mariage : Parce qu'il est la cause principale du divorce, on ne passera pas davantage d'alliances au doigt sans devoir brandir de plus belle les manches à balai et les rouleaux à pâtisserie.
Qu'est-ce que le mariage ? Quelques jours, quelques mois peut-être d'un bonheur imaginaire ; puis des dissentiments, des querelles, des efforts inutiles pour se rapprocher et s'entendre !
À un mariage, les hommes rient et les femmes pleurent.
On a comparé le mariage à l'action de jeter l'ancre dans le port après avoir navigué au milieu des tempêtes de la vie ; mais il arrive quelquefois qu'on se jette à la mer avec l'ancre au cou.
L'unique charme du mariage est de rendre une vie de mensonge absolument nécessaire aux deux parties.
Je réprouve les longues fiançailles. Elles permettent à chaque fiancé de connaître le caractère de l'autre avant le mariage, ce qui, à mon avis, n'est jamais judicieux.
La véritable base du mariage, c'est une mésentente réciproque.
Le mariage est la chose la plus spirituelle des sots et la plus sotte des hommes d'esprit !
Il est des mariages à la fois d'inclination et de raison ; d'inclination pour la dot, et de raison pour la beauté.
Le mariage, en réalité, n'est qu'une inoculation sociale. On épouse une femme bénigne pour qu'elle vous préserve de toutes les malignes !
On a sanctifié le mariage par l'autel, ce n'est pas étonnant ; c'est un sacrifice, et très souvent les bêtes immolées ont des cornes dorées.
Le mariage flotte continuellement entre le ciel et l'abîme.
Les mariages d'amour, soumis à l'épreuve du temps, sont presque tous des mariages de raison. Ceux qui ne le sont pas finissent mal. Car rien, dans ce monde, n'existe et ne dure que par la raison, qui est la lumière de l'âme. La raison c'est l'infini, et l'infini seul dure. L'amour, quand il se soumet à cet idéal, est divin. Il durera alors, mais alors seulement, jusqu'au-delà de la tombe.
Le mariage, tout en sauvegardant les droits de la femme, l'enchaîne à des devoirs qui, s'ils ne deviennent pas des plaisirs, sont si difficiles à remplir, qu'il faudrait être plus qu'une femme, qu'il faudrait être un ange, pour ne pas chanceler quelquefois, pour ne pas fléchir un instant.
Le mariage est un joug qu'on ne peut pas secouer, tant il est pesant.
Que parle-t-on de divorce ? Avec les différences que l'éducation et la vie mettent entre les deux sexes, le mariage est un divorce permanent.
On accuse le mariage d'être un vol fait par l'état civil à l'état de nature : avouons que le divorce est un commencement de restitution.
Le mariage rappelle trop souvent l'ancien supplice du vivant lié à un cadavre, avec cette particularité que chacun des deux enchaînés se croit le supplicié.
Le mariage est, à beaucoup d'égards, la santé à deux.
Dans le mariage, la jeune fille rêve l'amour, les femmes sérieuses la maternité, les frivoles la liberté.
Le mariage commence par le chaud et finit par le froid.
Le mariage est la monogamie codifiée, et la monogamie ne correspond, chez l'homme ou chez la femme normale, qu'à un état second du cœur et des sens.
Le mariage est une chose à refaire chaque jour, voilà le mariage le plus réussi.
Le mariage exige, pour être un succès, non seulement une attraction physique, mais de la volonté, de la patience, et une acceptation de « l'autre », toujours malaisée ; si ces conditions sont remplies, peut alors se former une belle et solide affection, un mélange unique d'amour, de sensualité et de respect.
Le mariage arrangé n'est pas chose tentante pour deux jeunes serins poétiques.
Le mariage n'est peut-être fait que pour faciliter aux femmes le choix de leur premier amant.
Le mariage simplifie la vie et complique la journée.
Il y a des mariages qui semblent réunir tous les genres de convenances et qui tournent fort mal, et d'autres mariages qui semblent bizarres et tournent bien. Les choses ont par elles-mêmes peu d'importance, l'essentiel est ce que nous y mettons, et notre bonheur est en nous.
Le mariage est une institution, et l'amour un reste de la vie sauvage.
Le fond des choses dans le mariage, c'est la crémaillère, qu'à le bien prendre c'est même à cela que se réduit cette admirable institution.
Le mariage est une sottise faite à deux que l'amour seul peut excuser.
Le mariage doit être une éducation mutuelle et infinie.
Le mariage n'est rien, s'il n'est la plus charmante des camaraderies.
Le mariage pour tous, qui avait fait marcher un million et demi de contre-manifestants, n'a mobilisé que trente-trois mille bénéficiaires. Tout ça pour ça !
Je vois au moins un avantage au mariage entre messieurs. Tandis que sur le perron de la mairie on photographie le premier baiser des nouveaux époux, les méchantes langues ne se demandent plus qui portera la culotte.
Le mariage, ma chère, est une institution usée jusqu'à la corde. Dans dix ans d'ici, il n'en sera plus question, et il n'y aura plus que des femmes libres et des maris à l'essai.
Le mariage est une déplorable institution, un attentat à la liberté, et le meilleur moyen de manquer sa vie.
Qui ne connaît pas les douceurs du mariage en ignore aussi les contraintes, les soucis, les tracasseries, et souvent les déceptions.
La meilleure assise du mariage, c'est un malentendu mutuel.
Le mariage n'est pas une invention bien miraculeuse, mais jusqu'à présent on n'a rien trouvé de mieux.
Mon mariage, c'est une des journées de ma vie que j'ai marquées à la craie.
Le mariage est le plus absurde de tous les préjugés, le plus grand attentat à la liberté de l'homme et de la femme. Je le remplace par l'amour libre.
Le mariage est une chose fort grave ! Si on choisit une compagne, c'est pour la vie ; il faut être résolu à partir avec elle sur le même radeau pour la terre promise, ou pour le naufrage !
Le mariage est une sottise, c'est le dernier port que l'homme ait à toucher dans l'existence ; il faut user de la vie avant d'y renoncer.
Le mariage est un grand repos ou un grand trouble, un paradis ou un enfer.
C'est un temps si charmant que celui des fiançailles ! Si ça pouvait durer ! Ces moments d'attente délicieuse, on ne les retrouve jamais. Je ne profite pas des choses quand elles passent si vite.
Le mariage est un certain état, où il faut faire la profession avant le noviciat, et s'il y avait un an de probation comme dans les cloîtres, il y aurait peu de profès.
Le mariage promet des joies qui sont presque toujours déçues et des ennuis qui le sont rarement.
Le mariage, c'est un joli voyage en gondole sous les ponts de Venise, puis après quelques années à avoir bien ramé et galéré, chacun des deux époux rentre à la nage en pleurant chez ses parents.
On peut connaître une femme pendant vingt ans comme maîtresse, et, le jour qu'elle se sent en pied pour de bon, soit par le mariage, soit par la vie en commun complète, la découvrir du jour au lendemain, une toute autre femme.
Le mariage est toujours un accident. Un accident de sentiment, un accident de paternité, un accident d'argent. Un accident dont on ne se remet pas et qu'on paie cher.
Dieu a inventé le mariage pour donner du fil à retordre aux humains.
Un mariage est une épigramme politique. Une épigramme n'est qu'une expression poétique et élémentaire - un élément poétique - un poème primitif.
Il y a des mariages qui ne se comprennent que par leur divorce.
Pas d'inquiétude pour les mariages, ils sont toujours consommés avant la date de péremption !
Vous savez que les veuves doivent garder leurs précédents anneaux de mariage ? J'en ai connu une, son doigt, on aurait dit un ressort à boudin !
Un mauvais mariage est peut-être la plus grande des fautes et la plus cruelle des afflictions.
Le mariage est l'union physique et morale d'un seul homme avec une seule femme, qui se complètent l'un l'autre en s'unissant, et toute atteinte portée au mariage, à son unité, à sa sainteté, est une violation des lois naturelles, une révolte insensée contre le Créateur, une source de désordres et de maux sans nombre.
Certains mariages se concluent entre la poire et le fromage, à la fin d'un dîner.
Dans le mariage, en général, on épouse une femme, on vit avec une autre, et on aime que soi.
Les mariages sont écrits au ciel?