Ce dictionnaire vous propose 90 citations d'amour :
Les blondes sont plus jolies que les brunes, mais les brunes aux yeux verts sont plus belles que les blondes.
Il est si beau d'aimer et d'être aimé que cet hymne de la vie peut se moduler à l'infini, sans que le cœur en éprouve la moindre lassitude.
La véritable constance en amour est celle qui tient contre le temps, l'indifférence et les faveurs : ces dernières ont plus enterré d'amours que les deux autres.
L'amour est un mal contagieux qui rend frénétiques ceux qu'il possède.
En amour, le badinage est un amusement que l'on croit sans conséquence, et qui mène au sérieux sans qu'on s'en doute.
L'homme parle de son amour avant de l'avoir senti ; la femme n'avoue le sien qu'après l'avoir prouvé.
Entre l'amour au mois complet et l'amour à l'année entière, il y a l'amour à la petite semaine.
Le véritable amour, toujours modeste, n'arrache pas ses faveurs avec audace, il les dérobe avec timidité. La décence et l'honnêteté l'accompagnent au sein de la volupté même, et lui seul sait tout accorder au désir sans rien ôter à la pudeur. Bien souvent l'erreur cruelle est de croire que l'amour heureux n'a plus de ménagements à garder avec la pudeur, et qu'on ne doit plus de respect à celle dont on n'a plus de rigueurs à craindre.
Les nouvelles amours sont à leur naissance comme les jeunes oiseaux, qui n'ont besoin d'abord que de chaleur et d'être couvés ; plus tard il leur faut de la nourriture.
L'amour est une rivière où les amoureux plongent leurs corps en sueur comme des voyageurs exténués par le soleil et la marche. Ils en ressortent avec une nouvelle vigueur et un contentement physique si puissant que leur âme en est tout heureuse.
En amour, la blonde inspire de l'amour, et la brune fait naître des désirs.
L'amour, loin d'être aveugle, aperçoit et découvre à chaque instant de nouveaux charmes dans ce qu'il aime. L'amour, qui vient du cœur, chaque jour s'enflamme par le plaisir, s'accroît par le bonheur, et perfectionne ce qu'il admire ; il éternise ce qu'il éprouve et divinise ce qu'il aime. Aimer, c'est vivre une double existence, c'est posséder une double vie.
L'amour, c'est vivre à deux le meilleur comme le pire, c'est partager la jouissance et les pleurs.
L'amour est la chaleur inépuisable qui rajeunit les êtres, qui les fait fleurir avec grâce et les revêt d'espérance ; c'est l'attrait inséparable de tout signe de perfection. L'amour bien senti suppose le goût de ce qui est beau, de ce qui est honnête, sincère et généreux.
Comme l'ambition, l'amour est inspirateur de courage et de grands desseins. L'amour donne surtout à la femme une force de résolution, une énergie de caractère qui la pousse à des actes où s'efface la timidité de son sexe, où disparaît la faiblesse de son corps, où se décuple la puissance de son esprit. L'amour semble inoculer en elle un nouvel être ; de graves pensées l'envahissent et chassent les joies folâtres ; d'autres besoins lui créent une autre existence.
La loi de sacrifice est la première loi de l'amour, il ne vit pas d'hésitations, de réticences ni de calculs.
L'amour à un, c'est l'amour unilatéral et anormal. L'amour à deux, c'est l'amour normal et bilatéral. L'amour à trois, c'est l'amour triangulaire et tripartite. L'amour à quatre, c'est l'amour quadrangulaire et au carré. L'amour à cinq, c'est l'amour quinquennal conforme au plan du même nom. L'amour à six, c'est l'amour hexagonal et pyramidal. L'amour à sept, c'est l'amour septennal en fonction de celle du septennat du présidentiel républicain. L'amour à huit, c'est l'amour octogonal qui se fait en faisant des huit. L'amour à neuf, c'est l'amour qui se pratique sur ou sous le pont du même adjectif numéral cardinal. L'amour à dix, c'est l'amour systématique et décadaire du système décimal. L'amour à onze, c'est l'amour fatal au bouillon de la même heure. L'amour à douze, c'est l'amour à la Louis douzième du nom ou à la Père du peuple, qui s'exerce avec une douzaine d'huîtres en bandoulière, une douzaine d'escargots en sautoir et une grosse de moules en couronne autour du ventre.
Quand le passif d'un amour dépasse son actif, c'est la faillite de cet amour ou, tout au moins, le dépôt de son bilan amoureux.
Pour un homme impulsif et spontané en amour instantané et irraisonné, jeter subitement et brusquement son dévolu sur une femme qui lui plaît beaucoup ne l'autorise pas, pour autant, à la jeter soudainement et brutalement par la fenêtre quand elle ne lui plaît plus du tout.
Quand l'amour bout à gros bouillons, c'est qu'il transpire parce qu'il a beaucoup trop chaud.
Un amour mort et réduit en cendres ne se met pas en terre, mais se disperse au vent.
L'amour est une goutte céleste que les cieux ont versée dans le calice de la vie pour en corriger l'amertume.
L'amour qui fait du porte-à-porte le fait ainsi et de la sorte pour faire du lit-à-lit et du couche-à-couche.
Un amour partagé n'a, paradoxalement, qu'une demi valeur d'apriorisme.
L'amour ne se mouille jamais dans les cœurs desséchés.
L'amour qui se déchaîne, c'est un fleuve en crue qui ne se contrôle plus.
Aimer, absorber tout dans la même pensée, existence future, existence passée, jouissances et pleurs ; Aimer, c'est l'union des plus intimes flammes, c'est la vie entre deux âmes ; aimer, c'est le ciel entre deux cœurs.
L'amour est une pure rosée qui descend du ciel dans notre cœur, quand il plaît à Dieu.
L'amour naît et se nourrit du mystère et de l'inconnu. Son but c'est l'unification de deux êtres. Les voiles levés, l'unification consommée, la curiosité satisfaite ; l'amour, si son objet est estimable, se transforme en véritable amour ; sinon, il meurt.
Que d'aimables petits mots que la femme qu'on aime seule comprend ! que de soins imperceptibles qui échappent à tout autre !... Elle paraît, et le cœur se dilate ; elle s'éloigne, et le cœur se resserre ;... elle revient, et on distinguerait son pas entre mille autres femmes. Ses paroles peignent moins ses pensées que l'inflexion de sa voix, il suffit d'entendre prononcer son nom pour frémir doucement.