Cachez vos soucis : ceux à qui vous les diriez ne feraient que les augmenter.
À vingt ans, la volonté est reine ; à trente, c'est l'esprit ; à quarante, le jugement.
Un peu répété plusieurs fois fait beaucoup.
Il ne faut qu'une petite voie d'eau pour submerger un grand navire.
Les femmes, le vin, le jeu et la mauvaise foi diminuent la fortune, et augmentent les besoins.
Faute d'un clou, le fer d'un cheval se perd ; faute d'un fer, on perd ainsi le cheval ; et faute d'un cheval, le cavalier lui-même se perd : parce que son ennemi l'atteint et le tue ; et le tout pour ne pas avoir fait attention à un clou au fer de sa monture !
L'œil d'un maître fait plus d'ouvrage que ses deux mains.
Se borner à écouter, c'est ressembler à un arbre qui jamais ne portera de fruits.
Les plaisirs, même imparfaits dont nous jouissons en ce monde, sont de la bonté de Dieu.
Le genre humain ne forme qu'une même famille.
Qui ne pratique pas la science raisonnable de la vertu, c'est un lunatique.
Les plus paresseux sont les plus extravagants dans leurs demandes.
Mériter, c'est valoir.
Soyez vertueux, et vous serez heureux.
Soyez laborieux et économe, et vous serez riche.
N'usez jamais envers votre femme de paroles piquantes, vous éviterez ainsi les querelles.
Traitez toujours votre femme avec égards, par là vous serez toujours traité de même.
Les mariages se font au matin de la vie.
Les enfants nés tard sont de bonne heure orphelins.
Il en coûte plus cher pour entretenir un vice que pour élever deux enfants.
Renoncez à vos folies dispendieuses, et vous aurez moins à vous plaindre.
N'apprenez pas seulement comment on gagne, apprenez aussi comment on épargne.
Si vous souhaitez un jour être riche, apprenez d'abord à compter avant de dépenser.
Bien des fortunes se dissipent en même temps qu'on les gagne.
Plus la cuisine est grasse, plus le testament est maigre.
Si vous voulez avoir un serviteur fidèle, servez-vous vous-même.
La puissance est pour la bravoure, et le ciel pour la vertu.
Les soins qu'on prend pour soi-même sont toujours profitables.
Ne point surveiller les ouvriers, c'est livrer sa bourse à leur discrétion.
La paresse engendre les soucis, et le loisir sans nécessité produit des peines fâcheuses.
Employez bien votre temps, si vous voulez mériter le repos.
L'activité est la mère de la prospérité, et Dieu ne refuse rien au travail.
Autant de gagné, c'est autant ajouté au plaisir de la vie.
L'orgueil déjeune avec l'abondance, dîne avec la pauvreté, et soupe avec la honte.
Le trop de confiance dans les autres est la ruine de bien des gens.
Si tu aimes la vie, ne prodigue pas le temps, car c'est l'étoffe dont la vie est faite.
Un excellent moyen d'être content de sa situation, c'est de la comparer à une plus mauvaise.
La richesse, ce qui compte, ce n'est pas d'en disposer mais bien d'en profiter.
Le temps, c'est de l'argent.
Il ne faut pas se dire malade trop tard, ni guéri trop tôt.
L'homme en colère monte un cheval sauvage.
Parfois petite négligence accouche d'un grand mal.
N'usez d'aucun méchant détour ; pensez avec innocence et justice : parlez comme vous pensez.
Rien n'est plus doux que le miel, sauf l'argent.
Le mien vaut mieux que le nôtre.
L'orgueil est un mendiant qui crie aussi haut que le besoin, mais qui est infiniment plus insatiable.
Le mari qui montre trop sa femme et sa bourse s'expose à ce qu'on les lui emprunte.
La délicatesse du goût conduit à la mendicité.
On aura assez bien de temps dans la tombe pour dormir.
Le défaut de soin fait plus de tort que le défaut de savoir.
Dieu lui-même a ordonné le mariage, et a béni les époux ; il n'a pas trouvé bon que l'homme fût seul ; plus l'homme et la femme s'attacheront l'un à l'autre, plus l'un et l'autre seront heureux.