Les citations de Charles Baudelaire.

1 - Qui est Charles Baudelaire ?

Photo / portrait de Charles Baudelaire Biographie courte : Critique d'art, essayiste, traducteur, journaliste et célèbre poète français né le 9 avril 1821 à Paris, Charles Baudelaire est mort à l'âge de 46 ans le 31 août 1867 dans sa ville natale.

La famille de Baudelaire :

Fils de Joseph-François Baudelaire (1759-1827), prêtre, répétiteur et fonctionnaire au Sénat, et de Caroline Aupick, née Dufaÿs (1793-1871), orpheline à sept ans. De leur union célébrée le 9 septembre 1819 à Paris naît Charles Baudelaire le 9 avril 1821 au 13 rue Hautefeuille dans l'ancien 11e arrondissement de Paris.

Les dates clés de sa carrière :

Baudelaire est l'une des figures les plus importantes de la poésie française du XIXe siècle, et son œuvre majeure, Les Fleurs du mal (1857-1868), a eu une influence significative sur la littérature mondiale. Le Spleen de Paris, également connu sous le titre Petits Poèmes en prose, est un recueil posthume de poèmes en prose de Charles Baudelaire, il a été publié pour la première fois en 1869. Ses travaux de critique littéraire ont été compilés dans les volumes posthumes les Curiosités Esthétiques (1868) et ses Journaux intimes furent publiés en 1887. À sa mort, son héritage littéraire est mis aux enchères. L'éditeur Michel Lévy l'acquiert pour 1 750 francs. Une troisième édition des Fleurs du Mal, accompagnée des onze pièces intercalaires, a disparu avec lui.

Décès et inhumation :

Charles Baudelaire meurt le 31 août 1867, il est inhumé au cimetière du Montparnasse où sa mère le rejoint quatre ans plus tard.

Ses principales oeuvres :

Salon de 1845, Salon de 1846, La Fanfarlo (1847), Du vin et du haschisch (1851), Journaux intimes (1851-1862), L'Art romantique (1852), Morale du joujou (1853), Exposition universelle (1855), Les Fleurs du mal (1857-1867), Les Paradis artificiels (1860), Richard Wagner et Tannhäuser à Paris (1861), L'œuvre et la vie d'Eugène Delacroix (1863), Le Peintre de la vie moderne (1863), Mon cœur mis à nu, journal intime (1864), Les Épaves (1866), Curiosités esthétiques (posthume, 1868), et Le Spleen de Paris (posthume, 1869). (Charles Baudelaire sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 104 citations et pensées de Charles Baudelaire :

Je t'aime d'autant plus, belle, que tu me fuis.

- Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne (1857)

Il y a autant de beautés qu'il y a de manières habituelles de chercher le bonheur.

- Salon de 1846.

Le principe de la poésie est l'aspiration humaine vers une Beauté supérieure.

- L'art romantique, Théophile Gautier (1869)

Plus un esprit est délicat, plus il découvre de beautés originales.

- La Fanfarlo (1847)

Ce qui est créé par l'esprit est plus vivant que la matière.

- Fusées, journal intime (1851)

Celui-là seul est digne de la liberté, qui sait la conquérir.

- Le spleen de Paris, Assommons les pauvres (posthume, 1869)

Il me semble que je serais toujours bien là où je ne suis pas.

- Le spleen de Paris, N'importe où hors du monde (posthume, 1869)

Seigneur ayez pitié, ayez pitié des fous et des folles !

- Le spleen de Paris, Mademoiselle Bistouri (posthume, 1869)

Tuer ce monstre le temps, n'est-ce pas l'occupation la plus ordinaire et la plus légitime de chacun ?

- Le spleen de Paris, Le galant tireur (posthume, 1869)

Que vouliez-vous que je fisse d'elle, puisqu'elle était parfaite ?

- Le spleen de Paris, Portraits de maîtresses (posthume, 1869)

Vaincre ou mourir, telle est l'alternative qu'impose la destinée !

- Le spleen de Paris, Portraits de maîtresses (posthume, 1869)

Le bonheur est venu habiter chez moi, et je ne l'ai pas reconnu.

- Le spleen de Paris, Portraits de maîtresses (posthume, 1869)

Dieu mit le remède dans le mal.

- Le spleen de Paris, Portraits de maîtresses (posthume, 1869)

Mon âme reste muette, pas un mot : Mon âme serait-elle morte ?

- Le spleen de Paris, N'importe où hors du monde (posthume, 1869)

Un œil expérimenté ne s'y trompe jamais.

- Le spleen de Paris, Les veuves (posthume, 1869)

L'enfant est turbulent, égoïste, sans douceur et sans patience ; et il ne peut même pas, comme le pur animal, comme le chien et le chat, servir de confident aux douleurs solitaires.

- Le spleen de Paris, Les veuves (posthume, 1869)

C'est toujours chose intéressante que ce reflet de la joie du riche au fond de l'œil du pauvre.

- Le spleen de Paris, Les veuves (posthume, 1869)

Quelle est la veuve la plus triste et la plus attristante, celle qui traîne à sa main un bambin.

- Le spleen de Paris, Les veuves (posthume, 1869)

Il n'est pas donné à chacun de prendre un bain de multitude : jouir de la foule est un art.

- Le spleen de Paris, Les foules (posthume, 1869)

Qui épouse facilement la foule connaît des jouissances fiévreuses.

- Le spleen de Paris, Les foules (posthume, 1869)

Le poète entre, quand il veut, dans le personnage de chacun.

- Le spleen de Paris, Les foules (posthume, 1869)

Qui ne sait pas peupler sa solitude, ne sait pas non plus être seul dans une foule affairée.

- Le spleen de Paris, Les foules (posthume, 1869)

Il est bon d'apprendre quelquefois aux heureux de ce monde, ne fût-ce que pour humilier leur sot orgueil, qu'il est des bonheurs supérieurs au leur, plus vastes et plus raffinés.

- Le spleen de Paris, Les foules (posthume, 1869)

Maudit soit à jamais le rêveur inutile qui voulut le premier, dans sa stupidité, s'éprenant d'un problème insoluble et stérile, aux choses de l'amour mêler l'honnêteté !

- Les fleurs du mal, Femmes damnées (1857)

Quand Jésus-Christ dit : « Heureux ceux qui sont affamés, car ils seront rassasiés ! » Jésus-Christ fait un calcul de probabilités.

- Mon cœur mis à nu, journal intime (1859)

J'ai cultivé mon hystérie avec jouissance et terreur : maintenant, j'ai toujours le vertige, et aujourd'hui, 23 janvier 1862, j'ai subi un singulier avertissement, j'ai senti passer sur moi le vent de l'aile de l'imbécillité.

- Mon cœur mis à nu, journal intime (1862)

C'est par le malentendu universel que tout le monde s'accorde.

- Mon cœur mis à nu, journal intime (1864)

Je préfère au constance, à l'opium, aux nuits, l'élixir de ta bouche où l'amour se pavane.

- Les fleurs du mal, Sed non satiata (1857)

Je suis le dernier et le plus solitaire des humains privé d'amour et d'amitié.

- Les paradis artificiels (1860)

Plus une âme est ouverte à la divine espérance, plus elle trouve dans autrui de motifs d'amour.

- La Fanfarlo (1847)

Il n'est pas de faute dont on ne puisse se faire absoudre.

- La Fanfarlo (1847)

Sans le don tout divin de l'espérance, comment pourrions-nous traverser ce désert de l'ennui ?

- La Fanfarlo (1847)

L'âge ne change que la voix, et n'abolit que les cheveux et les dents.

- La Fanfarlo (1847)

Le soleil de la paresse, qui resplendit sans cesse, vaporise et mange la moitié de génie.

- La Fanfarlo (1847)

La poésie n'a pas d'autre but qu'elle-même.

- L'art romantique, Théophile Gautier (1869)

Le goût de la concentration productive doit remplacer, chez un homme mûr, le goût de la déperdition.

- Fusées, journal intime (1851)

Dans un spectacle, dans un bal, chacun jouit de tous.

- Fusées, journal intime (1851)

L'amour veut sortir de soi, se confondre avec sa victime, comme le vainqueur avec le vaincu.

- Fusées, journal intime (1851)

Dieu est le seul être qui, pour régner, n'ait même pas besoin d'exister.

- Fusées, journal intime (1851)

La volupté unique et suprême de l'amour gît dans la certitude de faire le mal.

- Fusées, journal intime (1851)

Le mal se connaissant est moins affreux et plus près de la guérison que le mal s'ignorant.

- Les liaisons dangereuses, Projet d'étude (1856)

Tes yeux, où rien ne se révèle de doux ni d'amer, sont deux bijoux froids où se mêle l'or avec le fer.

- Les fleurs du mal, Le serpent qui danse (1857)

Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis.

- Les fleurs du mal, Sed non satiata (1857)

Entre bien dans mes yeux pour que je me souvienne de toi.

- Les réflexions sur quelques-uns de mes contemporains (1861)

Il ne suffit pas d'être savant, mais il faut surtout être aimable.

- La Fanfarlo (1847)

Chaque jour vers l'enfer nous descendons d'un pas.

- Au lecteur, Les fleurs du mal (1857)

L'angoisse atroce, despotique, sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

- Les fleurs du mal, Spleen (1857)

L'imagination est la reine du vrai, et le possible est une des provinces du vrai.

- Curiosités esthétiques (1868)

Homme libre, toujours tu chériras la mer ! La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme dans le déroulement infini de sa lame, et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.

- Les fleurs du mal, L'homme et la mer (1857)

Bien qu'on ait du cœur à l'ouvrage, l'art est long et le temps est court.

- Les fleurs du mal, Le guignon (1857)

3 - La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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