Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Charles Baudelaire (2)

Les citations célèbres de Charles Baudelaire :

Il n'est pas donné à chacun de prendre un bain de multitude : jouir de la foule est un art.

Charles Baudelaire - Le spleen de Paris, Les foules (posthume, 1869)

Qui épouse facilement la foule connaît des jouissances fiévreuses.

Charles Baudelaire - Le spleen de Paris, Les foules (posthume, 1869)

Le poète entre, quand il veut, dans le personnage de chacun.

Charles Baudelaire - Le spleen de Paris, Les foules (posthume, 1869)

Qui ne sait pas peupler sa solitude, ne sait pas non plus être seul dans une foule affairée.

Charles Baudelaire - Le spleen de Paris, Les foules (posthume, 1869)

Il est bon d'apprendre quelquefois aux heureux de ce monde, ne fût-ce que pour humilier leur sot orgueil, qu'il est des bonheurs supérieurs au leur, plus vastes et plus raffinés.

Charles Baudelaire - Le spleen de Paris, Les foules (posthume, 1869)

Maudit soit à jamais le rêveur inutile qui voulut le premier, dans sa stupidité, s'éprenant d'un problème insoluble et stérile, aux choses de l'amour mêler l'honnêteté !

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, Femmes damnées (1857)

Quand Jésus-Christ dit : « Heureux ceux qui sont affamés, car ils seront rassasiés ! » Jésus-Christ fait un calcul de probabilités.

Charles Baudelaire - Mon cœur mis à nu, journal intime (1859)

J'ai cultivé mon hystérie avec jouissance et terreur : maintenant, j'ai toujours le vertige, et aujourd'hui, 23 janvier 1862, j'ai subi un singulier avertissement, j'ai senti passer sur moi le vent de l'aile de l'imbécillité.

Charles Baudelaire - Mon cœur mis à nu, journal intime (1862)

C'est par le malentendu universel que tout le monde s'accorde.

Charles Baudelaire - Mon cœur mis à nu, journal intime (1864)

Plus une âme est ouverte à la divine espérance, plus elle trouve dans autrui de motifs d'amour.

Charles Baudelaire - La Fanfarlo (1847)

Il n'est pas de faute dont on ne puisse se faire absoudre.

Charles Baudelaire - La Fanfarlo (1847)

Sans le don tout divin de l'espérance, comment pourrions-nous traverser ce désert de l'ennui ?

Charles Baudelaire - La Fanfarlo (1847)

Le soleil de la paresse, qui resplendit sans cesse, vaporise et mange la moitié de génie.

Charles Baudelaire - La Fanfarlo (1847)

Le goût de la concentration productive doit remplacer, chez un homme mûr, le goût de la déperdition.

Charles Baudelaire - Fusées, journal intime (1851)

Dans un spectacle, dans un bal, chacun jouit de tous.

Charles Baudelaire - Fusées, journal intime (1851)

L'amour veut sortir de soi, se confondre avec sa victime, comme le vainqueur avec le vaincu.

Charles Baudelaire - Fusées, journal intime (1851)

La volupté unique et suprême de l'amour gît dans la certitude de faire le mal.

Charles Baudelaire - Fusées, journal intime (1851)

Le mal se connaissant est moins affreux et plus près de la guérison que le mal s'ignorant.

Charles Baudelaire - Les liaisons dangereuses, Projet d'étude (1856)

L'angoisse atroce, despotique, sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, Spleen (1857)

Homme libre, toujours tu chériras la mer ! la mer est ton miroir.

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, L'homme et la mer (1857)

Bien qu'on ait du cœur à l'ouvrage, l'art est long et le temps est court.

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, Le guignon (1857)

Amer savoir, celui qu'on tire du voyage !

Charles Baudelaire - Les fleurs du mal, Le voyage (1857)

Le poète jouit de cet incomparable privilège, qu'il peut à sa guise être lui-même et autrui.

Charles Baudelaire - Le spleen de Paris (posthume, 1869)

J'ai pétri de la boue et j'en ai fait de l'or.

Charles Baudelaire - Épilogue pour les Fleurs du mal II (1861)

Ne mépriser la sensibilité de personne ; la sensibilité de chacun, c'est son génie.

Charles Baudelaire - Fusées, journal intime (1851)

Sois charmante, et tais-toi !

Charles Baudelaire - Fleurs du mal, Sonnet d'automne (1857)

Il n'existe que trois êtres respectables : le prêtre, le guerrier, le poète. Savoir, tuer et créer.

Charles Baudelaire - Mon cœur mis à nu, journal intime (1864)

Il serait peut-être doux d'être alternativement victime et bourreau.

Charles Baudelaire - Mon cœur mis à nu, journal intime (1864)

Le commerce, c'est le prêté-rendu, c'est le prêt avec le sous-entendu : Rends-moi plus que je ne te donne.

Charles Baudelaire - Mon cœur mis à nu, journal intime (1859)

Tout, en ce monde, sue le crime : le journal, la muraille et le visage de l'homme.

Charles Baudelaire - Mon cœur mis à nu, journal intime (1859)

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