Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Élisabeth de Wied

Quelques mots sur l'auteur :

Photo d'Élisabeth de WiedPrincesse puis reine de Roumanie née le 29 décembre 1843 au château Monrepos près de Neuwied dans le Royaume de Prusse, Élisabeth Pauline Ottilie Louise de Wied, également connue sous le nom de plume de Carmen Sylva, est décédée le 2 mars 1916 à Bucarest à l'âge de 72 ans. Elle fut reine de Roumanie du 26 mars 1881 au 10 octobre 1914. Pour de plus amples informations, lisez sa biographie sur Wikipédia.

Les 133 pensées et citations d'Élisabeth de Wied :

Si quelqu'un veut connaître les tortures du remords, qu'il prenne ma place !

Élisabeth de Wied - Astra (1890)

Le grand hypocrite se donne des airs doux comme un agneau.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Je ne suis pas plus faite pour être nonne qu'une libellule. Il faut que je voltige çà et là et que je sois gaie !

Élisabeth de Wied - Une prière (1886)

Le souvenir est la seule chose que nul ne puisse nous ravir.

Élisabeth de Wied - Le roman d'une princesse (1891)

Un livre aimé rapproche tellement les lecteurs de l'auteur qu'ils croient le connaître comme s'ils avaient toujours vécu près de lui.

Élisabeth de Wied - Le roman d'une princesse (1891)

Je te suis aussi indifférent que le caillou sous ton pied !

Élisabeth de Wied - Astra (1890)

Une humiliation involontaire est souvent salutaire, tandis qu'elle révolte lorsqu'elle est infligée.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La graisse et la fatuité rendent insensible au froid, ce qui ne les empêche pas de donner des vapeurs.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Les flatteurs commencent toujours par dire qu'ils ne sauraient flatter.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Beaucoup de blessures reçues font de vous un héros aux yeux du monde, un invalide aux vôtres.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Il n'y aurait pas de martyrs, s'il n'y avait pas de foule.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'aphorisme est comme l'abeille, chargée de butin, mais munie d'un dard.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Il faut être ou très pieux, ou très philosophe ; il faut dire : Seigneur, que ta volonté soit faite ! ou : Nature, j'admire tes lois, même lorsqu'elles m'écrasent.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Le jugement est souvent le verre grossissant qui fait d'un microbe un dragon.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Nous sommes toujours le martyr de nos propres défauts.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Nous avons tant souffert ensemble ! Voilà l'hymne de l'amitié.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

On commet presque un crime en causant une déception. L'effusion, ainsi refoulée, se retire d'autres auxquels elle aurait pu faire du bien.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'amitié diminue lorsqu'il y a trop de bonheur d'un côté et trop de malheur de l'autre.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Les consolations tombent souvent dans le cœur comme des gouttes d'eau dans de l'huile bouillante. Elles le font crépiter et jaillir.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'amitié qui ne tient qu'à la reconnaissance est comme une photographie, avec le temps elle pâlit.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'amour méprise l'amitié parce qu'il se sent créateur, et l'amitié le lui rend parce qu'elle se sent éternelle.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Les larmes éteignent l'amour ; les larmes renforce l'amitié.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'amour ne connait que le présent ; l'amitié dit : Te rappelles-tu ?

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'amour ne voit les défauts, mais l'amitié les aime et les respecte.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'amour demande, mais l'amitié donne.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Beaucoup de femmes voudraient aimer comme Psyché, mais elles n'en ont pas la force.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'amour transforme, mais le mariage sans amour ne transforme pas.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Dieu ne donna qu'un seul pilier à sa création : l'amour.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'amour crée le monde et le perd ; pourvu que ce soit aussi l'amour qui le juge !

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Dans le mariage, une sainte amitié vient remplacer l'amour au fil des années. Malheur à ceux qui ne le comprennent pas à temps !

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Le bonheur conjugal est parfois compromis par une simple différence de vocabulaire.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Un enfant qui bégaye fait taire vingt personnes spirituelles.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Il y a une franc-maçonnerie entre les mamans, elles se comprennent toutes.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La pitié des femmes pour les femmes ressemble à la haine, et la pitié des hommes pour les femmes est le réverbère de l'amour.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Les enfants de l'amour sont généralement beaux et intelligents, dit-on. Quelle critique de nos ménages modèles !

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Le soleil est le premier amoureux de la fleur. Pour les jeunes filles, le soleil est quelquefois une lampe à demi éteinte. Comment voulez-vous qu'elles s'épanouissent ?

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Un amour malheureux est, pour l'homme, un prétexte de plaisir sans amour.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'amour, c'est comme l'écureuil, il est hardi et timide à la fois.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

On ne devient pas maman, on l'est de naissance. La famille nombreuse satisfait la vocation, elle ne la donne pas.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Une maison sans enfants est comme une cloche sans battant. Le son qui dort serait bien beau, s'il y avait quelque chose pour le réveiller !

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Le chant du rossignol et le miaulement des chats sont deux manières d'exprimer le même sentiment, mais entre eux, ils ne se comprennent guère.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Entre mari et femme, on devrait toujours se faire un brin de cour.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La maman, c'est comme le bon Dieu : on l'appelle dans la détresse, on l'oublie dans le plaisir.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La jeune fille est un champ de blé vert sous la neige.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Il y a des femmes majestueusement pures comme le cygne. Froissez-les : vous verrez leurs plumes se hérisser pendant une seconde ; puis elles se détourneront silencieusement pour se réfugier au milieu des flots.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La véritable grande dame a les mêmes manières dans son cabinet de toilette que dans son salon, et la même politesse pour ses serviteurs que pour ses hôtes.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Quel douloureux spectacle de voir l'enfant servir de refuge et de protection à la mère !

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Souvent la vertu d'une épouse doit être bien grande, puisqu'elle doit être utile pour deux.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Dieu, comme le soleil, change d'aspect suivant le point de la terre d'où les hommes le regardent.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Une femme est lapidée pour une action que peut commettre un parfait honnête homme !

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Les femmes sont enclines à juger sur un seul exemple qu'elles généralisent, c'est ce qui les rend souvent passionnées.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Une femme malheureuse est une fleur exposée à la bise ; elle reste longtemps bouton, et, lorsqu'elle devrait s'épanouir, elle se fane.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Les mamans combattent surtout dans leurs enfants les défauts de leur mari et ceux de sa famille.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Une femme incomprise est une femme qui ne comprend pas les autres.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'homme détruit à coups de cornes, comme le taureau, ou à coups de pattes, comme l'ours ; la femme à coups de dents, comme la souris, ou par une étreinte, comme le serpent.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Les hommes étudient la femme comme ils étudient le baromètre, mais ils ne comprennent jamais que le lendemain.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La toilette n'est pas une chose indifférente. Elle fait de vous un objet d'art animé, à condition que vous soyez la parure de votre parure.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

C'est par égoïsme que les hommes ont fait les lois plus sévères pour la femme, sans se douter que, par-là, ils l'élèvent au-dessus d'eux.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Il y a des gens qui ont des cornes de taureau pour se défendre ; il y en a d'autres qui n'ont que des cornes de colimaçon.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La femme perdue ne voit dans la femme honnête qu'un miroir qui lui montre ses rides ; elle voudrait le briser de rage.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

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