Élisabeth Pauline Ottilie Louise de Wied.

1 - Qui est Élisabeth de Wied ?

Photo / portrait d'Élisabeth de Wied Biographie courte : Princesse puis reine de Roumanie née le 29 décembre 1843 au château Monrepos près de Neuwied dans le Royaume de Prusse, Élisabeth Pauline Ottilie Louise de Wied, également connue sous le nom de plume de Carmen Sylva, est décédée le 2 mars 1916 à Bucarest à l'âge de 72 ans.

Fille du prince Hermann de Wied (1814-1864) et de la princesse Marie de Nassau (1825-1902), elle est la nièce de la reine de Suède Sophie de Nassau (1836-1913) et du grand-duc Adolphe de Luxembourg (1817-1905). Née princesse de Wied, elle épouse le 15 novembre 1869 le prince Karl de Hohenzollern-Sigmaringen (1839-1914) qui deviendra le roi Carol I de Roumanie du 26 mars 1881 au 10 octobre 1914.

Écrivaine prolifique, sous le nom de Carmen Sylva, ses écrits comprennent des poèmes, des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des essais et des recueils d'aphorismes. Les pensées d'une reine, un volume d'aphorismes en prose publié en 1882 à Paris, sera récompensé par le prix Botta en 1888, prix décerné tous les trois ans par l'Académie française.

Elle décède le 2 mars 1916 à Bucarest à 72 ans, Élisabeth de Wied est inhumée au Monastère de Curtea de Argeș en Roumanie.

Ses principales œuvres : Sappho et Hammerstein (1880), Les Pensées d'une reine (1882), De deux mondes (1884), Une prière (1886), Astra (1890), et Le roman d'une princesse (1891), et Les Heures douces, un recueil de poèmes écrits en anglais, publié en 1904. (Élisabeth de Wied sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 131 citations et pensées d'Élisabeth de Wied :

Votre femme a amené le déshonneur chez vous ? Peut-être ! Mais en l'épousant, n'avez-vous pas été le premier à la déshonorer ?

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

En se donnant, la femme croit donner un monde, et l'homme croit avoir reçu un jouet ; la femme croit avoir donné une éternité, et l'homme croit avoir accepté le plaisir d'un moment.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La femme doit subir l'amour, souffrir pour enfanter, partager vos soucis, conduire votre maison, élever votre famille, être jolie et aimable par-dessus le marché. Quel est l'homme qui a osé parler de la faiblesse de la femme ?

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Il y a des figures dans lesquelles on voit par moments des petits serpents sortir des yeux ; il y en a d'autres où les serpents sortent des coins de la bouche, et rampent vers les yeux.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Une réunion d'hommes est une réunion de clochettes éoliennes, dont les notes sont harmonieuses ou discordantes, selon le vent.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Les femmes sont mauvaises, par la faute des hommes ; les hommes sont mauvais, par la faute des femmes.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'homme est une énigme de sa naissance jusqu'à sa mort. On croit qu'on va le comprendre en le déchirant. L'enfant brise son joujou pour voir ce qu'il y a dedans.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La tête humaine est une boîte à surprises. Elle enferme de bons et de mauvais esprits, servis et défendus par les yeux et les oreilles, trahis par la bouche.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Un beau regard cherche l'âme, ou les sens.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La bonté de la jeunesse est angélique ; la bonté de la vieillesse est divine.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Les femmes qui se mêlent de la politique sont des poules qui se font vautours.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Si quelqu'un veut connaître les tortures du remords, qu'il prenne ma place !

Élisabeth de Wied - Astra (1890)

Le grand hypocrite se donne des airs doux comme un agneau.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Je ne suis pas plus faite pour être nonne qu'une libellule. Il faut que je voltige çà et là et que je sois gaie !

Élisabeth de Wied - Une prière (1886)

Le souvenir est la seule chose que nul ne puisse nous ravir.

Élisabeth de Wied - Le roman d'une princesse (1891)

Un livre aimé rapproche tellement les lecteurs de l'auteur qu'ils croient le connaître comme s'ils avaient toujours vécu près de lui.

Élisabeth de Wied - Le roman d'une princesse (1891)

Je te suis aussi indifférent que le caillou sous ton pied !

Élisabeth de Wied - Astra (1890)

Une humiliation involontaire est souvent salutaire, tandis qu'elle révolte lorsqu'elle est infligée.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La graisse et la fatuité rendent insensible au froid, ce qui ne les empêche pas de donner des vapeurs.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Les flatteurs commencent toujours par dire qu'ils ne sauraient flatter.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Beaucoup de blessures reçues font de vous un héros aux yeux du monde, un invalide aux vôtres.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Il n'y aurait pas de martyrs, s'il n'y avait pas de foule.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'aphorisme est comme l'abeille, chargée de butin, mais munie d'un dard.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Il faut être ou très pieux, ou très philosophe ; il faut dire : Seigneur, que ta volonté soit faite ! ou : Nature, j'admire tes lois, même lorsqu'elles m'écrasent.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Vous êtes fier de vos ancêtres à cause de leur quantité. Vos petits-fils, élevés dans ces sentiments, ne verront en vous qu'un numéro d'ordre.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La pureté est comme l'opale : elle est prise pour de l'insignifiance par ceux qui n'aperçoivent pas ses feux.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La pureté peut exister sans la candeur, mais la candeur ne peut pas être sans la pureté.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Il faut autant de réflexions pour produire une pensée qu'il faut de générations pour produire un penseur.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Le jugement est souvent le verre grossissant qui fait d'un microbe un dragon.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Nous sommes toujours le martyr de nos propres défauts.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Nous avons tant souffert ensemble ! Voilà l'hymne de l'amitié.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

On commet presque un crime en causant une déception. L'effusion, ainsi refoulée, se retire d'autres auxquels elle aurait pu faire du bien.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'amitié diminue lorsqu'il y a trop de bonheur d'un côté et trop de malheur de l'autre.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Les consolations tombent souvent dans le cœur comme des gouttes d'eau dans de l'huile bouillante. Elles le font crépiter et jaillir.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'amitié qui ne tient qu'à la reconnaissance est comme une photographie, avec le temps elle pâlit.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'amour méprise l'amitié parce qu'il se sent créateur, et l'amitié le lui rend parce qu'elle se sent éternelle.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Les larmes éteignent l'amour ; les larmes renforce l'amitié.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'amour ne connait que le présent ; l'amitié dit : Te rappelles-tu ?

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'amour ne voit les défauts, mais l'amitié les aime et les respecte.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'amour demande, mais l'amitié donne.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Beaucoup de femmes voudraient aimer comme Psyché, mais elles n'en ont pas la force.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'amour transforme, mais le mariage sans amour ne transforme pas.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Dieu ne donna qu'un seul pilier à sa création : l'amour.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'amour crée le monde et le perd ; pourvu que ce soit aussi l'amour qui le juge !

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Le bonheur conjugal est parfois compromis par une simple différence de vocabulaire.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Un enfant qui bégaye fait taire vingt personnes spirituelles.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Il y a une franc-maçonnerie entre les mamans, elles se comprennent toutes.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La pitié des femmes pour les femmes ressemble à la haine, et la pitié des hommes pour les femmes est le réverbère de l'amour.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Les enfants de l'amour sont généralement beaux et intelligents, dit-on. Quelle critique de nos ménages modèles !

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Un amour malheureux est, pour l'homme, un prétexte de plaisir sans amour.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

L'amour est comme l'écureuil, hardi et timide à la fois.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

On ne devient pas maman, on l'est de naissance. La famille nombreuse satisfait la vocation, elle ne la donne pas.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Une maison sans enfants est comme une cloche sans battant. Le son qui dort serait bien beau, s'il y avait quelque chose pour le réveiller !

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Le chant du rossignol et le miaulement des chats sont deux manières d'exprimer le même sentiment, mais entre eux, ils ne se comprennent guère.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Entre mari et femme, on devrait toujours se faire un brin de cour, entretenir la flamme.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La jeune fille est un champ de blé vert sous la neige.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Il y a des femmes majestueusement pures comme le cygne. Froissez-les : vous verrez leurs plumes se hérisser pendant une seconde ; puis elles se détourneront silencieusement pour se réfugier au milieu des flots.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

La véritable grande dame a les mêmes manières dans son cabinet de toilette que dans son salon, et la même politesse pour ses serviteurs que pour ses hôtes.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Souvent la vertu d'une épouse doit être bien grande, puisqu'elle doit être utile pour deux.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)

Dieu, comme le soleil, change d'aspect suivant le point de la terre d'où les hommes le regardent.

Élisabeth de Wied - Les pensées d'une reine (1882)
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