Les citations de Félix Bogaerts.

1 - Qui est Félix Bogaerts ?

Photo / portrait de Félix Bogaerts Biographie courte : Historien, artiste, écrivain, romancier et poète belge né le 2 juillet 1805 à Bruxelles, Félix Bogaerts est mort le 16 mars 1851 à Anvers à 45 ans.

Orphelin dès l'âge de cinq ans, sa mère étant décédée en 1807 et son père en 1810, Félix Bogaerts est élevé à Anvers par le notaire Pinson, son oncle par alliance. Le jeune Félix, doué de beaucoup d'intelligence, d'une aptitude prononcée pour l'instruction, obtient en 1828, avec distinction, le grade de candidat en philosophie et lettres à l'université de Gand et est nommé quelque temps après professeur au collège de Menin. Il y remplit les fonctions du professorat jusqu'à la révolution belge de 1830.

De retour à Anvers en 1834, il est appelé à la chaire d'histoire et de géographie de l'Athénée royal d'Anvers, poste qu'il occupera pendant 17 ans. Toujours avide d'étendre le cercle de ses connaissances, en 1835 il visite l'Angleterre et l'Écosse, et en 1836 Paris. En 1840, il parcourt la Suisse, puis en 1844, la Hollande. Il nous a laissé de ses voyages plusieurs calepins remplis d'annotations, d'observations et d'esquisses tracées de sa plume ou de son crayon.

L'Académie royale d'archéologie de Belgique ayant été fondée en 1842 à Anvers, Félix Bogaerts en fut le premier secrétaire perpétuel. Quelques années après, il voit se réaliser le plus ardent de ses vœux, une ambition noble et légitime : Le 8 janvier 1847, il est élu membre correspondant de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, pour la section scientifique et littéraire de la classe des beaux-arts.

La carrière littéraire et archéologique de Félix Bogaerts commence en 1833, par sa collaboration, avec Edward Marshall, à la Bibliothèque des antiquités de la Belgique, dont il parut deux volumes. Trois ans après, en 1837, furent imprimées à Bruxelles ses Pensées et Maximes, éditées ensuite à Anvers en langue flamande. Écrites à l'âge de trente-deux ans, les Pensées et Maximes témoignent d'une solide raison, d'une maturité de jugement peu commune.

Félix Bogaerts décède le 16 mars 1851, un monument funéraire a été élevé en sa mémoire dans la chapelle de la Vierge, en l'église de Saint-Jacques, à Anvers.

Ses principales œuvres : Ferdinand Alvarez de Tolède (1834), Les maximes, pensées et réflexions (1837), les Litanies historiques des saints de la Belgique (1847), Histoire du culte des saints en Belgique (1848, et Dympne d'Irlande, un roman publié en 1840. (Félix Bogaerts sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 100 citations et pensées de Félix Bogaerts :

On peut retenir le bras du bourreau, mais non celui de la multitude.

Félix Bogaerts - Lord Stafford (1846)

Les amoureux se plaisent aux longs discours, et de peur sans doute de ne s'être pas fait bien comprendre, ils se croient obligés de répéter vingt fois la même chose.

Félix Bogaerts - Lord Stafford (1846)

Le regard est éloquent quand le cœur bat d'amour.

Félix Bogaerts - Lord Stafford (1846)

Lorsque l'amour nous dit : Bon jour, souvent la raison nous dit : Bonne nuit.

Félix Bogaerts - Lord Stafford (1846)

Si l'amour a des tourments, c'est la faute de ceux que cet enfant enchante.

Félix Bogaerts - L'histoire civile et religieuse de la colombe (1847)

Une mauvaise action est connue tôt ou tard, dussent les corbeaux la révéler.

Félix Bogaerts - L'histoire civile et religieuse de la colombe (1847)

Dans les combats de la vie il ne faut jamais reculer ! Avancez toujours, frappez rudement, et montrez à l'ennemi un visage terrible. Combattons ainsi nos vices et la victoire est à nous.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Il n'y a jamais moins de liberté que lorsqu'on crie : Vive la liberté !

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Quand les chants joyeux du festin ont cessé d'étourdir les convives, quel est, dites-moi, celui d'entre eux que doive tourmenter le regret d'entendre sonner l'heure d'adieu ?

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Il est mon ami ; c'est dire quelque chose. Il est de mes amis : c'est ne rien dire.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Je ne puis est souvent synonyme de je n'ose ou je ne veux pas.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Eh ! qu'est-ce qu'un renom qui sans haine et sans gloire n'apporte dans les temps qu'un vague souvenir ? Rien qu'un astre douteux qu'on voit dans la nuit noire, inconnu, sans éclat, poindre un moment et fuir.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Grands parleurs, petits faiseurs.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Le bonheur ne se peut trouver que dans la satisfaction que nous donne l'accomplissement de nos devoirs. Ceci nous fait comprendre les chants qu'élève le martyr au milieu de son supplice.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Le ciel ne se réfléchit que dans une onde pure.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

C'est par égoïsme souvent que nous nous plaignons d'un égoïste.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Nos connaissances sont comme les jeunes plantes, trop serrées elles étouffent.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Plus vous vous ferez de reproches, moins les autres vous en feront.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Revoir c'est bien voir.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Le travail dont il ne reste rien est un travail perdu.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Dans l'absence des grandes choses, les petites le deviennent.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

L'emportement à vouloir avoir raison est souvent la logique de celui qui a tort.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Les traces que le souvenir de nos infortunes imprime dans le champ de la vie sont comme les sillons creusés par la main du laboureur dans un champ cultivé. Sans ceux-ci point de riches moissons ; sans celles-là point d'abondantes récoltes pour l'expérience.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Quelque grande que soit la violence des flots qui battent le rocher, ils n'en sauraient arracher l'arbuste dont les racines se cramponnent aux entrailles du granit : quelque terribles que soient les vagues de l'infortune, elles ne sauraient non plus vous entraîner dans leur cours, si les leçons de la sagesse ont jeté dans votre cœur leurs puissantes racines.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

La prière est à l'âme attristée ce que la rosée est à la plante altérée.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Si vous craignez les chutes, ne gravissez pas la montagne.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Tel perd la seconde place qui ne voulait que la première.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Sans regret nous rejetons le bouquet dont les fleurs ont perdu leur parfum et leurs riches couleurs. Ne nous plaignons pas quand, une à une, s'évanouissent nos illusions ; car Dieu l'a ainsi voulu, afin qu'au terme de notre carrière nous puissions sans regret aussi rejeter la vie comme un bouquet flétri.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Ce n'est pas à leur premier éclat, mais à la durée de leur brillante empreinte qu'on distingue les fausses monnaies des véritables ; sans peine vous discernerez de même le vrai savoir de ce frivole étalage d'érudition qui n'en porte que la passagère apparence.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Voulez-vous que jamais on ne se rende maître de vous, soyez-le toujours de vous-même.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

La durée de la réputation d'un livre est presque toujours à raison du temps qu'on a mis à le faire.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Si vous reculez devant une répugnance, elle ne reculera plus devant vous.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Ne voir dans les événements de ce monde que des combinaisons humaines et n'y reconnaître nulle part le doigt de Dieu, c'est être myope au point de ne discerner que de près et les uns après les autres les détails d'un cadre immense, sans pouvoir les embrasser à la fois d'un seul coup d'œil.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Qui trop tôt se résout souvent trop tard se repent.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Soyez en paix avec tout le monde, et vous le serez avec vous-même.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Le duel est ou n'est pas un devoir prescrit par le véritable honneur ; s'il l'est, d'où vient qu'aucun peuple ne le proclame comme tel ? S'il ne l'est pas, où donc est la honte à ne pas s'y soumettre ?

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

La voix du peuple ne se doit baisser que devant celle de Dieu.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Nos connaissances seraient véritablement plus nombreuses, si nous cherchions moins à les multiplier.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Aux yeux du sage les habits dorés prouvent le mérite d'un homme, comme la richesse de sa reliure atteste la valeur d'un livre.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Un homme blasé est un clavier muet, aucun son n'en sort.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Parti du pied de la montagne, prenez garde, en vous élevant vers sa cime, de coudoyer en passant ceux que vous devancez : le contre-coup pourrait vous faire retombe.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Les oracles de l'histoire sont comme ceux des prophètes, il faut qu'eux aussi s'accomplissent.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

À qui veut chanter trop haut souvent la voix manque.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Qu'importent à l'homme de nombreuses mais vagues connaissances ? Que peuvent pour celui que le danger menace mille voix confuses qui l'assourdissent ? Qu'une seule alors lui donne un sage conseil et il est sauvé.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Ce n'est pas pour les peuples qu'il faut écrire l'histoire des rois : c'est pour ceux-ci qu'il faut écrire l'histoire des peuples.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Voulez-vous que l'appétit se mette avec vous à table ? Qu'avec vous aussi il en sorte.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

La liberté sans la vertu, c'est l'arme de la mort dans la main du brigand.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

Le jeu captive le malheureux qui s'y livre comme la glu retient prisonnier l’imprudent oiseau : il leur faut à tous deux des efforts inouïs pour recouvrer la liberté, et jamais ils n'y réussissent qu'au prix, l'un d'une partie de ses plumes, l'autre d'une partie de sa fortune et de son honneur.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

La société dont tous les membres exigeraient toute l'étendue de leurs droits ne serait qu'une société d'égoïstes.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)

En marchant au combat, c'était en se rappelant, tantôt le souvenir d'une journée glorieuse, tantôt celui d'une défaite fatale, que le soldat romain se préparait à une victoire nouvelle. Quand nous combattons contre nous-mêmes, nous aussi, souvenons-nous et de la satisfaction que nous éprouvâmes aux jours de nos victoires, et de la honte qui suivit les défaites dues à notre lâcheté.

Félix Bogaerts - Les maximes, pensées et réflexions (1837)
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