Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Germaine de Staël, dite Madame de Staël (3)

Les meilleures citations de Germaine de Staël :

La destinée des femmes doit consister dans un acte continuel de dévouement à l'amour conjugal, la récompense de ce dévouement, c'est la scrupuleuse fidélité de celui qui en est l'objet.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Dans le silence de la retraite, rien ne semble plus triste que l'esprit du monde.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Quand on se rend le jouet d'une passion, on le devient de ceux qui l'inspirent.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

La pitié d'une âme supérieure tombe d'en haut comme la rosée sur l'aridité de la vie.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

L'ignorance facilite à la bassesse les plus misérables calomnies.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

La flatterie ne s'en tient pas toujours à la platitude, et la bassesse est très facilement féroce.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Le sublime en tout genre est un reflet de la divinité.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

En abandonnant noblement ce qui nous quitte, on se fait voir au-dessus de ce qu'on perd.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées (1766-1817)

Qui veut penser, qui veut écrire, ne doit consulter que la conviction d'une raison méditative.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

Ce n'est point assez de pardonner les offenses, il faut aussi les oublier.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

O la société, la société ! comme elle rend le cœur dur et l'esprit frivole ! comme elle fait vivre pour ce que l'on dira de vous ! Si les hommes se rencontraient un jour, dégagés chacun de l'influence de tous, quel air pur entrerait dans l'âme ! que d'idées nouvelles, que de sentiments vrais la rafraîchiraient !

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Les sentiments légers ont souvent une longue durée ; rien ne les brise, parce que rien ne les resserre ; ils suivent les circonstances, disparaissent et reviennent avec elles, tandis que les affections profondes se déchirent sans retour, et ne laissent à leur place qu'une douloureuse blessure.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Le remords est la seule douleur de l'âme que le temps et la réflexion n'adoucissent pas.

Germaine de Staël - Delphine (1802)

La poésie traduite en prose n'est plus qu'un canevas dont on a ôté la broderie.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

La poésie, comme tous les beaux-arts, captive autant les sensations que l'intelligence.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Le seul acte de la vie de l'homme qui atteigne toujours son but, c'est l'accomplissement de son devoir.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Hélas ! il s'est arrêté, ce cœur qui battait si vite.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Quand l'amour est malheureux, il refroidit toutes les autres affections, on ne peut s'expliquer à soi-même ce qui se passe dans l'âme : tout ce que l'on avait gagné par le bonheur, on le perd par la peine.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

En ce monde ingrat et égoïste, rien ne dure aussi longtemps que les larmes.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Il n'y a au monde de sûr que la peine ; il n'y a qu'elle qui tienne impitoyablement ce qu'elle promet.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Quand la passion se rend maîtresse d'un esprit supérieur, elle sépare entièrement le raisonnement de l'action, et pour égarer l'une, elle n'a pas besoin de troubler l'autre.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Les passions font tourner nos forces contre nous-mêmes.

Germaine de Staël - Delphine (1802)

La nuit laisse toute sa puissance à la douleur, et n'affaiblit que la raison.

Germaine de Staël - Delphine (1802)

L'imagination de quelques hommes est comme un levier avec lequel ils voudraient soulever le monde.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

Le génie est essentiellement créateur, il porte le caractère de l'individu qui le possède.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Les femmes aiment la peine, pourvu qu'elle soit bien romanesque.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Les femmes ont besoin d'appui, et rien ne les refroidit comme la nécessité d'en donner.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Une femme offensée peut outrager ce qu'elle aime en son absence, mais quand elle le voit, il n'y a plus dans son cœur que de l'amour.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Il y a dans la destinée de presque tous les hommes, quand on se donne la peine d'y regarder, la preuve manifeste d'un but moral et religieux dont ils ne se doutent pas toujours eux-mêmes, et vers lequel ils marchent à leur insu.

Germaine de Staël - Les considérations sur la Révolution française (posthume, 1818)

La délicatesse est pour les âmes élevées un devoir plus impérieux encore que la justice.

Germaine de Staël - Delphine (1802)

La beauté est une dans l'univers, et sous quelque forme qu'elle se présente, elle excite toujours une émotion religieuse dans le cœur de l'homme.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

L'amour, dans un caractère incertain et faible, trompe à demi ; la raison éclaire à demi, et c'est l'émotion présente qui décide laquelle des deux moitiés sera le tout.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Une trop grande admiration impose le silence à notre vanité : nous ne louons hautement que ce que nous pourrions critiquer de même.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

L'imagination détache de ce qu'on possède, elle embellit trop ce qu'on craint de ne pas obtenir.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Il y a dans un mariage malheureux une force de douleur qui dépasse toutes les autres peines.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Une vulgarité révoltante dans les manières se trouve souvent réunie à l'exercice d'une autorité quelconque.

Germaine de Staël - De la littérature (1799)

De tous les hommes que je n'aime pas, c'est certainement mon mari que je préfère.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées (1766-1817)

Le mal que l'envieux sait causer ne lui compose pas même un bonheur.

Germaine de Staël - L'influence des passions (1796)

La bonté recueille toutes les véritables jouissances du sentiment, mais elle diffère de lui par cet éminent caractère où se retrouve toujours le secret du bonheur ou du malheur de l'homme : elle ne veut, elle n'attend rien des autres, et place sa félicité tout entière dans ce qu'elle éprouve. Elle ne se livre pas à un seul mouvement personnel, pas même au besoin d'inspirer un sentiment réciproque, et ne jouit que de ce qu'elle donne.

Germaine de Staël - L'influence des passions (1796)

La triste connaissance du cœur humain fait, dans le monde, de l'exercice de la bonté un plaisir plus vif ; on se sent plus nécessaire, en se voyant si peu de rivaux, et cette pensée anime à l'accomplissement d'une vertu à laquelle le malheur et le crime offrent tant de maux à réparer.

Germaine de Staël - L'influence des passions (1796)

On ne peut s'empêcher de redouter les femmes tout en les aimant.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Les femmes sont le sultan, et les hommes le sérail.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Le désir de plaire rend dépendant de l'opinion, le besoin d'être aimé en affranchit.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Par l'amour, il est vrai, l'on peut être égaré, mais par lui plus souvent l'on doit être éclairé.

Germaine de Staël - Sophie ou les sentiments secrets (1786)

On cesse de s'aimer si quelqu'un ne vous aime.

Germaine de Staël - Sophie ou les sentiments secrets (1786)

Voyager est, quoi qu'on en puisse dire, un des plus tristes plaisirs de la vie.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Notre choix fait nos amitiés, mais c'est Dieu qui fait notre amour.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées inédites (1817)

La monotonie dans la retraite tranquillise l'âme ; la monotonie dans le grand monde fatigue l'esprit.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

Respectez ce que vous aimez, cherchez l'immortalité dans l'amour.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

La poésie est le langage naturel à tous les cultes.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

La critique littéraire est bien souvent un traité de morale.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

La parfaite vertu est le beau idéal du monde intellectuel.

Germaine de Staël - La littérature dans ses rapports... (1799)

Les hommes peuvent abandonner leurs actions au vice, mais jamais leur jugement.

Germaine de Staël - La littérature dans ses rapports... (1799)

La vie ne semble souvent qu'un long naufrage, dont les débris sont l'amitié et l'amour.

Germaine de Staël - Les réflexions sur le suicide (1813)

La puissance d'aimer, l'activité de la pensée, le prix qu'on attache à l'opinion, font de tel ou tel genre de vie une existence douce pour les uns, et tout à fait pénible pour les autres.

Germaine de Staël - Les réflexions sur le suicide (1813)

L'inflexible loi du devoir est la même pour tous, mais les forces morales sont purement individuelles.

Germaine de Staël - Les réflexions sur le suicide (1813)

L'âme ne reçoit aucun plaisir de ce qu'elle reconnaît elle-même pour passager.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

L'amour est un égoïsme à deux.

Germaine de Staël - De l'Allemagne (1810)

La douleur perfectionne beaucoup le caractère ; on rattache dans sa pensée ses fautes à ses malheurs.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

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